La Syrie continue à être le lieu clé pour l’avenir de toute la région, y compris Israël.
Pour le Liban : les batailles de Qosseir et Qalamoun ont été déterminantes dans un premier temps.
Pour Assad il s’est agi de résister à l’offensive des mercenaires islamistes extrêmistes autour de Damas.
En ce moment, comme une préparation de Genève II, la bataille d’Alep est lancée.
Contrairement à ce que l’occident prétendait,- et honnêtement je dois dire que je croyais moi-même à cette propagande jusqu’à ce que je me dise que sans le soutien de son peuple Assad n’aurait pas tenu-, Assad s’est révélé être un homme d’état et un stratège redoutable.
Du coup l’enjeu de pouvoir le virer lors de Genève II est fondamental pour l’Otan, l’Arabie saoudite et Israël. Si Assad gagne la bataille d’Alep ou est en passe de le faire, cela deviendra impossible. Ajoutons qu’il va disposer à l’avenir de troupes aguerries aux combats dits assymétriques.
Bien évidemment le Liban constituera une terre de repli pour tous ces combattants islamistes financés et armés par l’Arabie saoudite et l’occident.
Pour qu’ils puissent rentrer en masse au Liban, il est sans doute nécessaire de déstabiliser ce beau pays. C’est vraisemblablement le sens de ce qui se passe au Liban et de l’action qu’Hollande va y mener après avoir consulté ses alliés saoudiens.
Quelle tristesse pour la France et quelle bêtise parce qu’il n’y a rien à y gagner et sans doute les électeurs de Hollande, dont j’ai très malheureusement été, vont-ils finir par apprendre toutes ces trahisons et ce soutien apporté aux islamistes d’Al Qaîda.