@ Abelard
Permettez moi de vous rejoindre totalement.
La grande misère je la vois dans les yeux de ce jeune homme de 18 ans qui demande un morceau de pain dans le métro à 8h parce qu’il n’a rien dans l’estomac depuis qu’il s’est levé, je la vois dans cette femme de 66 ans, une amie, qui touche une retraite tellement grasse qu’elle est obligée d’enchaîner 2 petits boulots dès 6h du matin (notamment distribuer des journaux gratuits à l’entrée du métro) pour payer son loyer sinon c’est la rue, je la vois chez ce restaurateur qui est obligé de cesser son activité (et il lui restera des dettes) parce qu’il ne peut plus faire face à ses charges et qu’il n’a aucun boulot derrière alors même qu’il a encore 3 enfants (15 à 19 ans), chez cette femme de 88 ans dont la retraite est de 407 euros et qui a élevé 3 enfants... c’est ma mère.
Alors ce sentimentalisme rose, bien pensant, voulant régir le monde et incapable d’anpathie sur le monde qui l’entoure, ça me tape vraiment sur le système.
Je signale au passage que je vis en Inde depuis des années avec un revenu de 380€/mois et c’est comme si j’en avais 2.000 en France, alors quand je lis qu’il faudrait un salaire minimum mondial de 400 à 500€, inutile de vous dire que ces personnes me semblent bien loin des réalités. D’ailleurs cette idée de convention internationale, de code barre et tout ce que cela implique, pour moi c’est une usine à gaz, une de plus. J’irai jusqu’à dire que ce type de pensée nous amène vers une mondialisation despote.
Arrêtez de voir le monde par le tout petit bout de votre lorgnette et par la même occasion, arrêtez la branlette intellectuelle !