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Commentaire de Pierre Régnier

sur Coeurs « rouges » » : la majorité des citoyens ex-soviétiques regrette l'URSS


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Pierre Régnier Pierre Régnier 24 décembre 2013 15:08

La liberté espérée après la chute de l’URSS ne s’est pas réalisée, c’est pour moi une certitude.

L’égalité des individus et des peuples ne s’est toujours pas réalisée non plus, et c’est l’inégalité qui s’aggrave partout dans le monde.

Faut-il pour autant regretter le fascisme stalinien (fascisme avant la lettre) qui a réussi à faire plus de victimes que le fascisme explicite de Mussolini et Hitler ? Évidemment non.

Tout le monde voit bien que l’économisme généralisé dans les pays développés, et imposé désormais à tous les peuples de la planète, n’est pas non plus la solution.

Et pourtant, la relance d’un « stalinisme mou », tel que celui qui se manifeste en France à l’heure actuelle, n’est pas non plus la solution.

Celle-ci doit forcément être recherchée dans une forme de démocratie et de respect des Droits humains où la solidarité devra être déterminante, avec priorité à celle qui servira les plus démunis, mais sans qu’il soit fait appel à la violence et sans que les libertés essentielles soient diminuées.

Je ne tiens pas le droit d’exploiter son prochain, ni celui des riches (par exemple les banques) de faire payer leurs erreurs par les autres citoyens, ni celui de détruire la laïcité républicaine pour imposer une nouvelle forme de droit « divin », pour des libertés essentielles.

Il faut au moins affirmer clairement que l’Europe construite dans le but de rivaliser avec la désastreuse politique américaine, et plus généralement du capitalisme, n’est pas seulement un échec mais aussi une trahison des peuples d’Europe par leurs dirigeants.

C’est aussi, dans une large mesure, une trahison des peuples les plus malheureux de la planète par cette Europe, car c’est avec raison qu’ils en espéraient une alternative à la domination capitaliste, c’est-à-dire une union rejetant fermement la priorité de l’économique sur l’humain.



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