@ Antenor
Oui, je nuance. Tresmontant dit aussi que Mathieu a été rédigé en hébreu ancien avant la guerre de Jérusalem. Mais pour le reste, j’ai fait vraiment le maximum pour remettre les évangiles dans l’ordre car tout repose là dessus et je pense avoir trouvé suffisamment d’éléments ponctuels dans ce sens. S’il faut changer l’ordre, il faut trouver des éléments ponctuels semblables pour un autre ordre, ce que, pour ma part, je n’ai pas trouvés. Si on change l’ordre, c’est toute une logique de pensée essénienne qui s’effondre. L’histoire n’a plus de sens, je précise : plus de bon sens.
En revanche, je suis d’accord sur le fait qu’on peut débattre pour savoir si Jean, Marc et Luc parlent du seul Jésus de Jean ou s’il s’agit d’un Jésus de Jean qui monte sur la croix, qui ressuscite dans Marc pour être de nouveau crucifié et qui ressuscite dans Luc pour y être (cette fois, peut-être) de nouveau crucifié.
Mais en ce qui concerne Matthieu, c’est vraiment l’évangile parfait dans le bon sens du mot qui fait la synthèse, qui accomplit et qui met un point final. Lu avec l’épitre aux Hébreux qui l’explique, tout devient logique. Tout s’explique.
En revanche,
Débattre pour savoir si la Nazareth des évangiles est à Séphoris ou à Gamala, oui.
Débattre pour savoir qui est Pierre dans les Simons esséniens du nord, individu chef de la communauté ou branche dissidente, oui.
Le pourquoi Marc se donne le nom de Jean avant de s’appeler Marc, oui.
Quel est le rapport entre l’apôtre Jean, le Jean surnommé après sa mort le Baptiste, le Jean qui donne son nom au premier évangile, le Jean de l’Apocalypse, le Jean du tétramorphe qui est le nom de l’aigle céleste, oui.