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Accueil du site > Tribune Libre > Conclure puis introduire

Conclure puis introduire

JPEGJ'ai appris beaucoup de choses au cours de ces presque quatre ans d'oppression mais des choses qu'il n'est pas utile de savoir si l'on est engagé dans un processus d'individuation.

Apprendre par les faits et de la bouche de son propre avocat que la Cour d'Appel n'existe que pour doubler les peines servies en première instance, même si l'on apporte les preuves de son innocence, n'est pas un apprentissage qui nous grandit ; au contraire, du même ordre que quelques mois pour ne pas dire quelques années en prison vous poussent à l'extrémisme , ce genre de savoir vous pousse à la marginalité.

Apprendre que la Justice ne table pas sur les lois mais se laisse convaincre par les dires d'un pervers narcissique, non plus.

Apprendre à ses dépends que seule la justice de classe opère, non plus. Et si je parle de classe sociale, je ne parle pas de nantis ou de gens de pouvoir face au péquin, ça tout le monde le sait depuis longtemps, mais d'une classe d'asservis, de dociles opposée à des hommes libres ! Ce qui pourtant figure, on nous le rappelle volontiers, aux frontons de nos établissements. Car il est bien évident que toute cette affaire , qui n'avait aucun lieu d'être, n'est que le fruit d'une haine et d'un mépris social de la part d'une personne classée « petit homme » par Wilhem Reich, qui n'a pas supporté qu'une pauvre ne se couche pas sous son autorité, qu'une pauvre lui tienne tête et ne soit pas impressionnée par ses menaces, qu'une pauvre possède la même maison qu'elle !! La souffrance que cette réalité lui a infligée, l'a contrainte à toutes ces démarches pendant toutes ces années ; c'est dire si cela lui était intolérable.

Du déni à me reconnaître propriétaire aux yeux des autres et m'appeler toujours locataire, de ses tentatives piteuses de décrire sa maison comme plus grande que la mienne, même à la barre, en affirmant que j'en convenais, et que, du coup, elle méritait « plus de cour » en dépit de tous les actes de propriété, à toutes ses plaintes larmoyantes et mensongères à propos de son impossibilité d'y vivre en pareilles circonstances, Christine T. offrait la vérité à la tribune, sans que celle-ci y soit décryptée, par des ignorants.

L'ignorance ; l'ignorance de la loi du Code Civil chez un juge au pénal ; l'ignorance de toutes les lois dirigeant les relations humaines, l'ignorance des névroses, des psychoses, des situations pourtant banales, l'ignorance alliée à la mauvaise volonté, la mauvaise foi, l'incompétence, la désinvolture ont fait de ce procès un concentré, une caricature de justice.

Tous ces acquis sur les dessous d'une administration qui a bonne mine mais qui cache la plus vulgaire médiocrité alors qu'elle n'affiche pas des coutumes de corruption n'est d'aucun apport si on n'y peut rien.

Tout est à revoir, en commençant par l'éducation et la formation des magistrats. Le corporatisme. Le pouvoir et ses abus, même involontaires. La négligence par omission acquise de la moindre trace d'humanité. Le travail fait à la va vite- fait que l'on retrouve également en médecine allopathique- sur des cas jugés inintéressants, banals, bénins.

Le grande souffrance de milliers de nos concitoyens, souffrance non seulement anonyme mais délibérément tue, occultée parce que méprisée, niée, que l'on ne daigne même pas entendre ni bien sûr reconnaître, est un fait de société jamais pris en compte. De l'innocent incarcéré sur dénonciation calomnieuse qui, des années plus tard libéré sur aveu de l'accusateur – souvent accusatrice d'ailleurs, surtout dans les cas de viol – qui voit la personne cause de son anéantissement s'en tirer à bon compte , au petit vieux qui s'est rendu malade d'être harcelé par un voisin, un patron, les désastres sont infinis, jamais dévoilés parce qu'ils ne sont pas photogéniques. On ne parle que de crimes grandioses de monstruosité ou de complexité, on ne parle que de sommes détournées, d'usages de faux, d'abus de confiance... dans les hautes sphères de la société où tout se règle par chèque, sans souffrance aucune ; ce sont des usines à scandales, pour vendre du papier et s'exclamer les commères.

C'est un temps volé d'abord, dont il ne reste rien, des années prises, en vol, comme ça, pour rien car s'il est long à vivre à force d'être douloureux , il est vidé de sens, ne s'inscrit nulle part, ne participe plus de la destinée, s'étiole, se retire, et, se retournant des années plus tard, il ne reste que des cheveux blanchis mais rien, parce que la torture a tout mangé. Et selon qui l'on est, le mal écorche à vif, ronge ou tanne un cuir épais. Alors la moindre familiarité avec l'histoire ravive, se perd ou rebondit. A fabriquer la chimie pour faire semblant encore, le corps s'épuise, la vie se happe dans un effort désespéré.

Le fait pourtant incontournable que l'on rend violent et haineux un être que l'on a brisé, qu'il devient prêt à tout s'il a l'énergie, n'empêche d'aucune manière les magistrats et toute leur machinerie de casser à tour de bras. Et que ceux que l'on mène au bout du rouleau plus vite que la nature, ceux-là sont si misérables qu'il vaut mieux les cacher. Il ne font même pas honte ni pitié, ils font horreur ; image répulsion de toute sa misère en l'homme, d'une fragilité tombée en quenouille et qui ne rappelle à l'ordre l'homme ordinaire qui fuit les repoussoirs que pour se mirer, lui, de pied en cap, dans des tains déformants.

Ils sont laissés pour compte ces milliers de gens qui sont devenus gris et secs dans leur cœur, victimes d'autres cinglés qui manipulent pour exister. L'éternelle roue du bourreau et de la victime, du maître et du serviteur, de l'innocent et du coupable, tout ça déchiqueté en sortant de l'essoreuse que de prétentieux prélats activent en bavardant.

