Bonjour Alinéa,
Je partage aussi beaucoup de vos observations et en particulier cette phrase :
"Et puis, cette espèce de souffrance ne se partage pas, elle est
indicible ; l’homme brisé, même revenu de camps, ne trouve guère
d’oreille pour l’entendre, du reste il n’a rien à dire et c’est ce qui
étonne et c’est ce qui effraie.«
Je crois qu’ill est vain de penser que l’on pourrait prendre à son compte une partie de la souffrance de l’autre, qui nous est étrangère, pour alléger son fardeau. Pas d’échange ni de partage possible.Seule la victime peut s’en dépatouiller. c’est ainsi, à lui, à elle de l’assimiler plus ou moins facilement. Au mieux on peut, par une présence silencieuse écouter et apaiser, prendre la main que l’on nous tend.
Un constat vous employez l’imparfait »Il était notable pour moi..." c’est bon signe n’est-ce-pas ?
Quant à Noël, j’ai dis ce que j’en pensais dans un autre texte.
Bonne fin d’année tout de même.