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Accueil du site > Tribune Libre > Egalité hommes/femmes : une revendication sexiste ! ! !

Egalité hommes/femmes : une revendication sexiste ! ! !

L’égalité hommes/femmes semble tellement évidente dans des pays qui se veulent démocratiques, qu’être encore obligé de la revendiquer procure un sentiment de honte. Qui oserait s’opposer à ce qui apparaît comme la plus élémentaire des justices ?... Et pourtant, il se pourrait que ce mot d’ordre, partant d’une très belle intention ne soit pas seulement un malentendu, mais cache un nouveau sexisme !

Les inégalités créées par des discriminations sexistes, au cours de notre histoire ou encore aujourd’hui, rebutent le citoyen d’un pays moderne. Elles sont les traces d’une époque que nous souhaiterions révolue. Nous n’en voulons plus !

La culpabilité qu’elles engendrent encore chez tout démocrate a cependant tendance à nous aveugler et à faire rimer nos réactions, où la passion n’est pas absente, avec précipitation et confusion. Le caractère exaspérant de certaines distorsions rend en effet tout manque de parité totalement injuste et ce ne sont plus simplement les lois et les comportements sexistes que nous condamnons mais toute différence. Parce que les plus grands abus étaient souvent justifiés par la nature, toute inégalité dans les résultats ou dans les comportements devient aujourd’hui la conséquence du sexisme de l’homme dominant. Celle-ci devient alors inacceptable et toute personne éprise de progrès et de démocratie se doit de la combattre s’il ne veut pas être traité de « macho » et réactionnaire.

 

Il y a effectivement de très nombreuses injustices à éradiquer et il est vrai que de nombreuses inégalités dans les comportements et les résultats peuvent venir d’une construction sociale et de discriminations sexistes. Ce n’est cependant pas toujours le cas, même si les conclusions des Etudes de genre, que nous avons souvent intégrées et qui se veulent scientifiques veulent nous le faire croire (Ce que l’on appelle à tort la « Théorie du genre », n’est en fait qu’un postulat).

S’il est en effet évident que la nature ne suffit pas à expliquer les différences de comportements et de résultats, celle-ci n’est cependant pas neutre. Les sciences permettent aujourd’hui de mettre à jour l’influence des incontournables différences biologiques sur nos motivations et nos réactions. Inversement, il est totalement impossible de prouver que ces dernières ne dépendraient que de l’environnement social. Celui-ci joue certainement un rôle important mais il faut ajouter à l’influence indéniable du biologique, la structuration différente du psychisme qui intervient après la naissance et qui est indépendante de la culture. La genèse du psychisme est certes, difficile à prouver mais il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas la concevoir. En effet comment pourrait-il y avoir la même structuration chez une petite fille née d’une personne du même sexe et ayant un corps de femme et chez un petit garçon né d’une personne du sexe opposé, et ayant un corps d’homme, quand nous savons très bien que tout petit enfant, qu’il soit garçon ou fille, a pour référence première sa maman et que cette empreinte le marque toute sa vie ? Ce que certains semblent prendre pour un détail, aurait-il moins d’importance que le fait de proposer comme jouet, une poupée ou un camion ?

 

S’il est vrai qu’il y a encore énormément d’injustices à combattre et qu’il est nécessaire de s’y engager avec détermination, est-il cependant utile de les exagérer pour mobiliser les troupes ? Il n’est pas certain que cette guerre des sexes stérile améliore le « vivre ensemble » ! Il se pourrait même que cet égalitarisme exacerbé favorise la remontée du sexisme traditionnel des hommes envers les femmes et l’apparition d’un nouveau sexisme des femmes envers les hommes.

