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Commentaire de JL

sur La quenelle et le fruit sec


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Francis, agnotologue JL 31 décembre 2013 14:26

Jason,

sachez que j’ai employé ce mot en pensant que dans le contexte, il ne prêterait pas à confusion. C’est raté !
a ne connaissais pas ce préambule que vous citez (*) de la constitution d’Allemande : ça ne m’étonne pas vu le passé encore douloureux dans toutes les mémoires des crimes de l’Allemagne nazie.

Pour moi cette formule est une façon assez ambigüe de dire les choses . Mais cette phrase ramène à ceci que l’alternative des bourreaux est rédhibitoire : ou bien ils déshumanisent leurs victimes, ou bien il se déshumanisent eux-mêmes. C’est probablement là le sens du verbe employé : on ne peut pas sans graves conséquences. Nuance.

Ambiguïté pour ambiguïté, elle m’évoque celle-ci : ’’Aujourd’hui, on n’a plus le droit, ni d’avoir faim ni d’avoir froid’’. Vous je ne sais pas, mais moi, ce second degré m’est assez insupportable. Les compositeurs de la chanson auraient voulu se foutre de la gueule du père des restos du cœur qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Mais j’en conviens, je n’ai peut-être pas l’esprit assez bien-pensant.

(*) ’’La constitution allemande a comme préambule : « Die Würde des Menchens ist unantastbar » On ne peut porter atteinte à la dignité humaine.’’ Que je traduirais volontiers par : la dignité des hommes est intouchable, ce qui est une affirmation pour le moins aventureuse. Je préfère la nôtre : les hommes naissent libres et égaux qui traduit la rupture avec l’Ancien Régime, celui des privilèges, n’en déplaise aux nostalgiques du Moyen âge.


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