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La France et l’anti-morale de l’Histoire (l’affaire Dieudonné)

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« Le devoir de mémoire est mû par une dynamique qui se règle sur la surenchère régressive. On pourrait la formuler ainsi : plus la compassion est grande, plus la victime est exaltée, plus elle est désincarnée (...) plus le sentiment de culpabilité est allégé, plus le repentir est flatté (...), plus le statut final et objectif de la victime dans sa condition concrète est rabaissé (...). En bref, la compassion correspond à une démarche d’auto-purification dont la victime est le vecteur. »
Les frontières d’Auschwitz, Shmuel Trigano

« Celui qui veut la vérité ne doit pas seulement construire des « théories » et faire tomber des masques, mais il doit également créer parmi les hommes une situation où tout aveu devient possible »
Critique de la raison cynique, Peter Sloterdijk





Interrogé en 2003 sur la montée de l’antisémitisme en France, l’humoriste Dieudonné déclarait dans le magazine Lyon Capitale : « Le racisme a été inventé par Abraham. “Le peuple élu”, c’est le début du racisme. Les musulmans aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère. Juifs et musulmans pour moi, ça n’existe pas. Donc antisémite n’existe pas parce que juif n’existe pas. Ce sont deux notions aussi stupides l’une que l’autre. Personne n’est juif ou alors tout le monde. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première. Certains musulmans prennent la même voie en ranimant des concepts comme “la guerre sainte” (...) ».
Le 16 février 2007, la Cour de cassation réunie en Assemblée plénière a estimé que Dieudonné s’était rendu coupable par ces propos d’injure raciale, au motif « que l’affirmation "les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première", ne [relevait] pas de la libre critique du fait religieux, participant d’un débat d’intérêt général mais [constituait] une injure visant un groupe de personnes en raison de son origine, dont la répression est une restriction nécessaire à la liberté d’expression dans une société démocratique ». Cette décision intervient à l’issue d’une procédure judiciaire qui a connu de nombreux revirements, auxquels la plus haute juridiction de France vient de mettre un terme définitif, sauf recours du premier intéressé devant la Cour européenne des droits de l’homme. L’avocat du Consistoire central (Union des communautés juives de France) s’est à cette occasion déclaré « extrêmement satisfait que la Cour de cassation ait rappelé que l’on ne peut impunément qualifier la communauté juive de France d’escroquerie en invoquant son ignorance des questions religieuses » (1).
Peu de personnes s’étonnent de l’issue de ce procès et les médias, loin de l’engouement suscité par le récent procès de Charlie Hebdo, se contentent de prendre acte de la nouvelle. Il faut dire que bien avant d’obtenir cette décision de justice, ceux qui jamais ne doutent d’œuvrer pour le bien commun auront instruit le procès d’intention avec une exceptionnelle célérité. L’opinion publique, préparée de longue date à l’annonce de ce verdict pour l’avoir en partie écrit, n’a donc aucune raison de s’émouvoir aujourd’hui du sort réservé à Dieudonné, coupable idéal d’une certaine passion française. Ainsi vont les choses, il est des domaines où la présomption d’innocence est un doux songe.
Satisfait d’avoir unanimement reconnu le rejeton de la Bête immonde, l’on peut enfin respirer d’aise : la France serait devenue vigilante et la dette imprescriptible un peu soldée tout de même. Portant beau leurs flambeaux de vertu, les bonnes consciences enfin apaisées peuvent fermer la marche solennelle : l’antisémitisme pour cette fois n’est pas passé...
Pourtant, sous ses airs de triomphe, il se pourrait que ce verdict soit tout autre chose qu’une victoire, peut-être vient-il même de signer l’acte de capitulation du droit français face au fait religieux.
En effet, une fois expurgée de sa charge émotionnelle, l’évidence assénée par la Cour de cassation avoue rapidement la précarité de ses fondements juridiques, au risque de ne pouvoir supporter le poids de la critique. Car, en droit comme en opportunité, l’arrêt de la Cour de cassation apparaît déjà comme vicié par un double égarement, à savoir une confusion des genres juridiques [I] aggravée d’une soumission tacite de la justice aux franchises de l’Histoire [II].

I- La confusion des genres et des gens : une incapacité du droit français à appréhender sereinement l’identité juive