 

La différence des sexes plus encore que toute autre différence est difficile à accepter car elle nous empêche de comprendre l’autre, qui a ce que nous n’avons pas et nous fait douter de ce que nous sommes (1). La trouver anormale est un bon moyen de la mettre de côté et de nous sécuriser. N’est-ce pas ce que nous faisons en adoptant l’idéologie du genre et en disant que la différence de l’autre est uniquement le produit de l’injustice et de la construction sociale ? Alors que pendant des millénaires la différence féminine a été cultivée et dénigrée par l’homme, certains féministes en font aujourd’hui l’œuvre du patriarcat, valorisée à la fois comme victime résistante et pour ses qualités. Alors que la femme n’est plus jugée « incomplète », c’est l’homme qui apparait déviant soit parce qu’il serait « dominant » soit parce qu’il serait incapable de bien s’éduquer et de devenir, si ce n’est une femme, un troisième type suffisamment androgyne pour faire preuve des qualités, dites autrefois féminines, d’harmonie, de proximité, d’authenticité, de compassion, de sensibilité, de spontanéité, de lâcher prise, considérées comme la norme.

 

Le mal a changé de camp mais il y a, en fait, toujours infériorisation de la différence et ce nouveau sexisme est peut-être plus pervers encore. Alors que la nature était jugée responsable de l’infériorité de l’ensemble des femmes, c’est en effet l’individu homme qui est maintenant rendu coupable de son conditionnement et de son manque d’épanouissement. Ceci suffit à justifier sa mise à l’index par des personnes qui, en toute bonne conscience, comme des mères parfaites, attendent « la guérison de l’homme malade » (2) …

 

Il se peut en effet que l’homme se féminise encore davantage pour correspondre aux nouvelles valeurs modernes. Il se peut aussi que cet homme, qui « s’évapore » davantage qu’il ne se métamorphose, se sente de plus en plus mal à l’aise avec son identité d’homme et qu’il ait besoin de s’affirmer pour se sécuriser. Dans une société qui nie la différence au lieu de la gérer, « plus on vit dans l’uniforme plus on a besoin de lieu identitaire, plus on a besoin de se sentir entre soi » nous prévient Régis Debray. C’est aussi lorsque l’adolescent n’a pas de modèle d’homme suffisamment solide a imiter qu’il est obligé d’en inventer un et qu’il a alors tendance à caricaturer. Il ne faudrait pas alors oublier que parmi les caricatures de l’homme se trouve le nazi !

 

Le désir d’unité dans un ventre maternel est naturel. Vouloir le réaliser tient par contre de l’utopie et nous savons déjà où nous ont entrainé les rêves d’unité de race et d’unité de classe. Ne serait-il pas nécessaire d’être attentif à ne pas verser dans la quête d’unité de sexe en confondant les revendications d’égalité en droits, plus que légitimes, et le droit à une égalité hommes/femmes illusoire ?

 

(1) «  Le sexe en tant que différence est ce qui interdit radicalement à l’homme de s’enfermer dans l’image qu’il se fait de lui-même. » Denis Vasse  La chair envisagée, Seuil, 1988, p 297.

(2) « Vers la guérison de l’homme malade », deuxième partie de « XY de l’identité masculine » Elisabeth Badinter

 

Jean GABARD  auteur de :

« Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi »

Les Editions de Paris Max Chaleil, nov 2011. 

 http://www.jeangabard.com     http://blogdejeangabard.hautetfort.com

 


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35 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 19 décembre 2013 13:07
    La femme possède une paire de chromosomes sexuels XX....l’homme possède une paire de chromosomes sexuels XY...Sur le plan de la génétique :
    la femme possède une paire de chromosomes sexuels XX.
    l’homme possède une paire de chromosomes sexuels XY ;
    Certains rares individus sont munis d’un génotype sexuel différent :
    syndrome de Turner : XO (phénotype féminin)
    syndrome de Klinefelter : XXY (phénotype masculin)
    d’autres variations sont plus rares encore : XYY, XXX, XXXY, XXXXY.....et ce n’est pas fini (comme la pub)...En fait l’égalité du départ à l’arrivée n’existe pas...il me semble.. ?

    • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 14:10

      L’égalité n’existe pas. Et c’est pour cela que l’égalité en droits est indispensable !


      • claude-michel claude-michel 19 décembre 2013 14:25

        Par Jean GABARD....L’égalité en droit.. ?...une utopie..un doux rêve..Tout est fait pour qu’elle n’existe pas...ni avant..ni pendant..ni à l’avenir..Citez moi un parti politique qui voudrait de l’égalité en droit..dans la réalité pas en promesse.. ?


      • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 14:53


        L’égalité en droits est maintenant inscrite dans la Constitution et il faut effectivement que les lois soient appliquées.

        Une utopie ? Oui, comme la démocratie cela reste un idéal !
        Mais il n’est pas interdit d’avoir le projet de le faire avancer ...

        • Piotrek Piotrek 19 décembre 2013 15:00

          D’accord avec claude-michel

          Vouloir l’égalité est utopiste et contre-productif pour un nombre de raisons inclaculables.

          Lutter contre les verrous qui empèchent les femmes d’atteindre le même poste que les hommes (ou encore mieux : les dépasser) c’est plus pratique et plus réaliste.

          Je suis pas pour l’égalité, je suis pour que le ou la meilleure atteigne sa position optimale en fonction de ses qualités requises pour la position, sans jugement sur les qualités qui sont totalement étrangères à la position quelles qu’elles soient : sexe, race, religion, orientation sexuelle....

          Demander la parité est simple (et c’est surtout un argument éléctoral) mais c’est totalement ubuesque.


          • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 15:17

            L’égalité n’est pas possible. L’égalité en droits devrait être respectée et cela reste un idéal. La parité ? Il est possible d’en souhaiter davantage mais quand elle est exigée, cela devient du sexisme !


            "  L’idéologie machiste qui a profité des règles de vie différentes suivant le sexe pour inférioriser la femme a décliné. Prétendant combattre le sexisme, « comportement de ceux qui considèrent différemment les hommes et les femmes », l’idéologie « féministe », devenue dominante, semble vouloir l’égalité et supprimer toute idée d’infériorité d’un sexe sur l’autre. S’adressant à des « identités identiques », elle n’a cependant pas seulement remis en cause le détournement de règles mais les règles elles-mêmes. Ainsi, prétextant l’existence chez les deux sexes d’un « anima » et d’un « animus » et entrant dans un processus d’indifférenciation, elle demande aux  hommes et aux femmes d’avoir des comportements semblables. Ceux-ci doivent correspondre aux nouvelles normes mises en valeur par l’idéologie féministe. Ainsi les hommes qui agissent, pensent et ressentent autrement que les femmes peuvent être déconsidérés. L’homme qui se démarque trop n’est pas jugé inférieur mais défaillant."

            p.77 Le féminisme et ses dérives Rendre un père à l’enfant-roi



          • Piotrek Piotrek 19 décembre 2013 15:52

            Oui et non.

            En fait je suis d’accord avec vous : il existe 51% de femmes en France contre 49% d’hommes, il est statistiquement juste que si tout était représentatif on se retrouverait avec la même parité dans tous les postes de décisions.

            Mais cette représentativité statistique n’est possible que si les postes à pourvoir ont un pool de candidats paritaire. Or c’est rarement le cas.

            Si dans le pool de candidats il y a 20% de femmes, demander une parité dans les postes à pourvoi n’est plus aussi légitime...

            Le vrai travail de la parité c’est d’amener les candidats à la parité, pas tant les postes à parité. C’est un travail de fond, long et compliqué, et donc c’est pas très vendable éléctoralement.

            Vouloir la parité à tout prix sans considérer les candidats, risque de donner des situations ubuesques du genre « il faut garder Christine Lagarde au FMI car il n’y a pas de candidate adéquate et il faut respecter la parité »


          • Graffias Graffias 19 décembre 2013 15:46

            Bonjour

            Maintenant que les filles sont éduquées comme des garçons et qu’elles croient dur comme fer qu’aucune femme avant elles n’a été epanouie elles sont maintenant egales avec l’homme dans le travail, la précarité financière et affective et la misère. 
            Alors les femmes heureuses ? Laissons leur la parole.


            • Jean-Philippe 19 décembre 2013 15:54

              Bonjour,

              "...tout petit enfant, qu’il soit garçon ou fille, a pour référence première sa maman et que cette empreinte le marque toute sa vie ?"