Je me demande pourquoi il n'y a pas d'attentats contre les Palais de Justice, pourtant belles cibles ; ils n'ont vraiment rien dans la tête les terroristes. Car ce qui se niche dans le ventricule gauche d'un cœur d'injustifié, c'est la haine. La haine sociale, à tout va à la cantonade, non même plus la méfiance mais le rejet. Plus aucune tendresse n'est à espérer, plus de compassion, plus de générosité ni de disponibilité, tant que la blessure ne sera pas guérie. Il se refermera puis sera oublié, les autres ayant d'autres chats à fouetter que d'essayer de décoincer un aigri plein de piquants. En société il faut aller bien ou faire bonne apparence, le fond n'intéresse personne, le fond est toujours de miasmes et de pourriture rempli.

Et puis, cette espèce de souffrance ne se partage pas, elle est indicible ; l'homme brisé, même revenu de camps, ne trouve guère d'oreille pour l'entendre, du reste il n'a rien à dire et c'est ce qui étonne et c'est ce qui effraie.

Dans la souffrance ordinaire causée par la jalousie et la volonté destructrice, amplifiée par l'indifférence, celle des hommes de bois, tout aussi indicible, issue de la même veine, moins la menace de mort plus la solitude, les autres préfèrent s'en tenir à un silence qui ne cacherait rien, l'être comme avant ; qui n'a pas ses soucis ?

Alors bien sûr, il y a une autre voie.

Je ne prétends pas ici représenter tous ceux qui ont été victimes de la justice et qui se sont tus ; peut-être ceux qui se sont marginalisés par impossibilité morale de s'intégrer, de jouer le jeu absurde et mortifère que nous impose la société, ou par une incapacité psychique, une trop grande sensibilité, une fragilité, de celle que l'on a reçue dans son berceau par manque d'amour, par abandon ou tout autre traumatisme déterminant.

Se marginaliser n'est pas un choix dont les conséquences sont incluses ; comme pour tout le monde, les aléas de la vie, s'accumulant au fil du temps, nous obligent à y faire face, avec ce que l'on est. Depuis toujours la société, en ceci très proche de n'importe quelle organisation sociale dans le règne animal, exclue la différence, malgré une apparente bonne volonté de vouloir protéger la liberté de chacun et protéger les plus faibles. En réalité, il n'en est rien : les plus faibles sont laminés, et c'est bien normal ! La loi de la facilité est une des lois fondamentales de la Nature où l'on ne s'attaque aux forts que si on l'est soi-même et qu'on en revendique le statut. Depuis tous temps donc, la sorcière fut brûlée, et il faut voir que la sorcière ne fut pas cette femme maléfique et impie mais bien une femme libre, proche de sa nature sauvage, proche de la Nature et qui connaissait les plantes, les remèdes, dont le savoir et la puissance ne pouvaient être détruits que par la violence, le châtiment, la mort.

Quand Reich parle du « Meurtre du Christ », il ne dit pas autre chose que l'assassinat de la vie par les « Petit(s) Homme(s) » ; la cuirasse du petit homme qui l'étouffe et donne toute sa place à la mort en lui, ne supporte pas la lumière qui l'agresse.

Clarissa Pinkola Estes ne dit pas autre chose non plus quand elle écrit :

« Bon, dit le Diable, si je te dépouille de ta couche de civilisation, je vais peut-être pouvoir m'emparer à jamais de ta vie. »

elle continue :

« Par ces proscriptions, il tente de l'affaiblir, de l'avilir. Il croit qu'en faisant d'elle une personne sale, il va la dépouiller d'elle-même. Mais c'est le contraire qui se passe, car la femme de boue est aimée de la Femme Sauvage et bénéficie de sa protection. Apparemment, le prédateur ne comprend pas que ses interdictions ne font que la rendre plus proche de sa nature sauvage, avec toute sa puissance. »

Le mythe du Vampire n'est rien d'autre lui aussi : se nourrir de l'autre en le tuant. Pour nous éloigner de sa signification profonde, on le relègue au genre « science-fiction », oublieux au passage que la fiction est un produit de l'Homme et que son imaginaire en la matière reste inchangé, tandis qu'imager et personnifier le mythe nous protégera de ses leçons.

Partie intégrante de la psyché humaine, cette rengaine nous est chantée depuis la nuit des temps ; ce qui n'ôte en rien la force destructrice du Diable, mais qui donne dans le même temps le chemin qui le détourne. Seulement, il faut accepter la leçon, il faut accepter d'aller au bout de soi-même et comme l'explique Jung dans sa « Psychologie et Alchimie », la transmutation- le processus d'individuation- ne se fait jamais sans souffrance. Notre naissance elle-même passe par cette épreuve initiatique ; du reste, le fait de vouloir l'effacer de nos jours, avec des produits chimiques, n'est, j'en suis sûre, pas exempte de terribles conséquences.

Il n'y a donc rien d'étonnant ni de neuf dans cette volonté destructrice de certains, ni dans l'accompagnement, l'aide, que lui porte le pouvoir social. Hier l'Église, aujourd'hui la Loi séculière et ses serviteurs qui n'ont rien d'autre à faire, eux-mêmes enlisés dans ce cercle vicieux.

Ainsi, se replaçant dans des horizons plus ouverts, la victime traitée de coupable par le pouvoir séculier, a toutes les chances de comprendre le processus, en dénouer les fils et s'en libérer.

La Nature elle-même fait mourir les végétaux, puis pourrir puis geler avant qu'un autre cycle puisse recommencer. Rien ne peut grandir sans cette mutation, cette transmutation, la Mort, la Renaissance, prises au pied de la lettre pendant deux mille ans, faisant miroiter que l'abandon de soi à sa condition terrestre ouvrirait les portes d'un paradis, imaginaire.

Chez l'être humain, le dépouillement d'un état ancien rend possible la pénétration de la Vie dans son âme ainsi libérée. Une cuirasse trop épaisse de complexes ou de peur rend, naturellement, ce processus difficile, impossible parfois ; alors il y a névrose, psychose ou somatisation. Aucune des maladies qui nous atteint actuellement n'a une autre origine.

