Ce qui est amusant, c’est que ces mêmes ONG pourraient utiliser un piège sémantique imparable auprès des puissants, et je m’étonne que cela n’ait pas été déjà fait.
En effet, on peut considérer que si ces ONG cessait toute intervention humanitaire, cela « obligerait » les politiques à soit intervenir, soit à faire « tomber les masques » sans la « bouée de sauvetage » qu’est l’organisation humanitaire.
Evidemment, la contre-attaque des communicants des puissants ne se ferait pas attendre, et comme attendu, ils culpabiliseraient tout le monde en arguant que la conjoncture n’est pas à faire de la spéculation sur un « monde meilleur » ou pas mais de traiter l’urgence des gens affamés et mal soignés, et renverseraient finalement assez facilement la charge émotionnel dans un premier temps.
Cependant, et c’est là que le piège sémantique se refermerait sur eux. Car si, on se doit d’adopter une posture « d’urgentiste » qui pallie spontanément sans réfléchir à la détresse humaine, pourquoi alors tant insister pour rembourser des dettes qui mettent à genoux les peuples et paupérisent massivement les populations.
S’agirait-il tout d’un coup d’avoir un comportement scientifique, organisé et calculateur en ce qui concerne le remboursement de la dette, alors qu’on nous demande à renoncer à évaluer le bien fondé des œuvres caritatives du « charity-business » à cause de l’urgence humanitaire ?
Pourtant c’est simple : sans dette on sauve instantanément des millions de personnes.
J’ai tort ? Vous avez vraiment du temps à perdre à me pondre des contre-arguments, sauvez les gens bordel, vite, vite c’est urgent
