voyons des individus de sexe masculin ont des aptitudes mentales attribuées au sexe féminin, et vice versa pour des femmes
Physiquement des hommes peuvent avoir des caractéristiques féminines (autres que les attributs sexuels) , et inversement pour les femmes (des femmes avec un visage purement féminin c’est très rare).
Et il y a des femmes qui ne peuvent pas porter d’enfant, comme les hommes .
Il y a des femmes plus fortes que la plupart des hommes de leur entourage, et inversement.
Et je ne parle pas des intersexués, des homosexuels ou des trans.
Donc quand on parle de différences on parle de quoi finalement ?
de différences statistiques ?
des relations « normales » entre caractéristiques, données par des études scientifiques ? (et on retombe en fait sur la première proposition)
des différences réelles entre chaque individu ?
Ou juste de préjugés qui essentialisent les sexes sans tenir compte des réalités individuelles ?
"Ne risque-t-on pas, alors, comme ceux qui recherchaient l’unité de
race (les hitlériens) ou l’unité de classe (les staliniens) de verser
dans l’utopie totalitaire et la confusion ?"
Mauvaise comparaison, puisque dans le nazisme c’est l’unité d’une race séparée des autres, l’unité de al race supérieure contre toute confusion possible avec les races inférieure.
Donc en fait la vrai comparaison valable pour le nazisme, c’est bien le sexisme qui veut une unité essentialiste de chaque sexe séparé, comme le nazisme prônait l’unité essentialiste des supposées races séparées.
Par contre le stalinisme, lui c’est totalement différent, il reprend un discours marxiste auquel il ne croit pas vraiment puisque sur de nombreux point il s’est orienté vers des pratiques opposées au discours sur lequel il se reposait. Mais bon passons ce détail.
L’unité du prolétariat c’est l’unité pour combattre l’oppression capitaliste , qui considérait les ouvriers comme des quasi esclaves avec peu de droits.
Mais à terme le but du marxisme c’est d’aboutir à l’abolition des clivages artificiels des personnes selon leur appartenance à une classe, donc la disparition des oppressions économique. Donc ce n’est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire, ici ce qui est mauvais c’est de maintenir à tout prise les différences entre capital et prolétaires, pour que le premier puisse exploiter sans limite les seconds, bref ce qui est mauvais c’est la situation actuelle où les dirigeants sont en train de construire une société qui sera expressément faite pour la domination des 1% les plus riches qui pourront poursuivre les états s’ils s’opposent à leur hubris économique..