Le Diable lui-même, dans sa prison, ne s'en sortira pas ; le Vampire qui pompe le suc d'un vivant ne ressuscitera pas : le progrès vient de soi, toujours.

Aussi, l'être ainsi sollicité par cette douloureuse destruction de son apparence, de sa cuirasse, doit accepter cette aubaine qui lui est offerte et poursuivre son chemin.

C'est pourquoi l'injustice rend quiconque agressif et violent mais seulement s'il reste à la surface des choses, sur la part émergée de l'iceberg il se débattra, s'éloignant toujours davantage de la Vérité de Soi.

S'il accepte le défi, s'il plonge, alors il ouvrira les portes de sa libération.

Tous les contes nous le disent, tous les Mythes et toutes les histoires qui nous suivent, depuis la nuit des temps.

À nous de les déchiffrer.

Il était notable pour moi que toute cette période fut dépourvue de rêves ; mes résistances à cette plongée rendait obsessionnels les tracas et bloquaient toutes les issues. J'aurais gagné mon procès que je n'aurais sans doute jamais rien compris ! Certains prennent les leçons plus facilement ; d'autres ignorent jusqu'au fait qu'il y a des leçons à prendre de la vie. Je ne saurais développer ni comprendre, à l'instant, tous les méandres qui en sont la cause.

Mais il est clair qu'aucun secours n'est à attendre, aucun accompagnement : l'Homme est seul face à lui-même et c'est seul qu'il entendra, comprendra, dans les mots, les attitudes d'un autre, les résonances en lui qui fraieront une sortie vers la lumière.


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46 réactions à cet article    


  • Stalouk 20 décembre 2013 13:49

    Ah mince je croyais que cet article était un guide pour draguer...
     
    Titre raccoleur


    • non667 20 décembre 2013 13:59

      à stalouk
      moi aussi je me voyais dans les bronzés avec michel blanc !
      introduire = conclure !
      j’ai tout faux ? smiley smiley smiley


    • alinea Alinea 20 décembre 2013 14:05

      Stalouk, un jour de bonne humeur, je vous le ferai cet article « guide de la drague » ; il ne sera pas long et je vous en donne la quintessence, pour la Noël :
      savoir écouter !


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 décembre 2013 16:43

      Ecouter ça va 5 minutes ...
      C’est quand qu’on met le jésus dans la creche ?


    • alinea Alinea 20 décembre 2013 16:55

      Quand tu auras entendu Aïta ! smiley


    • cevennevive cevennevive 20 décembre 2013 13:53

      Chère alinea,


      Quel texte vrai !

      Chaque mot, chaque phrase a résonné en moi et a trouvé une voie libre de tout doute, un son et une musique que mon être et mon âme partagent.

      Comme vos observations sont justes !

      J’ai du mal à extirper de votre texte une phrase plus juste que les autres, pourtant, celle-ci :

      « Et puis, cette espèce de souffrance ne se partage pas, elle est indicible ; l’homme brisé, même revenu de camps, ne trouve guère d’oreille pour l’entendre, du reste il n’a rien à dire et c’est ce qui étonne et c’est ce qui effraie. »

      me paraît la plus universelle.

      Non seulement cette souffrance ne se partage pas, mais elle agace les autres, ceux qui ne la comprennent pas. Pensons, par exemple, aux combattants du Vietnam, revenus de cet enfer, et qui ont été marginalisés au sein même de ceux pour qui ils étaient allés combattre... Et il y a bien d’autres exemples de par le monde...

      Autre chose alinea, c’est Noël avec sa liesse « obligatoire » et je ne sais pas pourquoi, durant cette période, je souffre plus que de coutume. Le « ciel » m’en veut sans doute... Alors, vous n’êtes pas seule. Ceux qui vous comprennent et vous ressentent sont là, tout près.

      Bisous. Danielle.

      • alinea Alinea 20 décembre 2013 14:04

        Oh cevennevive qu’il était doux à lire votre message ! Je n’aime pas Noêl non plus et pourtant moi si prompte à me sentir coupable, je n’y vois pas de « malédiction » ; alors je suis bien sûr que vous non plus ! smiley
        En tous cas, si vous avez vos filles ou certaines de vos filles, vous serez bien au chaud dans vos vallées ;
        je vous embrasse itou


      • kéké02360 20 décembre 2013 21:50

        << Bisous Danielle >> << je vous embrasse itou >>

        on peut s’en aller , si on gêne !!! smiley


      • Arnaud69 Arnaud69 20 décembre 2013 13:58

        Alinéa

        De tout cœur avec vous j’ai connu la même descente dans la réalité des faits et non des comptes et légendes des lois telles qu’elles sont écrites dans nos lois à géométrie variable.
        L’arbitrage a remplacé le droit et la loi depuis bien longtemps.

        Vous comprenez désormais pourquoi, contrairement à la loi, il est très rare de voir un citoyen représenter un autre citoyen au Civil. (pourtant c’est prévu dans les textes)

        Il ne faudrait surtout pas que les gueux s’immiscent dans l’arrière cuisine, fermez le ban !


        • alinea Alinea 20 décembre 2013 14:09

          Ce n’est peut-être pas tant qu’il soit gueux qu’il soit étranger, extérieur au cercle d’initiés !
          Le jour où on aura pu changer cela, dans tous les recoins de notre société, le jour où les langages seront compris par tous, alors peut-être pourrons-nous parler « d’égalité des chances » !
          Ces chances du reste qui ne brigueraient pas seulement la richesse de l’avoir !!
          Merci Arnaud !!


