@ l’auteur
Votre article m’est apparu intéressant seulement sur la fin, avec l’hypothèse d’une médiocrité d’ensemble des comiques français qui favoriserait Dieudonné.
Cela me semble bien vu.
Pour le reste, votre évocation des aspects juridiques me semble aussi « retenue » que vos opinions initiales sont « convenues ».
Il y avait pourtant à dire et à redire sur la précipitation inouïe avec laquelle un Conseil d’Etat — par nature supposément collégial mais — réduit à un juge unique qui livre en quelques heures SA décision et renverse la jurisprudence nationale.
Cela, alors même que, sur le fond, qui n’a pas été jugé, il est clair que le fait que Bernard Stirn soit arrière-petit neveu de Dreyfus et frère de l’ancien ministre Olivier Stirn, membre du comité directeur de France-Israël, ne peut pas ne pas plonger dans des abîmes de perplexité le citoyen qui a plus de trois neurones actifs et qui sait donc que ce qui vaut à Dieudonné l’ire du petit monde médiatico-politique est précisément sa conception « »« complotiste »« » d’un réseau sioniste agissant au sein de la République.
Je me réjouis que vous soyez de ceux qui s’alarment des atteintes à la liberté d’expression mais j’eusse apprécié un peu plus de pertinence et donc un peu plus de courage dans vos analyses.