En décembre 2011 et février 2012, la Banque Centrale Européenne a prêté
1019 milliards d’euros aux banques privées. Durée du prêt : trois ans. Taux
d’intérêt : seulement 1 %.
Résultat : échec total. Les banques privées prêtent de moins en moins
aux entreprises. L’économie réelle n’a pas du tout profité de cet argent.
Zone euro : les crédits
au secteur privé accentuent leur recul en novembre.
L’octroi de crédits au
secteur privé en zone euro a accentué son recul en novembre, avec une baisse de
2,3% sur un an, après un repli de 2,2% en octobre et de 2% en septembre, a
annoncé vendredi la Banque centrale européenne (BCE).
Initialement, le recul
d’octobre avait été évalué à -2,1%.
Les crédits aux
entreprises non-financières ont continué de nettement se dégrader avec une
baisse de 3,9% sur un an en novembre, contre -3,8% en octobre et -3,6% en
septembre, a précisé l’institution monétaire de Francfort dans un communiqué.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_les_credits_au_secteur_prive_accen tuent_leur_recul_en_novembre23030120141045.asp
Depuis décembre 2011,
avec les centaines de milliards d’euros du LTRO, les banques privées prêtent de
moins en moins à l’économie réelle, aux particuliers, aux entreprises privées.
Mais en revanche, chaque
banque privée a préféré prêter à son Etat.
Italie :
En 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en
obligations de l’Etat italien.
Fin 2013, les banques italiennes détiennent 28 % du PIB en obligations
de l’Etat italien !
Espagne :
En 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en
obligations de l’Etat espagnol.
Fin 2013, les banques espagnoles détiennent 30 % du PIB en obligations
de l’Etat espagnol !
Sans le vouloir, la BCE a créé de colossales bulles obligataires en
Europe.
Et ces bulles obligataires deviennent de plus en plus gigantesques.
Regardez les graphiques 3a et 3b :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349