Vous reprochez aux médias une erreur sur Dieudonné (qui est le parrain de l’enfant) mais vous ne vérifiez pas des informations essentielles sur Dieudonné et notamment, son antisémitisme supposé. Or, cette étiquette infondée relève d’une campagne de diffamation lancée contre l’artiste en raison de ses positions pro-palestiniennes.
Deuxième problème, vous affirmez péremptoirement que Dieudonné n’est plus drôle depuis sa séparation avec Elie mais il semble à beaucoup, au contraire, qu’Elie sombre dans un humour racoleur et commercial, avec par exemple son personnage de vieux pervers attiré par les gamines, ou ses personnages d’adolescents étalant leurs vies sexuelles, tandis que dans le domaine de l’humour politique, Dieudonné se montre plus puissant que tout ce qui a existé, y compris Coluche et Desproges – Coluche n’ayant pourtant pas manqué de courage. Il se pourrait donc que l’humour, l’intelligence et les valeurs soient du côté de Dieudonné, et les renoncements quotidiens du côté d’Elie. Car qui, d’Elie et Dieudonné, dénonce le système d’apartheid en Israël-Palestine ? Qui dénonce ce système qui traite différemment les uns et les autres en fonction de leur religion ? Qui dénonce ce système arbitraire qui foule aux pieds les droits de l’homme ? Dieudonné ! Et peu ont ce courage. La solution de l’État unique multi-confessionnel, où tout le monde bénéficierait des mêmes droits quelle que soit sa religion, était en toutes lettres dans le programme du PAS (Parti Anti-Sioniste). Peu de partis politiques français, sinon aucun, n’a jamais eu le courage de préconiser la solution à un État, et ils ont en général préféré se laisser porter par le courant majoritaire en faveur de la solution à deux États, c’est-à-dire de la continuation du système d’apartheid. Même les milieux pro-palestiniens sont souvent timides sur ce point.
Les sionistes, incapables d’argumenter, n’ont plus désormais que la violence physique et verbale pour répondre à l’intelligence et à l’humanisme politiques de Dieudonné.