              Attention l’auteur, l’empreinte, telle que mise en évidence par Konrad Lorenz sur ses oies, n’existe plus, au moins sous une forme aussi flagrante, chez homo sapiens sapiens.

              Il y a tout lieu de penser que notre génome a introduit de la souplesse, de ce coté là aussi.
              En fait, il est possible que la fixation se produise plus lentement et tardivement, ou du moins plus progressivement. Peut être tout simplement parce que le petit d’Homme nait à un degré d’autonomie bien moins avancé que le petit d’oie. Donc peut-être à lier avec le degré d’efficacité des sens du petit d’Homme à la naissance. Bien que l’olfactif soit à peu près opérationnel, il n’est pas évident qu’il suffise à lui seul à une telle fixation.
              De ce que j’ai pu en observer, c’est même douteux.

              Non, la différence biologique, elle réside avant tout dans les hormones, lesquelles influencent les comportements. Après, certains mécanismes, comme le fait que nous soyons portés à utiliser nos points forts (Pavlov !), poussent à une différentiation comportementale, par exemple par le fait que nous disposions d’un rapport graisse/muscle différent.

              Si ces inégalités biologiques sont aujourd’hui remises en cause, c’est surtout parce que nos mode de vie ont évolué, en particulier sur le plan de la mécanisation automotrice, tendant à rendre moins importante cette différence de musculation.

              Mais compte tenu de l’évidente équivalence de nos performances intellectuelles, l’égalité en droit est une bonne chose, pour autant qu’elle soit bien placée et comprise, afin de ne pas entraîner d’effets pervers.

              Car l’égalité est un concept idiot entre sexes d’une même espèce : c’est de complémentarité qu’il s’agit, c’est en tout cas indéniable en matière de reproduction, et cela peut à bon escient s’étendre bien au-delà.

              Ne pas préciser qu’il s’agit d’une égalité en droit revient d’après moi à dire une grosse bêtise.


              • nemotyrannus nemotyrannus 19 décembre 2013 16:24

                Non, la différence biologique, elle réside avant tout dans les hormones, lesquelles influencent les comportements. Après, certains mécanismes, comme le fait que nous soyons portés à utiliser nos points forts (Pavlov !), poussent à une différentiation comportementale, par exemple par le fait que nous disposions d’un rapport graisse/muscle différent.


                Oui et non.
                Le comportemental pourrait aussi s’inviter en nous , non ?

                Hop , grossièrement , un contexte favorise la présence de tels ou tels individus , c’est eux qui se reproduisent et transmettent le caractère qui les a favorisés à leurs descendants.
                Mais , si jamais les temps changent , si jamais ce caractère n’est plus justifié ou accepté par le contexte , on fait quoi ?

                On continue à dire que c’est naturel et qu’il n’y a pas de différence , que chercher est inutile , le tout en traîtant de déviants , d’anormaux , de femmelettes ou de je ne sais quoi tous ceux qui s’écartent du schéma ?


              • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 16:29

                L’empreinte de la maman marque toute sa vie l’inconscient de l’humain. C’est pour cela que nous sommes tous (hommes et femmes) fascinés par La femme (c.a.d. par le fantasme de la femme) 

              • Jean-Philippe 19 décembre 2013 17:06

                @Jean Gabard, dire : l’empreinte de la maman, sans préciser de ce dont vous parlez n’a tout simplement pas de sens.
                Nous vivons tous avec une représentation de la femme, mais chacun la notre, et tous avec une représentation d’une mère, mais pas la même !
                Quand à savoir les associations instinctives qui y sont attachées, c’est tout aussi variable.

                Mon cas éclaire bien le phénomène : ma fille n’a pu prendre contact avec sa mère que plusieurs jours après sa naissance, et celle-ci n’a pu s’en occuper que plusieurs semaines après la naissance, pour des raisons impératives de santé.
                J’ai donc de fait été le nourrisseur de l’enfant, et c’est moi qui m’en suis principalement occupé toute sa petite enfance. Ma fille dispose bien de représentations relatives à un père et une mère.
                Simplement, les associations instinctives associées à ses représentations sont chez elles bien différentes du standard. Ce n’est pas sa mère qui dispose de l’aptitude principale à la rassurer, c’est moi ! Et d’ailleurs, c’est moi qui me réveille la nuit en cas de pleurs de sa part, et pas ma femme !
                Ne confondez pas les standards (la norme) et le fonctionnement biologique. Ce sont deux choses différentes.


