Mon point de vue à propos des fissurations :
Philippe conteste le recours à un étayage. Sur ce point, je suis plutôt d’accord avec son analyse et je privilégie également l’attribution des marques brunâtres à des cales de stockage. Mais l’absence d’étayage n’implique pas que la fissuration des poutre soit postérieure à la fin des travaux de construction.
Les témoignages : L’observation des fissures au plafond de la chambre du roi nécessite un bon éclairage. Or Piazzi Smyth se plaint régulièrement des mauvaises conditions d’éclairage dans son ouvrage « Life and work at the great pyramid.... ». Par ailleurs, il précise page 113 qu’il n’a pas visité les chambres de décharge « upper chambers » et qu’il se réfère aux travaux de Vyse et Perring. Idem pour les mesures des dalles de plafond. Il n’ai pas étonnant que Coutelle n’ait pas remarqué de fissures dans la chambre de Davison puisque celle-ci était encombrée d’une épaisse couche de fientes de chauve-souris, ce qui n’était pas le cas de la chambre au-dessus puisqu’elle ne fut accessible que « récemment ». Les fissurations étaient elles absentes ou seulement ignorées ?
La liaison entre le haut de la grande galerie est un passage forcé et non construit. Il me semble que si celui-ci avait une utilité mécanique quelconque il devrait être construit.
Je ne comprends pas pourquoi l’auteur se focalise sur ce point de détail car il me semble que l’absence de « soupape » (le conduit forcé) ne remettrait pas en cause le reste de sa théorie.
PS : La mise en place N/S des poutres proposée par l’auteur me semble bien périlleuse (risque de basculement) alors qu’une mise en place E/O est infiniment plus sécurisante puisque les extrémités des poutres reposeraient en permanence sur les murs N et S.