Juif. Nul ne peut sérieusement ignorer l’ambivalence de ce mot et moins encore le crime innommable qui lui est associé. Ce mot - qui au sens générique désigne un peuple et dans une acception plus restreinte marque l’appartenance à une confession religieuse - exige d’être manipulé avec précaution, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de protéger la communauté juive d’une haine atavique.
Cette exigence implique notamment, sauf à risquer d’entretenir l’idée selon laquelle l’identité juive serait toujours synonyme d’une citoyenneté d’exception, d’établir une nette distinction entre l’antisémitisme et la critique du judaïsme, religion qui a vocation à susciter la controverse comme toute autre croyance.
Or la Cour de cassation semble avoir fait peu de cas de cette prudence élémentaire, en manquant notamment à son obligation d’analyse circonstanciée du propos litigieux (2).
En effet, si l’on considère dans leur contexte les propos pour lesquels Dieudonné vient d’être reconnu coupable d’injure raciale, il apparaît que sa diatribe portait sur le judaïsme seul et non sur l’ensemble de la communauté juive. D’emblée, c’est à la notion de peuple élu qu’il s’est opposé avec violence, considérant qu’Abraham avait créé le racisme par le biais de cette doctrine religieuse. C’est contre la hiérarchisation des peuples qu’induit cette croyance en un peuple élu que Dieudonné s’insurge, fustigeant par la même occasion tous ceux qui y souscrivent. Le terme juif, à l’évidence, fut ainsi employé par l’intéressé dans sa seule acception religieuse, les multiples analogies qu’il opère entre juifs et musulmans ainsi que le choix des termes employés - « les juifs, c’est une secte (...) » - en étant les plus probants indices.
Aussi lorsque Dieudonné considère que « les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première », il n’affirme rien d’autre que la duperie et la dangerosité de la notion de « peuple élu  » véhiculée par le judaïsme, qui aurait selon lui ainsi érigé la discrimination au rang de dogme. Le propos est grave, certes, mais s’il doit y avoir injure, ce ne peut être qu’à l’intention de la communauté juive au sens religieux du terme, et non à l’encontre d’ « un groupe de personnes en raison de son origine  » comme le soutient gauchement la Cour de cassation, en postulant expressément que l’identité juive contemporaine demeure indissociable du judaïsme (3).
Évidemment, l’on ne peut ignorer dans le même temps que de nombreux travaux ont tenté d’établir une filiation directe entre l’hostilité religieuse à l’égard des juifs et l’antisémitisme contemporain, formulant l’hypothèse selon laquelle cet antisémitisme ne serait que la version « laïcisée » de l’antijudaïsme médiéval. Néanmoins, on ne saurait sérieusement, sans risquer une sacralisation de fait du judaïsme au sein de la République, consacrer sur le fondement de ces seules théories un régime d’indifférenciation juridique entre la critique d’une religion et l’injure contre une personne ou un groupe de personnes à raison de son origine. Il en va de la distinction entre ce qui relève chez l’individu du libre arbitre - la conviction religieuse - et ce qui lui est consubstantiel, à savoir son origine ethnique.
Le premier tort de Dieudonné paraît donc de n’avoir pas employé le mot "juif" avec l’infinité de guillemets qui prévaut désormais à son usage, par ce souci de précaution qui confine parfois, le présent arrêt de la Cour de cassation en atteste, à la psychose collective et incite à la confusion des genres.
Le second, intellectuellement répréhensible, est de faire abstraction des expériences historiques où des juifs renoncèrent collectivement à la notion d’élection et assimilèrent pleinement la culture de leur pays d’accueil (4). L’entreprise nazie démontre à elle seule que l’antisémitisme meurtrier qu’ont subi les juifs était sans rapport aucun avec leur degré d’intégration à l’environnement social allemand. Aussi ne peut-on établir une réciprocité systématique entre l’antisémitisme et la notion de peuple élu qui anime le judaïsme ; une telle simplification confine à l’idiotie autant qu’à la vanité intellectuelle lorsqu’elle prétend expliquer à elle seule le phénomène antisémite.
Pour autant, est-il légitime de combattre telle idiotie par la censure ? Pour Sloterdijk, la réponse idéale à cette interrogation suppose une volonté supérieure au désir de répression, car « celui qui veut la vérité ne doit pas seulement construire des "théories" et faire tomber des masques, mais il doit également créer parmi les hommes une situation où tout aveu devient possible  » (5). En d’autres termes, en préférant la criminalisation de l’opinion à la controverse, la sanction pénale au débat contradictoire, seule l’infantilisation de l’esprit progresse, attachant l’intelligence à des modèles qui seront brisés à la moindre contrariété. Et l’on sait fort bien, en Europe, comment la contrariété, la frustration et la haine peuvent s’emparer d’un siècle.

Néanmoins, le fait d’imputer la paternité du racisme à une religion déterminée, induisant ainsi l’idée que tous les individus de confession juive seraient spirituellement prédisposées à la ségrégation, reste a priori outrageant pour ses croyants, raison pour laquelle il convient de mettre en balance la nécessité de débattre de l’antisémitisme avec l’honneur et la considération des premiers intéressés par la critique du judaïsme qui peut en résulter.