        • Arnaud69 Arnaud69 20 décembre 2013 14:37

          Alinéa

          Attention de ne pas vous faire éternellement avoir dans un combat dépassé et totalement manipulé.
          Le mot « étranger » est un peu de trop : Trouvez un seul pays au monde qui soit aussi généreux avec les étrangers que la France.
          Je ne vais pas vous faire de détail on risquerai de frictionner mais juste l’AME, la retraite pour tous, l’égalité des droits ça n’existe nulle part ailleurs cumulé à ce point.
          (l’AME c’est du 100% là où le Français est à 75%, trouvez-ça ailleurs dans le monde...)

          Dans certains pays les étrangers n’ont pas même le droit à un bail commercial supérieur à 5 ans, allez voire ...(je ne vous parle même pas d’acquérir la nationalité, c’est mission impossible)

          Donc les ressorts de la culpabilisation et de la charge permanente et éternelle, sont je le pense, arrivés au point de « rupture pour tous ». Aussi humanistes soit-on d’ailleurs.
          Le couplet « travailleurs de tous les pays unissez-vous » c’était bon pour mes grands parents mais c’est une utopie loin de la réalité à l’heure du nouvel ordre mondial de l’esclavage pour tous et de l’uniformisation pour tous.

          Le dumping social et salarial existent, certains ont voulu l’ignorer.
          Nous vivons dans un monde mille fois plus difficile que les trente glorieuses, le cadeau que nous faisons à notre jeunesse pour les achever c’est le dumping social et salarial.

          Lire : NOS ENFANTS NOUS HAÏRONT


        • alinea Alinea 20 décembre 2013 16:50

          Je n’allais pas dans ce sens là Arnaud ; c’était « étranger » au sens : il est étranger à mon monde ; ou bien : le monde de la Justice m’est étranger !
          Pour en revenir à votre comm ( que je n’ai pas sous les yeux), il y a une chose que je ne supporte pas : les étrangers à fric, d’Europe du Nord, ne sont pas étrangers ! Ils votent et sont accueillis à bras ouverts alors qu’ils nuisent beaucoup plus à notre identité que les gueux !


        • Arnaud69 Arnaud69 20 décembre 2013 17:18

          Alinéa

          " les étrangers à fric, d’Europe du Nord, ne sont pas étrangers ! Ils votent et sont accueillis à bras ouverts alors qu’ils nuisent beaucoup plus à notre identité que les gueux !« 

          Je ne vois pas à qui vous faites allusion sincèrement, peut-être que ça s’éclairera, pouvez-vous préciser ?
          Si vous faites allusion à un pays construit sur de l’eau à grand coup de barrages, ou si vous faites allusion aux »plombiers P«   ?

          Disons que ça fait beaucoup de monde d’un seul coup,d’un côté l’Europe qui nous a été IMPOSÉE par les USA et le rêve d’Henri Ford à grand coup de propagande incessante.
          Le référendum de 2005 qui a violé les lois démocratiques.
          Puis désormais le remplacement de population, car il faut appeler »un chat, un chat" .

          Ces conneries enchainées finissent pas tellement se voir et continuer à être imposée par la force et la violence verbale, le chantage anti-raciste de mes deux.
          Non seulement c’est dangereux mais c’est suicidaire. Rien n’est au dessus de l’instinct de survie, que l’on parle d’un peuple ou d’un individu, absolument rien.
          Tous ceux qui un jour ont du faire des choses pour survivre dont ils se pensaient incapables pourront vous le dire. Peuples y compris.

          L’homme acculé est capable de tout, le jour où ça se réveillera encore plus massivement, bonjour les dégâts et c’est en train de se réveiller à la vitesse grand V. (même si pour se rassurer certains politicards et journaleux récitent des mantras à la chaîne sur toutes les chaînes )

          Après il ne faudra pas aller accuser je ne sais quel parti ou quelle population, on ne peut pas donner vie à un Gollum et s’étonner que la maison soit détruite.


        • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:36

          Arnaud, ne me faites pas la leçon !! J’ai ôté mon A cerclé de rouge, parce que je l’ai trouvé peu discret soudain ; j’ai voté « non » à Maastricht, j’ai horreur des empires et je ne rêve que de petites unités, « autogérées » ( anarchisme et non anarchie, on est bien d’accord) avec une foultitude de frontières et de communications ! d’échanges et d’entraide ; j’ai écrit sur l’entraide supérieure à la solidarité dont on nous rebat les oreilles ; bref, si je suis Mélenchon, c’est, un peu comme je le dis plus bas à propos de tout autre chose, « dans le monde d’en haut » !
          Je parle des européens du nord qui acquièrent tout notre patrimoine foncier, dans nos campagnes, parce que c’est concret et discret ; je dis la même chose bien évidemment pour les achats du Qatar , de Chine et tout le reste ; et j’affirme que cela est bien plus grave pour notre identité que même quelques centaines de milliers de gueux ! même musulmans !! le fric étranger nous pourrit beaucoup plus que toute la pauvreté du monde !


        • Arnaud69 Arnaud69 20 décembre 2013 17:43

          Alinéa

          J’avoue avoir été mou du bulbe sur ce coup là, pardonnez-moi.
          Vous avez du remarquer que j’ai aussi mon petit côté « A » bien marqué, différent mais tout aussi « A ».

          Je suis en accord avec vos propos sur l’immobilier.
          Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire bien que beaucoup de choses soient une très vieille histoire ... (je vous épargne les détails,l’histoire soit on adore soit on pense que c’est du passé mais tout est cyclique dans tous les cas.)


        • alinea Alinea 20 décembre 2013 14:17

          Nous sommes en période de fêtes, alors, je vous pardonne !  smiley


        • Hermes Hermes 20 décembre 2013 14:49

          Bonjour Alinea,

          c’est exactement cela : assumer la solitude, puis voir que la racine de la souffrance est en nous et que les causes que l’on projette ne sont là que pour justifier le fait qu’on n’arrive pas à la lacher ce que l’on tente de posséder (un bien, une relation, une idée un rôle, etc.)... car nous somes identifiés à notre tension !

