Chère alinea,
Quel texte vrai !
Chaque mot, chaque phrase a résonné en moi et a trouvé une voie libre de tout doute, un son et une musique que mon être et mon âme partagent.
Comme vos observations sont justes !
J’ai du mal à extirper de votre texte une phrase plus juste que les autres, pourtant, celle-ci :
« Et puis, cette espèce de souffrance ne se partage pas, elle est indicible ; l’homme brisé, même revenu de camps, ne trouve guère d’oreille pour l’entendre, du reste il n’a rien à dire et c’est ce qui étonne et c’est ce qui effraie. »
me paraît la plus universelle.
Non seulement cette souffrance ne se partage pas, mais elle agace les autres, ceux qui ne la comprennent pas. Pensons, par exemple, aux combattants du Vietnam, revenus de cet enfer, et qui ont été marginalisés au sein même de ceux pour qui ils étaient allés combattre... Et il y a bien d’autres exemples de par le monde...
Autre chose alinea, c’est Noël avec sa liesse « obligatoire » et je ne sais pas pourquoi, durant cette période, je souffre plus que de coutume. Le « ciel » m’en veut sans doute... Alors, vous n’êtes pas seule. Ceux qui vous comprennent et vous ressentent sont là, tout près.
Bisous. Danielle.