II- Une soumission tacite de la justice aux franchises de l’Histoire

En l’occurrence, la balance de la justice telle qu’elle devrait être calibrée oscille incontestablement du côté du condamné d’aujourd’hui. En effet, pour se convaincre du caractère inepte de la condamnation de Dieudonné, il suffit de se reporter aux travaux d’Hannah Arendt, qui suscita en son temps une hostilité similaire des autorités religieuses pour avoir entrepris une critique du fait juif. Dans son ouvrage de référence, Les Origines du totalitarisme, Arendt rapportait notamment :
« Pendant tout ce temps [du XVe à la fin du XVIe siècle], les relations entre les Juifs et les non-Juifs se maintinrent au niveau le plus bas, tandis que les Juifs montraient le maximum d’ "indifférence aux conditions et aux évènements du monde extérieur". Le judaïsme devint "plus que jamais un système de pensée fermée". C’est alors que, sans intervention extérieure, les Juifs commencèrent à penser que "ce qui séparait les Juifs des nations n’était pas fondamentalement une divergence en matière de croyance et de foi, mais une différence de nature profonde", et que l’antique dichotomie des Juifs et des non-Juifs était "plus probablement d’origine raciale que doctrinale (6)". Ce changement d’optique, cette vision nouvelle du caractère étranger du peuple juif, qui ne devait se généraliser chez les non-Juifs que beaucoup plus tard, au XVIIIe siècle, apparaît clairement comme la condition sine qua non de l’apparition de l’antisémitisme » (7).
L’analogie avec les propos de Dieudonné est pour le moins permise, à tout le moins troublante... La filiation entre l’antisémitisme et certaines spécificités de l’histoire juive fait en effet écho indiscutablement à la critique formulée par Dieudonné. Or, sauf à tolérer que Hannah Arendt pourrait aujourd’hui être condamnée pour délit d’injure raciale, on peut raisonnablement supposer que la Cour de cassation, dans l’affaire Dieudonné, n’a pas tant jugé la teneur des propos litigieux que la réputation de leur auteur. Ce faisant, elle pourrait avoir franchi le pas fatidique qui jusqu’ici la préservait de tout soupçon de partialité. C’est pour cette raison que, précisément, la condamnation de Dieudonné est éminemment critiquable sur le plan de l’opportunité. En effet, largement défaillante dans son raisonnement juridique, cette décision tend à discréditer par avance toute condamnation ultérieure de l’intéressé. On ne s’y prend pas autrement pour accoucher des martyrs en série et disqualifier la justice.
Cet écart impardonnable n’est malheureusement pas un accident de parcours dans la jurisprudence de la Cour de cassation. Il s’inscrit dans une logique de capitulation du raisonnement juridique qui contribue à aggraver l’influence religieuse sur la consistance même du débat public. En effet, par un arrêt du 28 avril 1998, la Cour de cassation avait également condamné pour « diffamation raciale envers la communauté chrétienne » le journaliste Paul Giniewsky, également sociologue et historien. Dans un article mis en cause par l’AGRIF (8), intitulé « A propos de l’encyclique "Splendeur de la Vérité" - L’obscurité de l’erreur », l’auteur considérait que :
« L’Eglise catholique s’auto-institue seule détentrice de la vérité divine, elle proclame fortement l’accomplissement de l’Ancienne Alliance dans la nouvelle, la supériorité de cette dernière (...). De nombreux chrétiens ont reconnu que l’antijudaïsme scripturaire et doctrine de « l’accomplissement » de l’ancienne par la nouvelle Alliance, conduisent à l’antisémitisme et ont formé le terrain où ont germé l’idée et l’accomplissement d’Auschwitz ».
De nouveau, la similitude entre les propos de Dieudonné et ceux de Giniewsky ne peut qu’interpeller, puisque leur démarche critique porte à l’évidence sur les incidences du fait religieux dans le champ historique et social et partagent sans équivoque possible la même véhémence de fond.
Or, il convient de rappeler, s’agissant de la décision prise à l’encontre de Paul Giniewsky, que la France a été condamnée pour atteinte à la liberté d’expression par la Cour européenne des droits de l’homme, le 31 janvier 2006. La CEDH a en effet considéré que « en envisageant les conséquences dommageables d’une doctrine, le texte litigieux participait (...) à la réflexion sur les diverses causes possibles de l’extermination des Juifs en Europe, question relevant incontestablement de l’intérêt général dans une société démocratique », affirmant de plus qu’« à cet égard, (...) il est primordial dans une société démocratique que le débat engagé, relatif à l’origine de faits d’une particulière gravité constituant des crimes contre l’humanité, puisse se dérouler librement ». Par ailleurs, la CEDH a également précisé que « si, comme le requérant le [reconnaissait] lui-même, l’article en question [contenait] des conclusions et des formulations qui [pouvaient] heurter, choquer ou même inquiéter certains, (...) de telles idées ne [perdaient] pas, en tant que telles, le bénéfice de la liberté d’expression » (9).
Si l’on met ainsi en relation la condamnation de Dieudonné, l’arrêt de la Cour de cassation pris à l’encontre de Paul Giniewsky et les motifs de condamnations de ce même arrêt par la CEDH, la réticence de la France à interroger le fait religieux quant au phénomène antisémite contemporain est manifeste. Le mot juif semble à lui seul contraindre à la déférence celui qui le prononce, éveillant la suspicion dès lors qu’il ne s’inscrit pas dans un contexte compassionnel.
Cela révèle à quel point la justice reste aujourd’hui sous la tutelle d’un devoir de mémoire qui ne tolère pas la concurrence de la raison, d’une volonté d’interdire l’accès aux racines du mal de crainte d’y succomber de nouveau. Le drame est qu’une vérité qui ne supporte pas l’épreuve du doute passera toujours pour un mensonge totalitaire, éveillant d’office les méfiances et attisant d’autant ce ressentiment diffus qui ne demande qu’à s’abattre sur un objet désigné à l’avance.
Aussi est-il urgent de réévaluer la nature exacte de cette dette imprescriptible que la France a indéniablement contractée auprès du peuple juif. Mais quel peut-être le prix pour devenir un Juste a posteriori, comment s’assurer l’innocence une fois le crime consommé ? Sans doute ne reste-t-il qu’à consacrer sa vigilance en toute chose pour prévenir le retour de la barbarie, d’où qu’elle vienne et quels que soient ses alibis.
Une telle exigence impose à la France de cesser de solder sa dette en dispensant privilèges et indulgences, prétendant réparer ainsi son crime alors qu’elle ne cherche qu’à acheter le verdict moral de l’Histoire. L’impératif moral lui intime de ne plus indexer le coût de sa responsabilité sur le cours fluctuant de la contrition d’Etat.

À défaut de volonté politique suffisante pour honorer cette responsabilité, la mission de la justice est de réaffirmer l’égalité de tous devant la loi, dans toute sa plénitude et sa sérénité, et non d’exciter les préjugés en institutionnalisant des victimes au détriment toujours croissant de l’idéal démocratique.

Illustration : Sisyphe, Franz Von Stuck (1920).

Notes :
  • 1- Dieudonné reconnu coupable d’"injure raciale" par la Cour de cassation, Le Monde, édition en ligne du 16 février 2007.
  • 2- CEDH « Oberschlick c/Autriche » 1er juillet 1997 ; TGI Nancy 14 juin 1993 [Légipresse n°104, 1993, III, p.108 note Bilger].
  • 3- Cass. Ass.Plen. 16 février 2007 : « Alors, d’autre part, qu’en jugeant non punissables les propos injurieux parce qu’ils n’auraient pas visé «  la communauté juive en tant que communauté humaine mais la religion juive (...) tout en faisant peser sur la religion juive une responsabilité particulière », et n’auraient pas constitué « une attaque dirigée contre un groupe de personnes en tant que tel », alors que ces propos mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion, ce qui manifestait une conviction ouvertement antisémite ».
  • 4- La volonté d’intégration des Juifs allemands se traduisit notamment par une résistance virulente des autorités juives au projet sioniste de Théodor Herzl, alors considéré comme un obstacle à l’émancipation, en ce qu’il discréditait cette entreprise par l’élaboration concurrente d’une « nationalité juive », de nature à attirer la suspicion sur la pleine et entière adhésion des Juifs allemands à la culture de leur pays d’accueil. Cf. La Grande Solitude des sionistes, Dominique Bourel, article extrait de Israël - De Moïse aux accords d’Oslo, Ouvrage établi à partir de la revue l’Histoire, Editions du Seuil, p.285.
  • 5- Critique de la raison cynique, Peter Sloterdijk, Christian Bourgeois Editeur, p.379.
  • 6- Citations extraites de l’ouvrage de Jacob KATZ, Exclusiveness an Tolerance. Relations in Medieval and Modern Times, New York, 1962 (chap.12).
  • 7- Les Origines du totalitarisme - Sur l’antisémitisme, Hannah Arendt, Ed° Points-Essais, p.11.
  • 8- Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne.
  • 9- Affaire GINIEWSKI c. France, CEDH, 31 janvier 2006, (Requête n° 64016/00).

