Quel long article pour essayer de déformer le sens d’une décision de justice.
L’auteur s’évertue à essayer de faire croire que la Cour de Cassation a cherché à censurer une critique du fait religieux en réduisant « les Juifs » à leur appartenance relieuse - alors que Dieudonné ne s’en serait pris qu’au Judaïsme.
Cet argument s’effondre de lui-même en relisant les propos de Dieudonné : « Les juif, c’est une secte, une escroquerie ». Il ne s’agit pas d’une critique envers une religion (le Judaïsme, la religion juive) mais d’une attaque envers des personnes (« les juifs ») en raison de leur appartenance à un peuple ou à une religion.
Cette attaque envers des personnes du fait de leur religion est d’autant plus flagrante en replaçant ce propos dans son contexte : « Les musulmans aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère ». Il ne parle pas là non plus de l’Islam (en tant que religion, avec ses dogmes, pratiques, croyances) mais des musulmans et de leur comportement supposé. On est donc loin de la critique des idées (légale) mais de l’insulte envers des groupes de personnes en raison de leur religion (illégale).
P.S. : Rien à voir donc avec l’affaire des caricatures de Mahomet qui n’étaient en rien des insultes envers les Musulmans (on ne parle d’ailleurs pas de « caricatures de Musulmans ») mais d’un manque de respect envers leur croyance ! Dans ce cas, c’est bien la religion (et non les adeptes de cette religion) qui est critiquée - et plus particulièrement la version extrémiste de cette religion.