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Commentaire de Emile Mourey

sur Les évangiles : un devoir de vérité


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Emile Mourey Emile Mourey 22 décembre 2013 21:21
@ Antenor

Jacques est le mot français. Le mot qui fait sens est Jacob, autrement dit sa semence. Jacob, c’est Israël. Si Simon et Jean agissent, c’est pour Jacob, population d’Israël ou ce qu’il en reste, ou celle qui se retrouve… Je ne vois pas Jacques se manifester concrètement par un acte singulier, individuel, sauf erreur de ma part. Le protévangile de Jacques, l’épitre de Jacques, c’est autre chose.

Je reviens sur la date des évangiles.

En trouvant des correspondance dans Flavius Josèphe, dans les dates de la guérison de Tibériade (son flux de sang), dans les allusions à Agrippa et Tibère, dans les allusions à Calligula, je pense que les dates de vers 30/31, pour Jean, de vers 33/34 pour Marc et de vers 38 pour Luc sont assurées.

Reste Matthieu dont j’ai dit qu’il ne pouvait être que l’évangile que Simon Pierre a authentifié par sa montée sur la croix sous Tibère Alexandre.

Hypothèse logique : supposons qu’Agrippa, en lisant l’évangile de Luc, ait compris qu’il s’était fait avoir (cf article ci-dessus) et que l’évangile était en train de lui démobiliser les légionnaires de sa garde. Il fait enfermer Simon puis meurt empoisonné en 44. Tibère Alexandre laisse Pierre pourrir en prison. Le conseil essénien élit un successeur à Pierre qui prend alors le titre en faisant croire qu’il s’est échappé. Que fait Tibère Alexandre ? Il fait crucifier publiquement le premier Pierre pour démontrer la plaisanterie... logique.

Contre-feu : le conseil essénien fait écrire et diffuser l’évangile de Matthieu pour confirmer le dogme. Paul n’est chargé que de sa diffusion avec l’épitre aux Hébreux. Rien ne dit qu’il ait participé à la rédaction des deux textes.

Mise à part la crucifixion mentionnée par Josèphe, je n’ai cependant pas trouvé jusqu’à maintenant un autre élément ponctuel déterminant comme dans les évangiles précédents qui me permettrait de le dater. Mathieu reprend tel quel les douze ans du flux de sang de l’hémorroïde. Il faut tout de même noter des écrits prophétiques supplémentaires qui avaient échappé aux précédents évangélistes.

Votre remarque : « Il est intéressant de noter que chez Matthieu, Jésus parle de l’obligation de suivre la Loi à la lettre (5 ;17) dès le début de son ministère. Alors que chez Luc lorsque Jésus affirme que la Loi va jusqu’à Jean-Baptiste » prouverait, contrairement à ce que j’ai écrit, que cela ne serait pas, l’expression consensuelle et réformatrice du concile d’Antioche mais une reprise en main dans la ligne traditionnelle dure. Mais il faut noter aussi que Matthieu accentue le virage vers la conversion des nations aux dépens des Juifs , ce qui est impensable dans les précédents évangiles. Dix ans se sont écoulés, la situation a évolué.

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