          Cela peut prendre une fraction de seconde comme tout une vie, et il n’y a pas de repos possible. Cent fois sur le métier remettre son ouvrage. Le processus se caractérise par la détermination de plus en plus solide, et la capacité de plus en plus lucide à se relever à chaque « chute ».

          Et la lumière est au bout du tunnel, qui se raccourcit de lui-même si on ne s’arrête pas à des sorties imaginaires. Bonne presévérance !

          Cdt.


          • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:11

            Une fraction de seconde, et un pan tombe ; mais cette fraction n’arrive pas à l’improviste, elle conclut un travail intérieur, même si celui-ci n’a pas été conscientisé ! C’est le rôle d’Uranus ; la volonté n’a rien à faire dans l’histoire, ni l’effort : tout cela fait partie du « monde d’en haut » ; néanmoins, pour créer le lien entre les deux, il faut de longs moments de vie ! Ce n’est pas facile mais c’est bien le plus beau voyage que l’on puisse s’offrir ( j’emploie à dessein un vocabulaire de saison !!)
            Merci Hermes


          • L'enfoiré L’enfoiré 20 décembre 2013 14:59

            Alinea,

             Vous en avez trop dit ou pas assez.
             Comment peut-on se faire une opinion d’un cas de justice dont vous ne parlez que des travers sans parler de faits. « À nous de les déchiffrer. », oui, mais comment ?
             Puisque vous avez touché la justice de près, vous savez que la moindre affaire demande une foule de documents, de dossiers à charge et à décharge.
             Je suppose que vous n’écrivez pas de prison.
             Nous avons une affaire Westphael qui défraie la chronique. Une affaire banale dans un couple, qui tourne mal et dont le survivant se trouve en tôle.
             Qui dit la vérité ? Une question qui demande bien plus qu’un texte de mépris envers la justice qui entre une personne et la société protège toujours la société, puisque sinon cela ferait jurisprudence.
             La justice est lente, très lente, mais c’est parfois au bénéfice


            • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:06

              Quelle que soit sa culpabilité ou son innocence, sa vie me paraît foutue ; à moins de devenir moine, de « trouver les voies du Seigneur » !!
              sinon je vous renvoie au boulot de Constant ci dessous ! ( grand merci à sa constance !!)


            • L'enfoiré L’enfoiré 20 décembre 2013 17:07

              Là, ce n’est pas un article mais un roman qui n’est relié par rien.

              Même pas par un numéro de chapitre.
              Il faut un fil rouge.
              Un chapeau qui ramène aux précédents...
              Avox n’est pas habitué à ce genre de roman feuilleton.

            • L'enfoiré L’enfoiré 20 décembre 2013 17:10

              « Quelle que soit sa culpabilité ou son innocence, sa vie me paraît foutue »

              L’affaire dont je vous ai donné les prémisses ci-dessus, c’est aussi le cas.
              Cette vieille idée des gens ’il n’y a pas de fumée sans feu", la rumeur, c’est toujours plus facile de tomber dans le trou que d’en sortir. 

            • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:14

              L’enfoiré, vous êtes bouché aujourd’hui : je parlais de l’affaire dont vous avez mis le lien.
              Quant à moi, ça ne me dérange pas de déranger les habitudes !! tout en essayant que chaque chapitre soit autonome, compréhensible, en soi ! ce qui est peut-être raté , on ne peut pas écarter cette possibilité ! smiley


            • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:16

              pardon, je suis bouchée aussi : c’est vrai, je n’ai pas relié ce texte aux précédents, pour ne pas décourager le lecteur ( smiley ), non parce que je l’ai fait comme conclusion, qui me parait auto suffisante ; de même que Kafka and co !!


            • Karol Karol 20 décembre 2013 15:01

              Bonjour Alinéa,

              Je partage aussi beaucoup de vos observations et en particulier cette phrase :

              "Et puis, cette espèce de souffrance ne se partage pas, elle est indicible ; l’homme brisé, même revenu de camps, ne trouve guère d’oreille pour l’entendre, du reste il n’a rien à dire et c’est ce qui étonne et c’est ce qui effraie.« 

              Je crois qu’ill est vain de penser que l’on pourrait prendre à son compte une partie de la souffrance de l’autre, qui nous est étrangère, pour alléger son fardeau. Pas d’échange ni de partage possible.Seule la victime peut s’en dépatouiller. c’est ainsi, à lui, à elle de l’assimiler plus ou moins facilement. Au mieux on peut, par une présence silencieuse écouter et apaiser, prendre la main que l’on nous tend.
              Un constat vous employez l’imparfait  »Il était notable pour moi..." c’est bon signe n’est-ce-pas ?

              Quant à Noël, j’ai dis ce que j’en pensais dans un autre texte.
              Bonne fin d’année tout de même.


              • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:02

                Il n’y a comme soutien, Karol, enfin je crois, que le soutien du groupe ; il n’est pas dit ni exprimé en mots convenus, on sait qu’il existe. À défaut, il y a le chemin à faire et pour tout dire, en ce qui me concerne, votre écoute et vos réponses à vous, lecteurs, inconnus mais devinés parfois, fut d’un grand secours ; beaucoup plus que les leçons, gentilles oh combien !, de mes proches. C’est étonnant, mais c’est ainsi, ça se trouve comme ça ;et je n’en ferais pas une loi générale bien entendu !


              • Jason Jason 20 décembre 2013 17:36

                Bonjour Alinéa,
                Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de votre affaire. Il semble que vous ayez été confrontée à une justice au rabais, ou du moins à une justice qui rabaisse ceux/celles qui ont affaire à elle, avec un certain sadisme.

                La justice est sourde, aveugle et ne se soucie pas de morale. Elle administre le droit, lequel droit a peu de choses à faire avec la morale. Son histoire le prouve. De plus elle est administrée par des personnages besogneux qui possèdent, aux dire de M. Sarkozy, une cervelle de petits pois. C’est une des rares choses que j’ai retenu de cet homme détestable en bien des endroits.

