Quel contresens total ! Avant le christianisme, toutes les sociétés sont totalisantes.
Le politique, l’État, quand il y en a un, la vie, les fêtes, le pouvoir, l’origines du sens sont complétement interpénétrés de façon fusionnelle.

Tu n’as pas le choix, d’aller a une fête ou non. La seule remise en cause du pouvoir c’est de tuer le monarque de droit divin avec tous les risques que cela comporte si ce meurtre n’est pas assez ritualise. Ce que tu es, est prédétermine par le social, par l’État, a presque 100%.
Le christianisme fait progressivement refluer le sacré jusqu’à sa plus simple expression. Un rapport personnel mal définit entre l’homme et son créateur a travers un homme, Jésus Christ.
Le premier, il proclame qu’il n’y a pas de juifs, pas de goy, pas d’homme, pas de femmes, pas de « genre »....pas de « communauté ». etc..
On voit des gens citer l’apôtre Paul, quand il dit qu’il vaut mieux que la femme ne pose pas de question a l’assemblée si elle n’a pas compris, mais c’est parce qu’ils oublient qu’a l’époque, une femme musulmane contemporaine voilée serait passée pour une pétroleuse. Qu’une femme participe a une assemblée publique ! Et si en plus elle parle. On te fait fermer pour cause de proxénétisme et on sanctionne le client....

C’est bien pour cela qu’il est la seule source possible d’une vraie laïcité.

Noël, c’est typique, c’est le triomphe de l’impuissance absolue et parfaitement humaine.
Et le christianisme a en quelque sorte « baptise » cette célébration du solstice, comme progressivement toutes les institutions totalisantes.

L’auteur a raison. L’État, surtout dans des sociétés comme la notre, reste la seule institution qui répugne a se dépouiller de son sacre. C’est bien pour cela qu’on y voit fleurir les religions de type gnosticisme socialisant et qu’il est, avec ses personnels, en tendance, agressif a l’égard du religieux non étatique.
Longtemps, il a voulu s’approprier le sacre en contrôlant les églises. Elles lui ont échappé. Cela a commence avec la reforme protestante.
Désormais, il cherche a les extirper de la société civile.
Mais c’est une tentative vouée a l’échec. Non pas parce que les églises seraient « saintes » mais parce que le message évangélique est a l’œuvre même a l’intérieur de l’État. Même ses thuriféraires les plus obscurantistes ont du mal croire sincèrement qu’une ligne d’autobus serait éthiquement supérieure au motif que l’autobus est conduit par un agent a statut public.
On le voit aussi avec les juges genre SM qui veulent toujours que des principe de bien et de mal intangibles mais gérés par eux, soient supérieurs a la loi. Il sont en cela parfaitement semblables aux juges laiques ou pseudoreligieux qui brulaient des gens qu’ils convainquaient de sorcelleries contre les commandement de l’église qui a toujours proclamé avec fermeté et constance, que la sorcellerie n’existait pas....
Les tentatives des commensaux de l’État de reconstituer du sacré, du « lien social » de remettre les gens dans des cases , genres, groupes, etc.. ne peuvent que retarder le mouvement de vraie sécularisation chrétienne qui se poursuit depuis 2 000 ans.

Les lumières du christianisme auront raison de l’obscurantisme social-étatique....