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117 réactions à cet article    


  • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 février 2007 15:42

    Il n’y a que vous, Monsieur Damian A. L’Ouest, pour trouver historique la condamnation de Dieudonné, que vient faire l’Histoire dans cette basse affaire de droit commun ?

    Quant à tous les supporters et fans de Dieudonné, et les autres bien sûr, je vous invite à regarder cette vidéo non-équivoque sur les penchants de l’artiste et de son ami Alain Soral, qui ont tout deux souscrit au Front National de Mr Le Pen, voir également cette vidéo et un florilège de propos très moraliste de l’équipe Dieudonné/Soral.

    La justice française, lors de l’affaire Fogiel/Dieudonné/FR3, a donné raison à Mr Dieudonné alors qu’elle a, lorsqu’il c’est agit de propos antisémites condamné Dieudonné, comme elle à condamné Mr Le Pen en avril 2004 pour le même délit.

    La Justice française c’est la justice DU peuple français y compris ceux qui comme beaucoup dans ce fil de commentaires contestent ses jugements. Mais vous pouvez aussi contester le jugement de Maurice Papon et aller vous recueillir sur sa tombe et faire le salut militaire à défaut du salut Nazi.

    La France est un grand pays et comme tout grand pays elle n’échappe pas à la règle qui veut qu’il y ai parmi sa population une frange d’imbéciles, de xénophobes, de contestataires pathologiques, sur lesquels ce sont appuyés et s’appuirons encore malheureusement des gens comme Hitler, Pétain, Soral, Dieudonné, Ahmadinejad, et j’en passe.

    Comme tout le monde le sait maintenant Dieudonné et Alain Soral sont membres du Front National de Mr Le Pen ce qui démontre sans équivoque leur démarche intellectuelle, si tenté que cela soit assimilable à une quelconque intelligence.

    Concernant la Liberté de parole et celle de diffamer je reprendrais cette pensé de Montesquieu :

    « Entre la liberté et la loi, c’est la loi qui libère »


  • verjas (---.---.222.7) 26 février 2007 23:45

    Dieudonné et soral ne sont pas membres du front national dieudo est venu voir, il aime bien le pen et a quelques copains là bas ; soral est membre de son comité de campagne sans avoir la carte d’adhérent il s’occupe je crois du programme social autours de marine c’est peut-être grâce à lui qu’on a la beurette sur les pubs, il aurait écrit tt ou partie du discours de Valmy. C’est un grand écrivain.


  • Milla 27 février 2007 20:58

    @ Damian

    « notre juriste-qui-parle-aux-spécialistes-du-droit ». d’autant que ce billet n’est qu’une « SYNTHÈSE DE DOCUMENTS », trop simple, des sources, des essais et quel essai, et de qui ? sur les 1000 pages du « Totalistarisme » d’Hanna Arendt, qui endossent son oeuvre la plus importante, le procès d’Eichmann, ces quelques lignes sont tous ce qu’il en extrait et qui n’existent pas !!!!!!!!!mais révision l’histoire...

    Au fait, je poserai une question que personne n’a posé,(je rappelle que c’est une pure théorie à ceux qui vont certainement mal interpréter) Dieudonné, si je l’insultais de « sale esclave », en ai-je le droit au nom de la liberté d’expression, peut il intenter un procès contre moi pour avoir visé sa couleur qui est différente de la mienne, ou toute la population noire victime de l’esclavage, et qu’est ce que cette forme de racisme, de l’esclavagisme ?

    Milla smiley


  • JC. Moreau JC.Moreau 4 mars 2007 21:41

    @Milla

    Au sujet de ces « lignes qui n’existent pas », je vous renvoie à la référence ci-après :

    Les Origines du totalitarisme - Sur l’antisémitisme, Hannah Arendt, Editions Points-Essais (editions de poche), p.11.


  • habon (---.---.132.20) 26 février 2007 11:00

    Les musulmans francais auront beau jeu de comparer la difference de traitement juridique entre ces propos et les caricatures. Avec cette folie bien-pensante je me demande encore comment a pu etre fait le film davinci code qui parle du ’plus grand bidouillage de l’histoire’ que serait la religion chretienne.

    Comment va t-on pouvoir critiquer une croyance sans de facto critiquer ses croyants ? Si je dis que telle religion est une connerie, comment implicitement ne pas considerer qu’il s’agit d’une insulte vis a vis de ses croyants ?


    • Gnole (---.---.192.187) 26 février 2007 19:23

      Non puisque religion et connerie sont synonymes, enfin il me semble smiley


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 février 2007 11:03

      Au risque de m’attirer des foudres, je voudrais me livrer à un petit exercice simple. Travestir des mots pour en produire un nouveau sens. Travestissons ainsi la phrase en début de votre exposé (fort intéressant, au demeurant) :

      « Le racisme a été inventé par RON HUBBARD. “La Dianétique”, c’est le début du racisme. Les scientologues aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère. Scientologues et moonistes pour moi, ça n’existe pas. Donc antiscientologie n’existe pas parce que Dianétique n’existe pas. Ce sont deux notions aussi stupides l’une que l’autre. Personne n’est scientologue ou alors tout le monde. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi, les scientologues, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première. Certains moonistes prennent la même voie en ranimant des concepts comme “la guerre sainte” (...) ».

      Y a-t-il dans ces propos un quelconque racisme et l’auteur de ces mots risque-t-il le même jugement que Dieudonné ?