                Pour vous consoler, si cela peut se faire tant votre désrroi est grand, je vous conseille de lire les stoïciens (édition de la Pléïade par ex.). Ils vous éloigneront de ce monde ici-bas, étriqué et malodorant.

                Bonnes fêtes malgré tout. Vous valez mieux que toute cette bande de minables.


                • alinea Alinea 20 décembre 2013 17:40

                  Merci Jason ; c’est vrai que j’avais laissé tomber la lecture : lire un livre demande un minimum de quiétude ; j’ai donc du retard et un avenir plein, en ce domaine.
                  La justice , en ce qui me concerne, n’a pas été fidèle au droit ; c’est bien là mon reproche ; c’est une gifle arrogante assénée en toute impunité !
                  Je vous souhaite une belle période de fêtes à vous aussi


                • joletaxi 20 décembre 2013 21:49

                  La justice , en ce qui me concerne, n’a pas été fidèle au droit ; c’est bien là mon reproche ; c’est une gifle arrogante assénée en toute impunité !

                  J’ai rien suivi, mais rien que cette phrase en dit long.

                  le rebelle, qui fait tout bien, qui trie des ordures, se lave une fois par mois, et ne manges que des légumes a été broyée par la justice des puissants ?

                  dur dur hein !

                  la plupart des gens ne prennent conscience de ce qu’est la justice que une fois confrontés à l’appareil.
                  Car en fait, il s’agit avant tout d’éviter que les gens ne se mettent à faire justice, ou ce qu’ils croient être la justice( vous en êtes la preuve) eux-même.
                  Pour cela il faut un rituel : le procès
                  Avec ses acteurs,aux rôles bien établis.

                  Croyez-vous vraiment qu’un juge puisse consacrer plus de 5 minutes à lire votre dossier ,épais comme l’almanach vermot,,celui de votre adversaire, si cela se trouve de votre expert, de l’expert adverse, de l’expert judiciaire ?
                  Croyez-vous que votre avocat va se réveiller la nuit, pour relire ses conclusions, des fois qu’un détail de dernière minute lui ait échappé ?
                  Croyez-vous vraiment que l’avocat adverse va faire preuve de compréhension, voire de bienséance, sinon de probité ?
                  Lors des débats, très limités si l’on s’approche de midi, les avocats vont tenter de marquer ce petit point qui va faire pencher l’opinion du juge.
                  Bien malgré moi, j’ai pendant des années arpenté les allées de nombreux tribunaux, je pourrais en écrire des tonnes.

                  A la décharge des juges, des avocats,ont-ils vraiment le temps matériel de faire leur boulot ?
                  les juges surement pas,sauf pour des affaires importantes,mais pour tout un chacun, c’est son affaire qui est importante.
                  Et les chers maîtres, qui ont écouté vos arguments, qui sur le moment n’ont sans doute pas compris votre affaire, qui ont confié la rédaction des conclusions à un stagiaire, qui s’en tape, et qui, parfois des mois, des années après, vient à la barre pour vous défendre ,ayant oublié depuis longtemps vos griefs.
                  J’ai même eu un avocat(et un cador hein) qui plaidait une de mes affaires et qui en fait plaidait une autre affaire. Cela se déroulait dans une autre langue, si bien que stupéfait, j’ai mis un certain temps à m’en rendre compte.Le plus drôle, si l’on peut dire, c’est que la cour ne s’est rendu compte de rien,et le grand homme a donc continué ,et a déposé fort heureusement les bonnes conclusions.
                  J’avoue que je reste atterré, scandalisé par l’attitude des avocats, qui ,selon moi, n’ont aucune respectabilité, aucune honte, aucune probité,et qui curieusement, ne sont jamais remis en question par le politique(le fait que la profession soit surreprésentée en politique peut-être ?
                  Ces gens peuvent tout se permettre, ne reconnaissent jamais leur responsabilité, et s’arrogent des honoraires surréalistes, à mettre en comparaison avec celle du chirurgien qui va vous sauver la vie par exemple.

                  Mais dans votre cas, je ne comprends pas votre attitude.
                  Après tout, vous êtes une fervente admiratrice de Mme Lepage, le fer de lance des antis tout .
                  Je suppose que ceux qui ont eu à faire face aux attaques de cette égérie des verts auraient matière à écrire un article de la même teneur que le vôtre

                  http://arianebeldi.wordpress.com/2013/05/25/simplement-correct-5-la-puissance-des-faibles-militants-anti-ogm/

                  http://www.contrepoints.org/2013/12/19/150564-corinne-lepage-on-ment-on-dement-on-sexcuse-cest-dement

                  Paraît que les avocats sont des auxiliaires de justice ?
                  Me demande si le terme est bien choisi ?


                  • alinea Alinea 20 décembre 2013 22:17

                    oh joletaxi, je viens d’écouter Argerich, je tombe !
                    D’abord je n’admire pas Lepage, à peine si je sais qui elle est.
                    Et puis, s’ils n’ont pas le temps tous ces pingouins en robe noire, pourquoi balancent-ils tant d’affaires idiotes dans les tribunaux car enfin, c’est bien le proc qui fournit le matériau, non ?
                    ils sont bons scolaires, ils savent résumer en cent mots, il devraient être capables d’aller à l’essentiel : je vais vous dire : le dossier de la partie adverse était vide, sauf de ses plaintes ; le mien, était bondé d’expertise, de photos et de témoignages, mais l’autre est greffière et moi, moi je me lave une fois par mois !! d’ailleurs j’y vais, c’est ce soir !
                    Les avocats sont libres, ça veut dire payants ou très chers, ils ne se défoncent que pour défendre les malfrats de la maffia pleins de tunes ; y’a que le fric qui les fait avancer ; ceci dit j’ai payé !!je ne parle même pas des commis d’office, quand je pense que c’est le contribuable qui paye cette arnaque ! en revanche pour l’attaque c’est gratos car quand vous attaquer c’est que vous êtes victime ; déjà là il y a quelque chose qui cloche.. oui les avocats sont désabusés, d’ailleurs ils se font payer d’avance, sinon, je crois bien que leurs bureaux seraient moins luxueux !!


