oscar vit dans l’illusion seul le terme de la vonlonté suffit pour ce conformer au message des Évangiles.
De quel autorité se permet’ il de faire la leçon ?
Si il suffit de se placer dans le bon camp pour remporté la victoire, non seulement c’est une erreur manifeste, et en même temps c’est un péché conscient.
Car manifestement il fait référence à cet exercice :
« Extrait des
Exercices spirituels : Les Deux Etendards
Quatrième jour : LES DEUX ETENDARDS
Méditation de deux étendards : l’un de Jésus-Christ, notre chef souverain et notre Seigneur ; l’autre de
Lucifer, ennemi mortel de la nature humaine.
136 ‹ L’oraison préparatoire est toujours la même.
137 ‹ Le premier prélude consiste à se rappeler le fait historique de la méditation. Ici c’est, d’un côté, Jésus-Christ
qui appelle tous les hommes et veut les réunir sous son étendard ; de l’autre, c’est Lucifer qui les appelle sous le sien.
138
‹ Le second prélude est la composition de lieu. Ici, on se représentera
une vaste plaine près de Jérusalem, au milieu
de laquelle se trouve Notre Seigneur Jésus-Christ, chef souverain de
tous les hommes vertueux, et une autre plaine près de Babylone, où est
Lucifer, le chef des ennemis.
139
‹ Le troisième prélude consiste à demander ce que je veux obtenir. Dans
cet exercice ce sera, premièrement, la
connaissance des ruses du chef des méchants et le secours dont j’ai
besoin pour m’en défendre ; secondement, la connaissance de la véritable
vie, qui nous est montrée par le chef souverain
et légitime, et la grâce nécessaire pour l’imiter.
Première partie :
140 ‹ Dans le premier point, je me représenterai le chef du parti ennemi dans cette vaste campagne de Babylone, assis
dans une chaire élevée, toute de feu et de fumée, sous des traits horribles et d’un aspect épouvantable.
141
‹ Dans le second point, je considérerai comment il appelle autour de
lui des démons innombrables ; comme il les
répand, les uns dans une ville, les autres dans une autre, et ainsi
dans tout l’univers, n’oubliant aucune province, aucune condition, aucun
lieu, aucune personne en particulier.
142
‹ Dans le troisième point, j’écouterai le discours qu’il leur adresse,
comme il leur
ordonne avec menaces de jeter des filets et des chaînes. Ils doivent
tenter les hommes, en leur inspirant d’abord le désir des richesses,
comme il fait le plus souvent lui-même, afin de les
conduire plus facilement à l’amour du vain honneur du monde, et de
là à un orgueil sans bornes. »
Un état d’esprit au antipode du véritable Christianisme
(Luc 11.37-12.12).