      Dieudonné, précédé de sa réputation, est venu au Québec présenter son spectacle. Il n’a pas été incarcéré ou poursuivi pour diffamations. Le Québec n’a pas la réputation d’être plus antisémite ou raciste que la moyenne généralement admise au sein des populations dites modernes.

      N’assistons-nous pas, fondamentalement, à un dévoiement des mots, d’où l’énorme malentendu entre les humains ?

      Pierre R.

      Montréal (Québec0


      • Bill Bill 26 février 2007 11:09

        Cher Pierre,

        Je suis convaincu que dans votre pays, il existe une liberté de parole plus grande que dans le nôtre ! Car ici on peut plus rien dire !

        Bill


      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 février 2007 17:08

        @ Adama

        Pensiez vous les québécois plus intelligents que les français ? - Ce sont nos cousins tout de même.

        Les propos défendus sur ce fil de commentaire en dit long sur le niveau intellectuel et moral de certains français mais nous le savions déjà...


      • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 21:44

        Le québec est un peu mou et comme tout engourdi sur ces questions


      • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 21:47

        Le Quèbec n’a pas participé à certaines de nos dérives


      • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:06

        Les juifs seul responsables de l’antisémitisme !!!!!!! quand on entends des conneries pareils ! autre connerie au hasard, « le marché de l’antisémitisme » ce fil est tout luisant de la bétise la plus crasse, et tout cette merdre sous pretexte de partialité mesquine, de laicité sainte sulpicienne, d’humanisme souffreteux.... Honte à vous !


      • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 22:15

        « Les juifs seuls responsables de l’antisémitisme »

        Pas les juifs actuellement vivants, mais la religion juive.


      • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:27

        Les jiufs responsables de l’antisémitisme !!!! quand on entend des conneries comme ça !!! Autre connerie pris au hasard dans ce tas de merdre « le marché de l’antisémitisme » et le reste au tout venant... lisez, il suffit de se baisser et surtout plus difficile, d’éviter de marcher dedans et tout ça sous le prétexte (oui « prétexte ») de la partialité mais mesquine, de la défense d’une laicité mais oh ! combien sainte sulpicienne et d’un humanisme souffreteux et poitrinaire... Ce fil est tout glissant de la Merdre la plus bondieusarde et la plus « compatissante » qui soit, HONTE à vous ! et continuez allez y vautrez vous, vous aimez ça ?


      • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 22:29

        Pas tous les juifs actuels, mais bien la religion juive avec sa théorie du peuple élu, du peuple juif comme « corps mystique de Dieu ».

        Les vraie conneries, c’est ça !


      • Milla 26 février 2007 22:43

        @ Courouve

        « Les juifs seuls responsables de l’antisémitisme »

        horreur doublée de crétinisme... ! chacun décide de sa propre destruction quoi...bah voyons...

        Milla


      • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 22:45

        La citation que vous mettez entre guillemets n’est pas de moi.

        Vous vous mélangez les pinceaux, à la limite de la diffamation.


      • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 22:47

        Je reprends donc :

        Pas les juifs, mais bien la religion juive.

        C’est cette religion qui est à l’origine de l’antisémitisme.


      • Milla 27 février 2007 00:28

        @ René « Dieudonné, précédé de sa réputation, est venu au Québec présenter son spectacle. Il n’a pas été incarcéré ou poursuivi pour diffamations. Le Québec n’a pas la réputation d’être plus antisémite ou raciste que la moyenne généralement admise au sein des populations dites modernes »

        Rael vit très bien au Canada aussi pour y péréniser sa connerie,ça ne trouble personne non plus allons bon... Milla


      • mesquin (---.---.222.7) 27 février 2007 01:01

        qd j’écoute chouraqui, askolovitch, bruel, attal, ockrent, arthur, kouchner, benichou, miller, wiesel, cela me hérisse la peau et j’ai envie de taper sur tout ce qui bouge est ce de l’antisémitisme docteur ??

        d’autant que j’ai mes bons juifs : finky, brauman, glucksmann.


      • odré (---.---.97.227) 27 février 2007 05:20

        par moebius (IP:xxx.x23.10.46) le 26 février 2007 à 22H06 « Les juifs seul responsables de l’antisémitisme !!!!!!! quand on entends des conneries pareils ! .... Honte à vous ! »

        C’est marrant mais j’ai pas entendu ça moi ! plutôt un truc comme « en partie responsables »... Ceci n’illustrerait-il pas les propos tenus plus haut sur les pb de communication ?

        J’ai vu le spectacle de Dieudonné « Mes Excuses » bien après le déclenchement de « l’affaire dieudo » et oui j’ai eu honte ! Honte de m’être fait une opinion sur ce que j’avais entendu dire à la télé !! Et si Dieudonné avait écrit ses autres spectacles avec autant de talent que celui-là, j’aurais même pu devenir fan oui ! Dommage ce n’est pas le cas.

        Je suis prof d’histoire (avec ce que j’ai dit avant, il y a déjà des gens qui vont flipper là), et tous les ans je me prends dans la face les préjugés, les clichés, les méconnaissances et les raccourcis de mes élèves. Pensez-vous que si je me contentais de leur dire de la fermer parce que « c’est pas bien de dire ça » ils arrêteraient de faire des amalgammes entre les juifs en général, le conflit israélo-palestinien et leur vie en banlieue ? ils arrêteraient de considérer les juifs comme des méchants ? ils arrêteraient d’utiliser les mêmes termes pour qualifier les juifs que ceux employés il y a 70 ans ?!!

        Depuis quand quelqu’un arrête-t-il d’être con parce qu’on lui a dit qu’il l’était (con) et que c’était mal ?

        Notez que je me heurte au même problème en classe face à l’homophobie, le racisme en général (merci aux politiques et aux médias pour tous leurs amalgammes entre immigration et insécurité, ça facilite drôlement notre boulot !) et j’arrêterais ma liste là, mais elle pourrait être longue... !

