@ Gollum,
Désolé, il est clair que j’ai mal construit mon propos
qui tombe à plat dès lors que nous sommes d’accord sur la criminalité de
la finance internationale.
Mais par ailleurs les divergences
restent : de manière assez surprenante vous semblez manifester une
attitude manichéenne, bien pensante, en dénigrant les fêlés, les
panurges, etc. qui suivent Soral sans faire, comme vous, la part des
choses.
Je comprends qu’il pourrait être irritant de voir des
paroles qu’on juge vraies abîmées ou « souillées » par les propos bêtes et
méchants des alliés discutables de Soral.
Mais pour nous qui fréquentons cette cour des miracles qu’est Agoravox, je ne vois pas trop où est le problème.
C’est
constamment qu’il faut savoir faire la part des choses et, comme disait
Krishnamurti, entendre le vrai dans le faux et le faux dans le vrai.
Pour
l’expérience que j’ai de la politique et des cuisines de partis, je
sais qu’on passe son temps à avaler des couleuvres et à fermer les yeux
sur des alliances discutables.
Dès lors, comme déjà indiqué à
l’auteur, je trouve malheureux d’en venir à chipoter Soral sous prétexte
qu’il n’est pas un saint ici et là.
Malheureux car, comme l’étymologie l’indique, c’est la mal heur : il n’est plus temps.
Otez
vos oeillères : les boucs émissaires, les vrais, ce sont les faibles,
pas les puissants qui font une industrie du statut de victime.
Soral est bouc-émissarisé par le système.
Il est fallacieux de dire qu’il se donne des boucs émissaires à tour de bras.
Dès lors que ce terme désigne des « puissances de ce monde », il n’est pas forcément malvenu de les « mettre en cause ».
Toute timidité sous ce rapport pourrait être le signe d’une pusillanimité.
C’est bien pour ça que je faisais référence au Christ.
Peut-être est-il temps de reprendre le fouet... ?
Soyons clairs, je pense ici seulement aux... marchands du temple, aux changeurs de monnaie