Depuis Guy Mollet les socialo m’en ratent pas une pour détruire la France.
Guy Mollet : leader
du parti socialiste (SFIO), entré
dans les cabinets ministériels dès la fin de la guerre (Blum puis
Pleven). C’est le seul de la bande qui n’a pas de sympathies nazies ou
fascistes affichées. Toutefois, c’est l’un des rares
socialistes à être un admirateur des Etats Unis et de l’Europe. Il a
rejoint le Comité d’action pour
les États-Unis d’Europe de Jean Monnet, installé à Lausanne.
Mollet était aussi un fan de la Communauté Européenne de Défense, ce qui
a créé la polémique au sein de la SFIO.
Mieux
encore, des archives
ressorties en 2007 montraient que Mollet (qui était prof d’anglais
et était alors premier ministre -c’est-à-dire président du Conseil)
avait carrément proposé en septembre 1956 au premier
ministre anglais, Anthony Eden, de rattacher la France à l’Angleterre,
comme c’était le cas pour
l’Irlande. Mollet serait même revenu à la charge deux semaines plus
tard, quand Eden était en visite à Paris : il a proposé d’intégrer la
france au Commonwealth, et que les Français seraient
parfaitement d’accord pour faire allégeance à la couronne !
C’est
Mollet qui a fait passer le
traité de Rome en 1957 qui instaure la communauté économique
européenne avec tout un tas d’institutions financières telles que la
Banque Centrale Européenne. Ce traité est d’inspiration ultra
libérale (évidemment), mais cela n’a pas dérangé le n°1 socialiste.
Ce qui ne fut pas le cas des militants/ électeurs... En même temps que
ladite communauté économique, on a créé une union
nucléaire dans Euratom, si bien que la politique d’indépendance
nucléaire de De Gaulle dérangeait Mollet