L’auteur est probablement un libéral, c’est son droit. Comme tous les libéraux, il privilégie l’entreprise et ne considère l’humain que comme une variable d’ajustement de l’économie.
Seuls ceux qui connaissent la difficulté de vivre avec 1000 euros par mois pour se loger, se chauffer, se laver et manger, savent la nécessité d’un salaire minimum. Sans cette obligation, nous pourrions avoir des rétributions à 1 € de l’heure, comme en Allemagne, le nouveau modèle après la faillite des anglo saxon, concurrence avec le bol de riz chinois oblige.
Le modèle libéral en vigueur au 19ème siècle a provoqué des ravages dans la population prolétarienne. Des millions de prolétaires étaient traités comme du bétail pour que des milliers de bourgeois se la coulent douce.
Remarquons, qu’il n’y a pas de revenus maximum à ne pas dépasser pour les entreprises privées. Il n’y a pas de limite à l’enrichissement de ceux qui possèdent déjà trop.
Le problème doit être posé autrement. Si nous devons affronter la concurrence des milliards de travailleurs des pays à bas coût sociaux, fiscaux et écologiques, le salaire minimum est un handicap pour les exportateurs et les producteurs nationaux.
La mondialisation sauvage telle qu’elle a été voulue par l’oligarchie n’est pas compatible avec le maintien de notre système humaniste. L’étape indispensable de développement préalable des marchés des pays à bas coût n’a pas été respectée. L’objectif était double, s’enrichir le plus rapidement possible et casser les organisations s’opposant à cet enrichissement.