        L’opinion de chacun doit être respectée. Et oui, ceci sans condition. Ce n’est pas sans logique, comment prétendre être écouté si vous insultez votre interlocuteur ou l’empêchez de présenter lui aussi ses opinions ? Je n’ai entendu personne contredire les propos eux-mêmes tenus par Dieudonné. Personne n’a expliqué vraiment en quoi sa petite théorie était erronée. ON s’est contenté pour tout argument de le traiter d’antisémite en s’appyant sur des phrases sorties de leur contexte. Comment vous dire que ça a produit l’effet inverse que celui apparemment recherché par ceux qui ont prétendu lutter par cette méthode contre l’intolérance ?!! Certains de mes élèves étant d’accord avec les critiques de Dieudonné sur le judaïsme et israël, ont même réussi à se revendiquer comme antisémite !! Et oui, à la télé ils ont dit que penser ça : c’est être antisémite, alors c’est qu’ils doivent l’être... ! Ca vous fait halluciner ? Et pourtant... Il ne faut jamais sous-estimer la capacité des gens à ne pas comprendre ce que vous leur dite...

        Vraiment, un débat aurait mieux vallu !!!


      • Bill Bill 26 février 2007 11:04

        Aujourd’hui on fait des procès pour tout ! Et il n’y a pas de quoi faire confiance en la justice, pourquoi un athée ne remettrai pas en cause la notion de peuple élu, qui n’a de sens que dans son acceptation religieuse ?

        Et pourquoi serait il interdit de dire qu’il existe un racisme juif envers les goyims ? Le racisme est un faît de tous les peuples, il ne faut pas le nier.

        C’est un nouveau scandale de notre justice, toujours sur des principes moraux !

        En théorie face à un livre, on en écrit un autre si la conclusion ne plait pas, et ce livre vient en contre. C’est ce qui se faisait autrefois dans les journaux, où l’on assistait à de véritable joute littéraire d’un journal à l’autre, c’était tout de même plus sain !

        L’Opus Dei, qui s’est considéré comme un peu offensé par le film Da Vinci code, va faire un film en contre sur la vie de son fondateur... Voila une bonne initiative, intelligente et posée.

        Bill


        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 11:13

          Oui, il y a une police de la parole qui nous vient de la mouvance communiste, et bien avant Gayssot.

          C’est Sartre qui décréta que l’antisémitisme était un délit (avant de dire que tout anticommuniste était un chien ...), alors que l’historien Jules Isaac, plus compétent et plus concerné, le considérait comme une opinion.

          Le glissement de la protection contre la discrimination raciste à la protection contre la contradiction religieuse n’est pas mal non plus. Il confirme les analyses selon lesquelles le politiquement correct est un totalitarisme qui monte en puissance.


        • pipoLand (---.---.71.55) 26 février 2007 11:11

          dieudonné, alain soral.... enfin tous les réalistes sont soumis a la diabolisation sauf les corses quoi que ;... Clandestini Corsi ?? s est mal de defendre sont identité ? si la france etait aussi nationnaliste il y aurait la meme chose en france au moin en corse ont peut ce balader seul la nuit sans etre inquiété ;comme dit un corse dans un reportage ? l’agerie a voulu sont indépendance et maintenant...ils vont occuper d’autres pays


          • ben (---.---.67.183) 26 février 2007 11:57

            Qu’est ce que ça à a voir ? Les arabes sont encore coupabl de tous les maux, vous avez raison ! Pff... Et vive les corses, qui n’hesitent pas à faire exploser toutes les maisons de non-corses. C’est un peuple acceuillant et ouvert, ça ne fait pas de doute smiley Bref, encore un commentaire complétement hors-sujet, et surtout particuliérement raciste. C’est dommage d’en voir de plus en plus sur Agora, mais ça temoigne bien des 20% fait par le borgne.


          • (---.---.26.54) 1er mars 2007 21:27

            @ par ben (IP:xxx.x06.67.183) le 26 février 2007 à 11H57

            « Bref, encore un commentaire complétement hors-sujet, et surtout particuliérement raciste. C’est dommage d’en voir de plus en plus sur Agora, mais ça temoigne bien des 20% fait par le borgne ».

            c’est ce qui s’appelle le zèle de la connerie, en attendant, dieudonné lui n’en a rien a foutre qu’on défende ses intérêts, il a un avocat et surtout les moyens pour s’en sortir sans nous, par contre je défie quiconque de se retrouver dans cette même situation et de s’en sortir aussi bien que lui... sa popularité il l’a choisie, ce qui ne lui donne pas davantage de droit que n’importe quel citoyen, Et bill, cette prétendue morale à laquelle tu fais allusion, mais heureusement qu’il y a cette morale, sans quoi l’homme n’existerait même plus.Il n’a que ce qu’il mérite, rien à voir avec la liberté d’expression, mais la liberté tout court, « il est bien connu que ceux qui en ont le plus en veulent toujours plus ». Mais il y a les lois et une justice, qui sont faites pour les gens comme lui, sans limites, si plus personne n’y croit a cause de ce genre de d’individu qui ne fait que répéter bêtement ce que les autres disent encore plus bêtement, ou va t-on ?

             smiley


          • Bill Bill 26 février 2007 11:29

            Allons cher Adama, ne nous faites pas de l’antisémitisme une tradition chrétienne, vous savez bien mieux que moi, pour connaitre parfaitement la Bible juive que « l’antisémitisme » est plus ancien. Vous savez comme moi, que les Juifs (au sens religieux bien sûr) pourchassaient et lapidaient les chrétiens dans un premier temps.

            Il ne s’agit bien sûr pas de se réjouir de tout cela, mais de savoir que cela existe, et de tisser des ponts entre les peuples, sans forcément s’envoyer nos vielles rancoeurs à la face, sans arrêts.

            Cette photo est très belle, et plus noble que votre dernière photo.

            Bien cordialement.

            Bill


          • debase (---.---.215.199) 26 février 2007 12:07

            « les juifs sont donc coupables de l’antisémitisme à leur égard ! »

            C’est effectivement une opinion très répandue. Aux Juifs de se poser quelques questions d’ailleurs toutes simples !