              • CASS. CASS. 19 décembre 2013 19:24

                pff déjà il faudrait que les bourgeoises féministes acceptent que les femmes du peuple ne sont pas des objets à exploiter aux service de leurs intérêts.


              • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 23:28

                Il y a une représentation de la femme qui vient de la culture et une autre qui vient du fait que nous sommes tous nés d’une femme (et ceci est indépendant de la culture)

              • Graffias Graffias 19 décembre 2013 16:00

                J’ai oublié d’ajouter que plus on parle des droits des femmes moins l’humanité n’en a. Parler d’égalité des droits entre hommes et femmes c’est oublier tous les droits que les français ont perdus entre temps. C’est comme parler du sexe des anges pendant que contantinople est assiégée. Un debat pour en oublier un autre.



                • marmor 19 décembre 2013 18:07

                  La femme a toujours fait peur aux hommes, qui la savent bien superieure à eux dans tous les domaines, hormis le physique. L’église qui avait bien compris celà s’est évertué à l’ecarter et la diaboliser, afin de l’empêcher d’exercer ses talents. Ca date depuis la nuit des temps et ce n’est pas prêt de changer, malgré quelques balbutiements.


                  • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 23:24

                    Ce n’est pas la femme qui fait peur aux hommes mais le fantasme de la femme toute-puissante.

                    Mais cette vision de la femme toute-puissante n’est qu’un fantasme partagée par les hommes et par les femmes ...

                    Dire que la femme est supérieure à l’homme ou dire l’inverse est toujours le refus d’accepter la différence qui entraîne le sexisme

                  • nemotyrannus nemotyrannus 19 décembre 2013 21:10
                    Peur ?

                    N’importe quoi...
                    Ca c’est le discours Fem. Rad , irrationnel et basé sur les délires new-age , donc à combattre.

                    • Prudence Gayant Prudence Gayant 19 décembre 2013 21:57

                      Bonsoir Jean Gabard

                      Avez-vous seulement conscience qu’avec votre article vous avez fait aujourd’hui une peine immense à Hommelibre, celui qui écrit continuellement sur le féminisme sur AV ?
                      Les hommes naissent libres et égaux en droits etc etc. J’ai lu la copie de l’original de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen écrite par ce cher Robespierre. Je suis pratiquement certaine que ce bon Maximilien n’ a composé ce texte que pour les hommes. Il faut lire également ses autres écrits pour se rendre compte que les femmes n’étaient pas comprises dans le lot.
                      Mais aujourd’hui je lis votre article et enfin un homme sur AV a autre chose à raconter que les sempiternelles violences des femmes sur cette pauvre chose qu’est l’homme !
                      Si je n’étais pas si loin, je vous inviterais à partager un café et l’addition également.


                      • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 23:18

                        La Déclaration des Droits de l’Homme qui compte aujourd’hui est celle de 1948 !


                        Si l’on parle, et il y a des raisons de le faire, de la violence des hommes envers les femmes, il me semble aussi normal de parler de la violence des femmes envers les hommes.

                        Ce ne sont pas les chiffres des délits qui comptent mais la gravité de la violence. Et la gravité de la violence physique et psychique n’est pas la même pour la femme et pour l’homme (car sur ce point aussi il y a des différences)

                        Merci de l’invitation pour le café

                      • Prudence Gayant Prudence Gayant 20 décembre 2013 20:38

                        M. Gabard,

                        Il aurait été plus convenable que les hommes qui obstinément veulent persuader les femmes que l’Homme comprend les deux genres, d’inventer soit un nouveau mot soit deux.
                        Homme ou homme pour les femmes c’est pareil. Mais étant homme et Homme vous ne comprenez pas nos points de vue à ce sujet.
                        La déclaration des droits de l’homme a commencé à la révolution française et à lire l’histoire de France qui a suivi, la déclaration de 1948 n’a pas divergé pour une lettre.
                        Un Homme est un homme et une Femme est une femme. 
                        Puisque vous êtes pour l’égalité des droits, choisissons la déclaration des droits des Femmes pour définir les deux genres. Y voyez-vous un inconvénient ?
                        Pour le café, je préfère cerner vos intentions avant de m’aventurer à partager une addition.

