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Commentaire de Emile Mourey

sur Les évangiles : un devoir de vérité


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Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2013 17:26

@ volt

Vous dites : il me semble que ça ne peut être ni pharisiens, ni saduccéens, l’ennui c’est que rien dans les textes esséniens accessibles ne permet de trancher sur le détail.

Je pense que c’est bien par les textes esséniens qu’il faut passer. C’est toute la question du Maître de Justice dont il ne fallait pas prononcer le nom et qui est, en réalité, le grand prêtre Simon qui a fondé le mouvement, autrement dit « une nouvelle alliance » du peuple d’Israël avec son Dieu. Ce Simon a mis son esprit dans le communauté et il ressuscite, en quelque sorte, dans Simon Pierre qui se trouve à la droite du Seigneur « quand il viendra » suivant la formule. Tandis que Jean se trouve à sa gauche. Mais il faut raisonner en communautés : communautés de Simon (au nord) et communautés de Jean (au sud).

Concernant Longimus, cela ne me dit rien. En revanche, votre « Julia Augusta, mère de Notre Seigneur, protectrice des camps et du Sénat, mère de la Patrie » est très intéressante, car Victoria, la mère de l’empereur Victorinus dont je mets le siège à Bibracte (que je localise à Mt-St-Vincent) avait été honorée du titre de « mère des camps ». Je pense que le mot latin est « castra » et qu’il faut plutôt y voir des lieux garnis de murailles, déjà capitales régionales. Datée d’Antonin le Pieux, cette inscription est-elle dans la culture romaine ou dans la culture judaïque ou dans une sorte d’alliance des deux. En effet, comme je ne vois dans ma cathédrale de Chalon-sur-Saône que du judaïque, comme je vois représenté dans l’un de ses chapiteaux Victorinus lui-même avec son étole, cela me confirmerait que la dynastie régnante en pays éduen était toujours juive.

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