                  • alinea Alinea 21 décembre 2013 11:35

                    Ça doit être rigolo de se cacher dans votre cerveau, de suivre en cachette toutes ses ruelles et sauter à pieds joints emporté sur le dos de vos connexions !!
                    Dans un article donné, il est dit que C L est en plein dans les conflits d’intérêts !! elle qui a créé une assoce pour lutter contre les fabricants de mort ( je vous rappelle l’Agent Orange, le Round up ( biologique !!)), assoc à laquelle appartient plus ou moins Séralini !! C’est comme si vous me disiez que les Résistants étaient en conflit d’intérêt quand ils défendaient un de leur camarade en tôle ! ,
                    Qu’un État fasse une loi juste pour qu’on ne puisse attaquer en justice un fabricant de mort, c’est inique ! Si Monsanto est devenu le « logo » du mal, ce n’est pas pour rien quand même !!
                    Alors passer de ma petite histoire à ça, c’est périlleux, je ne sais pas si j’aurais osé sauter le gouffre au dessus duquel m’emportaient vos connexions !!!


                  • joletaxi 22 décembre 2013 11:30

                    votre réponse démontre la justesse de mon propos

                    pour vous,la fin justifie les moyens,du moins pour ceux qui sont du côté des justes.

                    %Mme lepage et son asso, ainsi que toutes les assos satellites, ne s’embarrassent de futilités, comme apporter des preuves, utiliser des méthodes contradictoires, ,pas la peine ,ces gens sont infaillibles.
                    Vous avez gobé Monsanto, égale le diable, comme vous avez gobé les pluies acides, comme maintenant vous gobez les particules des méchants 4X4,et peu importe si tous ces « combats citoyens » ne se révèlent que des moyens de faire mousser la juste « révolte ».
                    L’étude de séralini, financée par ces horribles grandes surfaces(pas de problème, la dernière réunion de l’AGU, concernant la poele à frire était financée par les majors de big oil)et orchestrée en sous main par le Crigen.Et même si dès sa parution, tout le monde a vu les biais statistiques(erreurs, ou manipulations ?) le résultat était atteint, toute la faune des zozos verts a braillé, et Mme Michu s’est dit que Monsanto était le diable en personne.

                    Et bien, ce système qui vous convient pour « dézinguer » les habituels suspects,c’est le même qui vous a condamné(à tort ou pas , je n’en sais rien) et votre adversaire et son avocat est de la même trempe (au cas où vous seriez vraiment la blanche colombe ?) que mme Lepage et clique.

                    Regardez les articles incessants sur Fuku, la désinformation, les mensonges, la manipulation constante, à croire que le tsunami était une « vaguelette »
                    Et quand votre facture d’électricité aura doublé ,ou triplé, vos mentors accuseront les banques, les pétroliers ou que sais-je.
                    Partout en Europe, une partie non négligeable des citoyens entre dans la « précarité » énergétique, merci aux héros du genre Mme lepage


                  • alinea Alinea 22 décembre 2013 12:14

                    Vous soulevez tant de chose joletaxi qu’il est impossible d’y répondre ; en ce qui concerne les écolos, pas besoin de « croire » à quelques assertions que ce soit ! il suffit de regarder autour de soi. Quant à la contestation, elle est justifiée dans la mesure où les choses sont imposées, et pas par une majorité d’imbéciles mais par une minorité avide de pouvoir et d’argent ; c’est l’éternelle lutte du pouvoir et on a inventé la démocratie pour essayer de le rendre plus partagé. Les luttes populaires ont apporté au peuple tout ce qu’il a ; rien n’a été donné et la confiance aveugle que vous faîtes aux hommes de « science » n’est pas partagée par tout le monde ! La preuve est faite en ce qui concerne le nucléaire que les suspicieux ont raison de l’être ; je suppose que l’arrêt de l’EPR vous parait elle aussi une anomalie ? Pourtant ce ne sont pas les anti nuc qui l’ont programmée !!
                    Accuser à tort ou se défendre d’une dénonciation calomnieuse n’est pas, à mon avis, du même tabac, Monsanto inonde le monde de ses saloperies, et tue au passage des milliers de gens, et il faudrait juste dire qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs ? Mais quelle omelette ? La philosophie, et pour certain la religion, place l’homme plus haut que cela et lui donne une responsabilité qui dépasse le temps court de sa propre vie ; il y a eu un avant, il y aura un après ; on ne peut pas dire que notre « après » sera joyeux ! sûrement moins que le Noël que je vous souhaite !


                  • joletaxi 22 décembre 2013 15:13

                    à vous lire, on se demande dans quel monde vous vivez ?

                    jamais nous n’avons eu une vie aussi facile, aussi intéressante,et aussi.... longue, preuve si l’en est que vous êtes, comme tous vos coreligionnaires, « à côté de la plaque »

                    Monsanto tue des milliers de gens ?
                    ben voyons, comme mme lepage ,vous ne vous gênez pas pour raconter n’importe quoi.
                    Le fait que vous ne faites plus confiance à la sciences est un indicateur de votre appartenance à cette mouvance, qui si l’on continue à l’écouter, va nous faire perdre tous ces acquis .

                    Et en plus vous ,comme votre réaction l’indique, vous n’êtes nullement prête à remettre quoi que ce soit de vos certitudes, en question.


