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Commentaire de Lou Florian

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Lou Florian Lou Florian 7 janvier 2014 13:44

Ma compagne m’a fait remarquer, ce matin, que j’avais écrit ceci, en début 2010 :

"Alors avant que ne s’installe l’interdiction de rire, de piailler, de geindre et de débiter des conneries monumentales, sous prétexte que le sérieux est de mise et que l’heure est grave, crachons de concert contre les cons réunis ! Et puis, vidons nos organes des fanges bénéfiques, roulons des mécaniques devant les dragons du pouvoir, flirtons avec la bassesse de croire encore à la vie, et pissons dru contre les pourceaux de l’ennui. Digérons l’instable, et rions de concert, épousant d’un clin d’œil chaque pléiade, et tant mieux si la bête gémit. Sa douleur n’en sera que plus grande. Elle sera piétinée par une foule galopante, arrogante, magnifique et fière. Et nous, nous danserons sur chaque motte de terre. Brassant des confettis d’étoiles… Le futur nous appartient !"

Texte inclus depuis, dans mon livre « Le voyage éphémère ».

J’avais écrit ça comme ça, avec la logique des mots. Sans m’imaginer un seul instant qu’on en viendrait là, à bâillonner un vrai comique pour une histoire de quenelle. C’est vrai, en France, on ne peut plus rire de tout. Mais la transmutation du rire emprisonné donnera peut-être l’or de la colère. Le réveil des consciences par l’humour. L’humour plus fort que la véhémence. Pour éradiquer définitivement le pouvoir de ceux qui pensent être nos maîtres. Liberté toujours, jusque dans l’humour, sera peut-être notre liberté de demain  ! Allons enfants de la patrie...

Lou Florian
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