Et pour faire une réforme pareil, vous comptez vous y prendre comment ?
Le peuple se soulèvera pour l’exiger ?
Premièrement, il faudrait déjà que vous convainquiez une large majorité des français. Et nous n’avons pas l’éternité pour vous attendre.
Deuxièmement, une république dont les représentants sont suffisamment contrôlés serait bien plus idéale et réalisable que le projet du tirage au sort. (je suis pourtant plus démocrate que républicain)
Voilà d’ailleurs quelques points du programme de l’UPR qui m’ont incité à mettre l’idée du tirage au sort en standby et me mobiliser auprès de l’UPR, car ces points sont déjà très forts :
· Supprimer la procédure dite « du Congrès » (article 89) .
· Transformer l’actuel Conseil constitutionnel en une Cour constitutionnelle, qui sera professionnalisée et dépolitisée.
·
Les possibilités de saisine seront élargies à des groupes d’élus locaux
ou de citoyens français. (qui n’est pourtant pas un point très mis en
avant dans le programme, malheureusement)
· Instaurer le référendum d’initiative populaire en plus du référendum d’initiative présidentielle.
· Rétablir et étendre le crime de haute trahison pour le chef de l’État et les membres du gouvernement.
Troisièmement, l’UPR a été créée en Mars 2007, François Asselineau n’a eu d’aide d’aucun média, mouvement, d’aucune association et personnalité. Vous devez reconnaître que malgré la totale censure des médias, il a réussi à faire ce qu’aucun autre mouvement politique n’a fait avant : réunir 3718 adhérents durant six ans et neuf mois sur une ligne politique inébranlable, constante et gravée sur le marbre de la charte fondatrice.
Nous sommes le peuple, nous sommes citoyens engagés, nous ne sommes pas des professionnels de la politique. L’UPR ne sera jamais avalée par aucune parti politique, mieux, c’est nous qui faisons bouger les lignes des autres partis en les poussant sans cesse à avouer la nécessité de sortir de l’UE et de l’OTAN. (voyez DLR encore fébrile sur la question de l’article 50)
Alors je vous invite à faire preuve de réalisme et de concéder qu’il y a des priorités dans les enjeux politiques. Il nous faut récupérer notre souveraineté avant de débattre du système politique que nous voulons en France.