                      • Jean GABARD Jean GABARD 21 décembre 2013 00:23

                        La Déclaration de 1948 est faite pour les hommes et pour les femmes. Il est possible de l’appeler Déclaration des Droits des hommes et des femmes. Cela ne me dérange pas.

                        Pourquoi lorsque l’on revendique aussi fort l’égalité, vouloir toujours opposer les hommes et les femmes ?

                        Ce n’est pas parce que la différence a servi pendant des millénaires à inférioriser la femme que cela est inévitable.

                        La différence ne veut pas dire supériorité ou infériorité

                        Si vous m’invitez à partager un café et si je paie l’addition, y aurait-il un(e) « supérieur(e) » et un(e) « inférieur(e) » ? N’y aurait-il pas simplement deux personnes différentes qui pourraient passer un bon moment ensemble ?

                      • Prudence Gayant Prudence Gayant 22 décembre 2013 20:43

                        La déclaration des droits de l’humain déplaît souverainement aux pays qui considèrent la femme comme un être inférieur et n’adhèrent donc pas à cette déclaration. Nous raisonnons en occidentaux. 

                        Il m’est arrivé de payer une addition car la personne en face de moi n’en avait pas toujours les moyens. Je n’y ai jamais vu de supérieur ou d’inférieur. 
                        Les réactions sont épidermiques assez souvent. 

                      • Jean GABARD Jean GABARD 22 décembre 2013 23:29


                        Ce serait beaucoup mieux si on essayait de raisonner non pas avec son ventre mais avec sa tête !

                      • Jean GABARD Jean GABARD 23 décembre 2013 00:10

                         Un blog à visiter et un article « Une femme tous les trois jours » à lire attentivement pour juger de la réalité des violences faites aux femmes  :  http://stephane-beau.blogspot.fr/


                      • Antoine 19 décembre 2013 23:26

                        Pour de l’égalité, c’est de l’égalité ! En cas de relations sexuelles, l’homme ne peut être qu’un violeur et la femme une victime, même si elle redemande...


                        • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 23:30

                          C’est ce que disent certaines féministes (les extrémistes) mais heureusement pas toutes !

                        • Antoine 20 décembre 2013 01:15

                          Soit mais c’est quand même cette débilité importée qui va nous être imposée par une clique non moins débile.


                        • Jean GABARD Jean GABARD 20 décembre 2013 08:36

                          Pardonnez-moi de me citer mais il est nécessaire de donner des précisions sur la violence des hommes et sur la violence des femmes :


                          Aujourd’hui, les hommes n’arrivent pas davantage à ressentir la difficulté d’une femme à se donner physiquement, ni le cataclysme que représente pour elle la violence physique, mais, au moins, en écoutant les femmes qui en parlent, arrivent-ils à le concevoir. Ils essaient d’être moins pressés et moins brutaux. Tous n’y arrivent malheureusement pas encore, mais ils ont accepté une législation qui punit sévèrement le harcèlement et le viol.