            L’auto-intoxication consistant à se considérer comme ’peuple élu’, avec toutes les conséquences psychiques et psychologiques (orgueil, attitude envers ’les autres’, etc...) que cela implique n’est-elle pas au fond responsable de tous les malheurs de ce peuple depuis l’origine ?

            Le pire est que l’anti-sémitisme ne pourra pas avoir tendance à se limiter, mondialisation aidant.

            On ne peut pas vivre heureux en se croyant ’au dessus’ du reste de l’humanité sachant, en plus, que rien ne le prouve.

            Débarrassez-vous sincèrement de ce concept stupide et tout ira mieux pour vous


          • (---.---.37.71) 26 février 2007 12:15

            « L’auto-intoxication consistant à se considérer comme ’peuple élu’, avec toutes les conséquences psychiques et psychologiques (orgueil, attitude envers ’les autres’, etc...) que cela implique n’est-elle pas au fond responsable de tous les malheurs de ce peuple depuis l’origine ? »

            C’est sur que le français lui, il n’est pas du tout arrogant, c’est bien connut !

            « On ne peut pas vivre heureux en se croyant ’au dessus’ du reste de l’humanité sachant, en plus, que rien ne le prouve. »

            Et pourquoi cela ? Moi ca va trés bien, merci. Quant à vous, restez en bas, une place qui semble vous convenir.


          • (---.---.238.221) 26 février 2007 14:35

            « On ne peut pas vivre heureux en se croyant ’au dessus’ du reste de l’humanité sachant, en plus, que rien ne le prouve. »

            Et pourquoi cela ? Moi ca va trés bien, merci. Quant à vous, restez en bas, une place qui semble vous convenir.

            Là est une partie du problème, cher ami, car en effet vous vous mettez en mauvaise position. Si vous êtes convaincus des idioties que vous écrivez, gardez-vous au moins de les dirent.

            Cela crée moins de rancoeur et vous évites les foudres d’une contestations mondiale, qui comme chacun sait pourrait être parfaitement nuisible.

            A moins que vous ne cherchiez a entretenir cette dite contestation afin de pouvoir le plus longtemps possible brandir les epouvantailles de l’antisemitisme.

            Antisemitisme qui n’a souvent pas lieu d’exister car les semites ne sont que très rarement concu dans leur ensemble.

            Définition de anti-sémites (wikipédia) :

            À la fin du XIXe siècle, des racistes anti-juifs (dont Léo Taxil) utilisèrent sémite comme synonyme de juif, et forgèrent l’adjectif antisémite. Certaines associations anti-racistes estiment que cette construction étymologique est source de confusion car, disent-elles

            * tous les juifs ne sont pas des « sémites », tout spécialement dans le contexte européen et dans l’histoire de la diaspora. * et inversement les sémites sont l’ensemble des peuples bibliques et leurs descendants actuels, dont les hébreux ne sont qu’une petite partie, et qui inclut notamment les arabes.


          • Francois RG (---.---.215.93) 26 février 2007 14:47

            @adama Il est selon toi antisemite de prendre position contre la politique d Israel,on atteint là des sommets d hypocrisie,sommes nous taxés d anti protestantisme quand on est contre la politique de Bush ?


          • Nono Nono 26 février 2007 14:47

            @ Adama,

            Très belle photo ! Il y a longtemps que je ne t’ai pas vu, cela te change de la tête de cochon, en tout cas même si c’est simplement en apparence, tout au moins ! smiley

            De qui s’agit-il ?

            Au lieu de poster en long, en très long, pourquoi ne pas donner simplement des liens comme celui d’Objectif Information...

            Objectif-Info

            Il y a aussi

            Désinfo.com

             smiley


          • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 février 2007 17:45

            Mon cher Adama,

            Cet article et les commentaires éclairés qui y font suite révèlent un des caractères profond d’une minorité de français je veux parler de la bêtise que eux prennent pour de l’intelligence, comme quoi les points de vue peuvent varier selon le référenciel dans lequel nous sommes, comme le disait Albert Einstein (encore un juif sûr de lui et dominateur) concernant la théorie de la Relativité Restreinte.

            Nous avons dans ces commentaires un florilège de gens qui sont les dignes fils de ceux qui ont déportés 75 000 juifs français dans les camps de la mort dont 4000 enfants de tous âges. Tout compte fait je préfère être dans l’autre camp (façon de parler), celui de la majorité des français.

            Je salue et remercie AgoraVOX de ne pas censurer tout ces commentaires qui révèle aux lecteurs de ce média la lie de notre société et contre lequel nous devons continuellement nous battre car le ventre de la bête est encore fécond.


          • Milla 26 février 2007 23:08

            Moise est le prophète du 1er monothéisme, il n’avait aucune idée de l’ampleur que sa religion allait prendre, c’est en ce sens qu’on retrouve le fondement du peuple élu... rien à voir avec cette idéologie débile d’un peuple parfait et le seul aimé de dieu, non mais...

            hello Nono...

            Milla smiley


          • odré (---.---.97.227) 27 février 2007 05:50

            Continuez de traiter de merde, pardon de « lie », ceux qui ne pensent pas comme vous ou qui pensent « mal » ! Excellente méthode de lutte contre l’intolérance et la bêtise !!! Voyez comme ça fonctionne depuis le temps qu’on l’emploie ! Personnellement je trouve vos propos aussi emplis de haine que ceux que vous dénoncez ! D’autre part, que de déformations et mauvaise foi (sans jeu de mot) les uns les autres !


          • JC. Moreau JC.Moreau 4 mars 2007 22:40

            @adama

            « je pointais du doigt particulièrement l’auteur de cet article qui dans son subconscient reproduit les mêmes fantasmes antisémites qui prévalaient du temps où le Christianisme gérait le monde occidentale. »

            Pourriez vous m’indiquez quelle est la partie de mon article sur laquelle vous vous fondez pour me reprocher de reproduire quelque fantasme antisémite ?


