Bonjour,
Tous ont la nostalgie de l’amour et de soi et de l’amour de l’autre dans une bienveillance et compréhension réciproque et sans aucun sacrifice !
Schématiquement,
- à gauche on brandit l’amour de l’autre pour pouvoir se supporter soi-même .....avec l’espoir dobtenir l’amour de soi pour aimer vraiment l’autre,
- à droite on brandit l’amour de soi pour pouvoir supporter l’autre .... avec l’espoir d’obtenir l’amour de l’autre pour pouvoir s’aimer vraiment soi-même. 
Chacun affirme que la montagne n’a qu’un seul versant.
C’est un long chemin que d’arriver à intégrer tout celà, et cela ne s’impose pas par valeur morale. Les valeurs morales (de droite ou de gauche), empêchent simplement de voir les fondements de ce qu’on ne supporte pas chez soi et qui nous pousse à n’affirmer que la montagne n’a qu’un seul versant.
Ce qu’on ne supporte pas chez soi, c’est l’impatience possessive du résultat, et toute la frustration et l’amertume qui s’ensuit. Si on regarde ça sans valeur morale particulière, on s’aperçoit que cette démarche nous a simplement déconnecté du lieu en nous-même où l’amour de soi et l’amour de l’autre sont une évidence sans exclusion mutuelle, une sorte de volonté absolue sans objet ni nécessité extérieure, et une totale liberté et autonomie.
C’est ce lieu que chacun cherche à retrouver. Il peut falloir des années avant de s’en rendre compte et des années pour l’intégrer. Cela peut prendre beaucoup de temps car nous avons perdu confiance en notre capacité à le vivre unilatéralement et sans attendre (les mérites de l’éducation). Aussi l’impatience politique à en imposer un des versants en refusant l’autre reflète notre propre impatience, et est totalement dérisoire et illusoire. Elle sert seulement de terrain de bataille qui justifie l’extériorisation de notre propre violence.
N’oubliez pas que cette bataille, qui peut dénégérer juqu’à l’extrème, au final profite toujours aux mêmes, car ils ont entendus ce message mais l’utilisent à leur profit... et se croient de ce fait supérieurs.
Ce message ne peut pas être utilisé ! Celui qui l’utilise perd tout car il perd sa connection avec lui-même, et passera toute sa vie à justifier ses actions. S’il y a un combat utile, il se passe à cet endroit précis, en soi-même, et c’est d’arrêter de lutter contre soi-même ou pour obtenir quelque chose. La connection avec soi-même génère ce qui est « juste », et celà ne peut être moralisé.
Bonne journée 