                            L’homme est maintenant davantage prêt à tenir compte de la spécificité féminine. Pourtant alors que de plus en plus d’hommes semblent ne plus vouloir inférioriser la femme, l’idéologie « féministe » égalitariste fait comme s’il n’y avait plus de fragilité structurelle chez la femme, (certaines féministes intégristes et maximalistes pour cette raison, refusent même la galanterie), comme chez l’homme. L’éventuelle fragilité des hommes ne supportant pas le regard ou les paroles sévères des femmes ne viendrait que de leur mauvaise éducation. La fragilité physique des femmes confondue avec leur souffrance psychique serait uniquement le résultat de l’éducation sexiste et des multiples agressions qu’elles ont subies. Cela leur donnerait d’ailleurs droit à réparation et justifierait leur propre agressivité. En toute bonne conscience, l’idéologie « féministe » peut ainsi approuver une législation unisexe (alors qu’elle est surtout faite pour protéger les femmes) qui sanctionne gravement, et à juste titre, la violence physique des hommes, mais qui par contre, libère les femmes de toute retenue envers les hommes. Elles se retrouvent sans limites, peuvent suivre leur nature et laisser aller leurs émotions. C’est même devenu une recommandation. Sophie de Hérédia, ne titrait-elle pas dans Cosmopolitan de septembre 2002 : « Cessez de contrôler vos émotions. Exprimez-vous ! Pour éviter le stress, la dépression, les ennuis de santé, il vaut mieux libérer de temps en temps la brute qui sommeille en nous, tant pis pour les dommages collatéraux ». Dans cette nouvelle jungle, l’agression de l’espèce mâle, si elle n’est pas physique, passe ainsi pour un incident secondaire.

                          p.72 Le féminisme et ses dérives Rendre un père à l’enfant-roi Les Editions de Paris Max Chaleil


                          • Prudence Gayant Prudence Gayant 22 décembre 2013 20:51

                            « Pourtant alors que de plus en plus d’hommes semblent ne plus vouloir inférioriser la femme.... »

                            « L’homme est maintenant davantage prêt à tenir compte de la spécificité féminine. »



                            Faut-il en rire faut-il en pleurer ?

                            Rien n’est encore acquis aux femmes ! c’est du pain béni pour les machos qui vous lisent.

                          • Jean GABARD Jean GABARD 22 décembre 2013 23:24

                            Je n’ai pas dit que c’était acquis mais que les hommes étaient « DAVANTAGE PRETS A »...
                             Il est difficile de nier le progrès réalisé depuis le début du XXème siècle ... 
                            Certes il y a encore (et beaucoup trop) des hommes se comportant comme des machos mais ils sont moins nombreux qu’avant.

                            Le risque, si nous continuons à dénier la différence des sexes, est que nos enfants deviennent des « machos » et des « fachos »

                          • Jean GABARD Jean GABARD 22 décembre 2013 23:32


                            « C’est aussi lorsque l’adolescent n’a pas de modèle d’homme suffisamment solide a imiter qu’il est obligé d’en inventer un et qu’il a alors tendance à caricaturer. Il ne faudrait pas alors oublier que parmi les caricatures de l’homme se trouve le nazi ! »

                          • ecolittoral ecolittoral 20 décembre 2013 11:14

                            Qu’ils sont chiants ces machos et ces féministes !!!!
                            On vient d’inventer le ministère du droit des femmes.
                            Ou est le ministère du droit des hommes ?
                            Et puis, à bien réflechir, pourquoi pas un ministère du droit des jeunes et un pour les vieux, et un pour les chomeurs et un pour....
                            Désolé mais aujourd’hui, il faut choisir son camp faute d’avoir le droit d’être citoyen.
                            Je lutte désormais pour le droit des hommes.
                            Hier, je trouvais calamiteux les outrages fait aux femmes.
                            Aujourd’hui ? Qu’elles aillent se faire voir... au ministre du droit des femmes !!!


                            • soi même 20 décembre 2013 11:27

                              Votre questionnement est justifier, sous cette revendication qui est légitime vis à vis de l’égalité des droits n’est plus valable sous d’autre point de vue en autre physiologique.
                              A moins qu’il est une volonté délibérer de transformer la femme en des kolkhoziennes du travail ?


                              • Jean GABARD Jean GABARD 20 décembre 2013 14:17

                                   » Les jugements et les comportements de certains « féministes » peuvent être aussi intolérants que le sont ceux de certains machos et, dans ce monde où « le divers décroît », s’il y a égalité homme-femme, c’est malheureusement dans leur capacité mutuelle à faire du racisme et du sexisme. La seule différence entre les deux sexismes tient au fait que le sexisme des hommes est maintenant condamnable et condamné alors que le « sexisme » de l’idéologie « féministe » est devenu la norme. " JG Extrait p.79





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