A la une Actualité Frontière algéro-marocaine : tranchées contre grillages Pour lutter contre le trafic sur la bande frontalière, les autorités algériennes ont commencé à creuser des tranchées d’une longueur de 70 km dans la wilaya de Tlemcen (Marsat Ben M’hidi-El Aricha). En réponse à cette décision, le gouvernement chérifien a annoncé l’érection d’un mur fait de fil de fer s’étendant sur une distance de 450 km (Saïdia-Figuig), soit le tracé parallèle de l’Extrême Ouest algérien jusqu’à Béchar.
A noter que depuis le début du creusement des fossés sur le tracé frontalier par la partie algérienne, la contrebande, notamment le trafic de carburant, a fortement baissé. Tranchées contre grillage, la guerre des bulldozers entre les deux pays continue…(El watan.décembre2013)...
Le nouveau wali Abdelhafid Saci à Maghnia ce lundi 11 novembre 2013 ;Maghnia est la deuxième ville de la wilaya avec près de 250 000 habitants. La visite a permis de s’enquérir des carences, des projets à l’arrêt et des problèmes dans lesquels se débat cette immense agglomération . Les revendications de la population sont nombreuses, à commencer par les logements sociaux dont les travaux ont été achevés il y a dix ans , le foncier agricole, spolié par une mafia , le carburant rationné, le passavant exigé pour les commerçants, un plan de transport désuet , les constructions illicites, des infrastructures culturelles ne profitant pas aux jeunes , un stade olympique abandonné, des villages laissés pour compte… L’amphithéâtre du centre culturel, abritant cette rencontre, a permis à ceux qu’on appelle la société civile de tout déballer. Nous souhaitons que la population soit écoutée et que le Wali pourra répondre à la demande des Maghnaouis pour construire une ville qui mérite beaucoup plus que la simple réputation de « ville-trabendiste ».
Poste-frontière de Zouj-Bghal.La frontière terrestre entre le Maroc et l’Algérie est fermée depuis 1994. Mais elle n’est pas étanche : des personnes la traversent et la contrebande de carburant et de marchandises y était courante. Mais, en juin 2013, Alger a pris des mesures drastiques à ses frontières. Le gouvernement a souligné que 600. 000 voitures roulaient avec du carburant de contrebande, un manque à gagner d’un milliard d’euros pour l’Etat algérien. En Algérie , un litre d’essence vaut 23 dinars (0,23 euro) et celui du gazole 13,40 dinars (0,13 euro). Au Maroc,le litre d’essence coûte plus d’un euro. La décision algérienne a eu des répercussion sur l’Oriental, région marocaine de 2 millions d’habitants. D’autant que plus de 18. 000 personnes vivaient du trafic de carburant. Depuis son accession au trône, en 1999, Mohammed VI s’est efforcé de désenclaver l’Oriental, où de nombreux projets ont été inaugurés. Une autoroute relie à présent en six heures Rabat à Oujda.Mais sa vie économique est restée en partie dépendante des activités frontalières. 1ere conséquence de la décision d’Alger, les prix du carburant ont flambé. De 90 dirhams (8 euros) avant juin, le bidon de 30 litres de gazole est passé à 250 dirhams (22 euros). Face aux contrôles renforcés ainsi qu’aux fossés creusés par les autorités algériennes , les ânes sont devenus le seul moyen de franchir la frontière depuis juin. La nouvelle donne a poussé certains à passer du transport de carburant à celui des personnes. « Je fais rentrer les Marocains en Algérie et les Algériens au Maroc », dit l’un d’eux. « Je perçois 300 dirhams (28 euros) pour chaque +client+ transporté. Mais avec l’hiver, il n’y aura plus personne », s’inquiète-t-il.