Je suis partagé entre l’idée d’une sortie pure et simple de l’UE et de l’Euro, et l’idée qu’on peut changer l’Europe.
- D’un côté on supprimertait un intérmédaire, on aurait plus de visibilité sur les problèmes.
Mais tous les partisants de cette solution pensent que sortir suffit et je crais qu’ils se trompent dangeureusement. Je crais aussi pour le système économique français, car c’est une réalité : nos PME et multinationales vivent de l’Europe, beaucoup en abusent...
- De l’autre, si l’on regarde bien, les problèmes français sont les mêmes que ceux de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce... On n’a plus de représentation politique, exactement le même cheminement socio-économique et c’est les oligarchies qui décident. A plusieurs on est plus forts et l’ennemi n’a pas de patrie.
Mais c’est un tour de force énorme que penser qu’on peut changer cette bureaucratie titanesque, la colère et la nostalgie des beaux vieux jours est fondée, indéniable.
L’UE ou l’Euro ont toujours étés des prétextes pour les politiciens nationaux : ils ne pouvaient pas faire ce que les peuples demandaient car il y avait bruxelles, bruxelles ou bien évidemment siègent leurs partis et leurs amis.
Je crois que le défi va au-delà de la nation, au delà l’Europe, et qu’on ne peut pas lutter contre la mondialisation en se mettant dans son coin. Mais contrairement à d’autres mon esprit reste ouvert et critique, j’écoute attentivement ce que dit le FN et ce que disent les communistes. En étant l’ennemi de personne, je deviens l’ennemi de tout le monde.
En tout cas c’est intéressant de voir les arguments pour un changement d’Europe.