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Commentaire de Thierry SALADIN

sur Non à la charte européenne des langues régionales


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Thierry SALADIN Thierry SALADIN 29 décembre 2013 09:08

Pour tous ceux qui font semblant de ne pas comprendre ce que j’ai écrit dans mon message du 28-12-2013 à 20H08, je vais préciser ma pensée ;


D’abord quand on parle de langues et d’autres sujets, parler de son petit cas personnel n’a aucun intérêt, sinon pour l’intéressé. On ne fonde pas un raisonnement politique sur un cas personnel, mais sur une réflexion générale et sur le long terme.
Ensuite, j’ai donné des sources. Vu le nombre de « moinssages » dans un si petit délai (quelques heures à peine) il est évident que leurs auteurs ne les ont pas consultées. C’est parfaitement leur droit : de ne pas les consulter, et même de me « moinsser ». Je le leur reconnais ce droit. Sincèrement.

Bien sûr qu’il faut défendre les langues régionales en France, mais ça, c’est l’affaire de la République française, point barre ! L’Union Européenne n’a pas à s’en mêler, et si elle le fait, c’est pour d’autres motifs : je ne vais pas me répéter.
Il ne faut donc pas ratifier cette charte européenne dont les auteurs se contrefichent des langues régionales. Elles sont simplement un bon moyen pour arriver à leurs fins. Ne pas vouloir voir cela, c’est faire la politique de l’autruche.

Ensuite, comme le dit très bien Krokodilo, l’étape suivante ce sera toute une série de revendications (voir son commentaire du 29- 12-2013 à 01H11), qui à terme fragiliseront un peu plus la République (déjà dit).

Le vrai motif de cette charte, c’est de permettre une colonisation de toute l’Europe au profit des États-Unis d’Amérique. Là aussi ne pas voir cela, c’est déjà refuser d’aller consulter les sources que j’ai données. Oh, cette colonisation ne se fera pas, comme ça, en cinq minutes. Non, cela prendra encore du temps, voire une génération ou deux, mais le processus est déjà bien enclenché.

Dois-je rappeler l’article 2 de la loi Fioraso, qui permet aux universités françaises d’enseigner désormais dans une autre langue au motif que les étudiants coréens ou indiens ne viendraient pas en France pour suivre un cursus universitaire (ce qu’ils font déjà d’ailleurs et en nombre) ?

Faut-il être myope et sourd quand on assiste tous les soirs à la télé à ce déluge de termes anglo-américains qui inlassablement remplacent des mots qui existent bel et bien dans la langue française ? Le service public n’étant pas en reste de ce côté-là.

Dois-je dire ici dès à présent les ravages que vont produire sur nos gosses, qui déjà ne maitrisent pas bien la langue française, un enseignement précoce de l’anglais dès la dernière année de la maternelle ?

Tout cela fait partie d’un plan. Un plan soigneusement élaboré, dans le plus grand secret bien évidemment, et qui cinquante après dispose d’auxiliaires, ou d’alliés ingénus, qui ne veulent pas voir, (croire ?) ce qui est décrit.

Pourquoi ai-je parlé de l’espéranto ? 
Parce que c’est la seule solution raisonnable pour :
1)ramener l’anglais à sa place : celle d’une langue nationale comme les autres,
2) permettre une communication aisée pour chacun, les gens du peuple également,
3) faciliter la prise de conscience d’une identité commune européenne,
4) permettre également à chacun de parler sa langue régionale, où et quand il le souhaite et avec qui il veut.

En somme, en France, chacun aurait l’espéranto pour parler avec le monde, ensuite le français pour parler entre nous, et avec les autres francophones de la planète, et enfin sa langue régionale pour le parler local et défendre son identité propre.
Est-ce si difficile à comprendre ?

Enfin, je constate avec plaisir que cet article que je reconnais, fait aussi intervenir des lecteurs qui ne parlent que de la République et de sa fragilisation dans cette aventure. C’est quand même bon de ne pas se sentir tout seul. Merci à eux.


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