                  • alinea Alinea 22 décembre 2013 15:37

                    Parce que ce ne sont pas des certitudes Joe ! ce sont des ressentis ; et puis, il y a depuis le début de l’histoire des hommes, des gens comme moi, des gens comme vous ; les gens comme vous ont toujours pris le pouvoir, les gens comme moi ont toujours donné la beauté au monde des humains, la musique, la littérature, les idées, l’art pictural, sculptural,etc.
                    C’est comme ça


                  • gaijin gaijin 21 décembre 2013 12:52

                    salut alinéa
                    " d’autres ignorent jusqu’au fait qu’il y a des leçons à prendre de la vie. Je ne saurais développer ni comprendre, à l’instant, tous les méandres qui en sont la cause. "

                    il se peut aussi qu’il n’y pas de grande leçon a tirer de certaines situations même si c’est difficile a admettre tant on a envie de vouloir trouver du sens, que toute cette dépense d’énergie n’est pas été totalement vaine
                    j’ai traversé la même chose ( en terme d’état d’esprit ) dans mon ex entreprise mais après tant d’années de conflits, après avoir constaté a quel point j’avais raison ( ces cons ont coulé 3 boites florissantes sur 4 en 5 ans ) .......il ne reste rien ou presque 
                    j’ai appris a admettre que l’absurde ne pouvait être vaincu ni par la raison ni par la réalité des faits
                    j’ai appris que je n’étais pas indestructible
                    j’ai appris que a un certain de stade de haine je pouvais avoir des envies de meurtre
                    pas grand chose de fructueux .......
                    bien sur il y a chez nous une tendance a refuser cet état de fait navrant mais crois moi : passe ton chemin !
                    que l’année qui viennent te trouve neuve encore et que chaque jour soit une renaissance ....
                    comme après le sommeil ou une longue maladie


                    • alinea Alinea 21 décembre 2013 13:16

                      Absolument gaijin, dans « le monde du dessus » celui des maux terrestres, je passe l’éponge, dans le monde du dessous, celui des choses essentielles, j’ai grandi ; et si tu savais à quel point, quelque part qui n’est pas encore exprimable, je suis satisfaite d’avoir perdu ce procès : je m’en sens grandie, pas à un niveau de fierté mal placée, pas du tout mais dans la simple acceptation de ma logique de vie, incompatible avec les lois qui régissent cette société que j’exècre, car bien que dans celle-ci il y ait des gens formidables dont j’ai à apprendre ou à qui j’ai à donner, le « fonds de commerce » du système est trop blessant pour que je m’y attarde davantage !
                      J’ai été migraineuse une bonne partie de ma vie et ces migraines ne furent pas innocentes du chemin que j’ai pris ; après chaque migraine, c’était une renaissance, lavée, neuve, je retrouvais le chemin de la création ! ce sera pareil cette fois-ci même si je me demande parfois si continuer le rythme des migraines n’aurait pas été plus facile ! smiley
                      Tu es plus fort que moi parce que tu as su mêler ta recherche, ton art et ton intégration sociale ; je suis restée en porte-à-faux, c’est sans doute ce qui me vaut toutes mes « misères » !!
                      Bien à toi gaijin


                    • gaijin gaijin 21 décembre 2013 17:31

                      « tu as su mêler ta recherche, ton art et ton intégration sociale »
                      oh ne te fais pas d’illusion ça reste un combat que je n’ai pas finit de mener et qui n’a pas été exempt de misères .........disons que j’espère y parvenir


                    • alinea Alinea 21 décembre 2013 17:57

                      Je n’ai pas dit parce que je n’ai pas pensé, que tout baignait !! je me doute bien que dans ce genre de choix, rien ne va tout seul !
                       m’enfin !  smiley


                    • bernard29 bernard29 21 décembre 2013 12:55

                      Bonjour Alinéa,

                      j’espère que vous arriverez a surmonter cette affaire qui vous mine depuis trop longtemps. Les affaires de voisinage peuvent être les pires des choses. Il me semble que vous aviez fait tout ce que vous pouviez et deviez et il n’y a donc pas de conseils à donner.

                      je souhaite que vous retrouviez votre sérénité qui serait votre victoire sur cette irascible voisine.

                      je vous souhaite le meilleur et une bonne année 2014. 


                      • alinea Alinea 21 décembre 2013 13:20

                        Merci de tout coeur Bernard ; la chose est jugée, la chose est finie, un volet de mon existence est fermé, un autre est à ouvrir. C’est bien
                        et à vous aussi je souhaite le meilleur de la forme pour cette nouvelle année et c’est sincère car même si on se chamaille sur Mélenchon, je sais qu’au fond nous ne sommes pas éloignés l’un de l’autre dans nos aspirations ! nous ne suivons pas le même chemin mais j’ai idée que nous allons dans la même direction !


                      • Morpheus Morpheus 21 décembre 2013 13:19

                        Pour combattre un manipulateur, Alinea, il faut hélas user des mêmes méthodes que lui. Il faut le piéger, jouer le naïf tout en lui tendant des pièges, être capable de l’amener à perdre son sang froid (de vampire) en public afin de le décrédibiliser, changer de stratégie sans logique apparente, ...

                        Bref, il faut être plus retors que lui (ou qu’elle). Et le plus dur, c’est de savoir être comme cela sans devenir soi-même un(e) manipulateur(trice). Double difficulté, donc. La (prétendue) Justice ne peut pas aider une victime de perversion narcissique. Maintenant, tu le sais.


                        • alinea Alinea 21 décembre 2013 13:30

                          Bonjour Morpheus,
                          j’avais le handicap de l’ignorance voire de l’innocence, au sens naïveté ; disons que j’ai été déniaisée ; si j’intègre ce savoir pour de bon, il y a gros à parier que je n’aurai plus jamais à en expérimenter les bienfaits : les « vampires » s’attaquent aux faibles dont la faille leur est visible ! s’il n’y a plus de faille, plus d’attaque ! enfin, espérons car le même schéma peut prendre tellement de formes dans tellement de situations qu’il ne faut sans doute être sûr de rien !! et il faut pourtant se défaire d’une paranoïa qui déforme ou d’une plainte perpétuelle ; pour la paranoïa je ne sais pas !! pour la plainte, j’en suis détachée...
                          merci à vous


                        • olivier cabanel olivier cabanel 25 décembre 2013 16:38

                          Merci Alinea

                          si vrai...

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