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Commentaire de Jean GABARD

sur Egalité hommes/femmes : une revendication sexiste ! ! !


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Jean GABARD Jean GABARD 20 décembre 2013 08:36

Pardonnez-moi de me citer mais il est nécessaire de donner des précisions sur la violence des hommes et sur la violence des femmes :


Aujourd’hui, les hommes n’arrivent pas davantage à ressentir la difficulté d’une femme à se donner physiquement, ni le cataclysme que représente pour elle la violence physique, mais, au moins, en écoutant les femmes qui en parlent, arrivent-ils à le concevoir. Ils essaient d’être moins pressés et moins brutaux. Tous n’y arrivent malheureusement pas encore, mais ils ont accepté une législation qui punit sévèrement le harcèlement et le viol.

  L’homme est maintenant davantage prêt à tenir compte de la spécificité féminine. Pourtant alors que de plus en plus d’hommes semblent ne plus vouloir inférioriser la femme, l’idéologie « féministe » égalitariste fait comme s’il n’y avait plus de fragilité structurelle chez la femme, (certaines féministes intégristes et maximalistes pour cette raison, refusent même la galanterie), comme chez l’homme. L’éventuelle fragilité des hommes ne supportant pas le regard ou les paroles sévères des femmes ne viendrait que de leur mauvaise éducation. La fragilité physique des femmes confondue avec leur souffrance psychique serait uniquement le résultat de l’éducation sexiste et des multiples agressions qu’elles ont subies. Cela leur donnerait d’ailleurs droit à réparation et justifierait leur propre agressivité. En toute bonne conscience, l’idéologie « féministe » peut ainsi approuver une législation unisexe (alors qu’elle est surtout faite pour protéger les femmes) qui sanctionne gravement, et à juste titre, la violence physique des hommes, mais qui par contre, libère les femmes de toute retenue envers les hommes. Elles se retrouvent sans limites, peuvent suivre leur nature et laisser aller leurs émotions. C’est même devenu une recommandation. Sophie de Hérédia, ne titrait-elle pas dans Cosmopolitan de septembre 2002 : « Cessez de contrôler vos émotions. Exprimez-vous ! Pour éviter le stress, la dépression, les ennuis de santé, il vaut mieux libérer de temps en temps la brute qui sommeille en nous, tant pis pour les dommages collatéraux ». Dans cette nouvelle jungle, l’agression de l’espèce mâle, si elle n’est pas physique, passe ainsi pour un incident secondaire.

p.72 Le féminisme et ses dérives Rendre un père à l’enfant-roi Les Editions de Paris Max Chaleil


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