@ lahalle,
Je crois que nos positions se sont rapprochées concernant le racisme.
Qu’un sang impur Abreuve nos sillons. J’ai lu les deux interprétations de ce passage lors de la rédaction de l’article. Il faudrait le témoignage de l’auteur de La Marseillaise pour trancher mais à ma connaissance, il n’a pas laissé d’explication. Ma lecture, dans le contexte du chant, est un peu comme une réaction de quelqu’un qui se fait traité d’imbécile et qui répond : l’imbécile va te monter de quoi il est capable.
Comme l’appellation sans-culottes étaient une réaction au culottes que portaient les aristocrates.
Vous pouvez avoir votre lecture de ce passage, vous avez donné votre explication dans votre commentaire. Que chacun juge.
Je viens de relire le texte complet de La Marseillaise et je n’arrive même pas à y voir de la Xénophobie. Il n’y a pas d’allusion à d’autres peuples. Ceux qui sont visés sont les têtes couronnées, les aristocrate et les mercenaires. (Les soldats étaient recrutés et payés par leur chefs, des nobles fortunés sauf les révolutionnaires français qui étaient volontaires ou conscrits.)
Dans l’ordre, La Marseillaise s’en prend aux traîtres, aux rois conjurés, aux phalanges mercenaires, aux despotes, aux tyrans et au marquis de Bouillé. Pas à des habitants de l’un ou l’autre pays. Il y a même un passage indulgent pour l’ennemi.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes
À regret s’armant contre nous