          • Etonne (---.---.49.51) 26 février 2007 11:20

            Pour information pour ceux qui veulent vivre dans un Etat de droit aller lire l’article de Eolas sur la décision de la cour de cassation.

            http://maitre.eolas.free.fr/journal/tb.php?id=553&chk=jdq7y2

            etonne


            • Bill Bill 26 février 2007 11:31

              Votre lien a l’air tout à fait intéressant, mais ne fonctionne pas...


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 12:25

              Ce lien-là fonctionne

              http://maitre.eolas.free.fr/

              bien lire les deux articles


            • gem gem 26 février 2007 11:41

              Vous compliquez des choses simples. Dieudonné n’accuse pas le « judaïsme », il accuse clairement « les juifs » d’êtres des escrocs « parmi les plus graves ».

              L’injure antisémite est constituée et indéniable.

              D’autant que les propos, en plus de leur caractère injurieux, n’ont même pas l’excuse de faire avancer le débat : ils sont ineptes. Tous les peuples et toutes les religions, bien avant Abraham, étaient racistes et se donnait le rôle principal dans la cosmologie. Dieudonné succombe à ce qu’il prétend dénoncer (le caractère singulier du peuple juif), il le justifie pmar l’histoire et l’amplifie...

              Il est probable que, comme Paul Giniewsky, Dieudonné ira voir la CEDH. Je doute en revanche que celle-ci lui donne raison.


              • (---.---.37.71) 26 février 2007 12:00

                Oui, le racisme est un sentiment naturel. D’ailleur une enquéte effectué tout les ans montre toujours qu’au moins 70% des français se déclare raciste, et cela depuis 20 ou 25 ans. Si l’on songe à ceux qui n’ont pas osé répondre, ca doit faire un sacré paquet..


              • (---.---.242.37) 26 février 2007 12:24

                A x75.37.71 : « 70% » « depuis 20 ou 25 ans », pas tres credible, vos sources s’il vous plait... « Oui, le racisme est un sentiment naturel », ca c’est votre avis. Le mien est que la peur est un sentiment naturel, le racisme en decoule quand s’y ajoute l’ignorance.


              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 12:29

                Michel HANNOUN : « Le rejet de l’autre est une attitude naturelle. Spontanément, tout individu ou tout groupe social est porté à rejeter ce qui diffère de lui, plutôt que se remettre en question. C’est dire à quel point le projet de lutter contre de tels comportements peut paraître ambitieux. [...] La pédagogie aura ici un rôle essentiel à jouer. » (L’Homme est l’espérance de l’Homme, Paris : Assemblée nationale, 1987).


              • (---.---.37.71) 26 février 2007 12:37

                « . »Oui, le racisme est un sentiment naturel« , ca c’est votre avis. Le mien est que la peur est un sentiment naturel, le racisme en decoule quand s’y ajoute l’ignorance. »

                Oui, quand on ajoute le bruit et l’odeur, c’est évident que la connaissance est compléte.

                Puis c’est bien connu que les NAZI avaient trés trés peur des Juifs ! Une trouille bleu ! Ils n’osaient même pas les croiser dans la rue dis donc ! Ces pauvres petites choses brutalisés par les Juifs, ca doit être ca l’explication ! T’es un génie !

                Merci de ce grand moment de délire politiquement correct !

                PS : La source c’est un livre de ménard, le type de reportiere sans frontiére ou quelque chose comme cela.


              • gem gem 26 février 2007 12:58

                @courouve

                Vous pinailler un peu. L’expression « les juifs c’est une escroquerie » implique bien que ceux qui ont inventer et conserver le concept de juifs, c’est à dire les juifs eux-même, sont des escrocs.

                Mais vous avez raison sur un point : cette expression est encore pire, dans la mesure où elle qualifie les juifs comme une sorte de chose, de qualité trompeuse ou inférieure, comme on pourrait dire « les publicités c’est une escroquerie ».


              • 3antar (---.---.238.221) 26 février 2007 14:57

                Pas tout a fait, la religion quant à elle est bien une chose, tout comme les autres religions. En tous en tous cas au sens gramaticale que tu utilises comme argument.

                Tu détruit ton argumentation avant de la commencer...c’est domage mais essaye encore, a force tu trouveras la faille ou la mort (à force de temps biensur).


              • Le hérisson (---.---.121.162) 26 février 2007 12:33

                Comme journaliste, j’observe, sur ce sujet délicat, qu’il existe une différence de « traitement » entre les communautés. Logiquement, le racisme est punissable quand une idéologie veut démontrer, d’une part, qu’il existe des races, et, d’autre part, qu’il y a des races inférieures et d’autres supérieures. Les jugements pour racisme devraient s’en tenir là.

                Mais ils ne devraient pas se laisser aller à une orientation « politique », qui serait celle, par exemple, d’associer la politique d’Israel à l’antisémitisme, ou, à l’opposé, l’intégrisme islamique aux musulmans. C’est de cette confusion et de la différence de traitement dans les médias que nait une sorte de « montée des périls », c’est à dire un communautarisme qui oppose les cultures, qui laisse la parole à ceux (minoritaires) qui veulent en découdre et qui peut amener aux conflits.

                De même, le délit de révisionnisme doit s’appliquer à la négation d’un fait historiquement démontré. Les génocides juifs, arméniens et aussi vendéens sont clairement démontrés.


                • (---.---.37.71) 26 février 2007 12:39

                  Oui, et les généocides socialistes aussi (en dehors de celui du socialiste Hitler, bien sur).


                • gem gem 26 février 2007 12:47

                  Les propos injurieux à l’égard des personnes sont interdits. Depuis fort longtemps, depuis la nuit des temps pour ce que j’en sais. Bien sur, toutes les injures ne sont pas réprimés de la même façon, ça dépend de leur violence, de leur nature, de leur audience quantitative et qualitative, etc.

                  Je crois qu’il faut en rester là.


                • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 13:04

                  Article R621-2 du Code pénal

                  L’injure non publique envers une personne, lorsqu’elle n’a pas été précédée de provocation, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 1re classe.

                  Article R624-4

                  L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Est punie de la même peine l’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap.

                  LOI SUR LA PRESSE / L’injure publique est réprimée par l’article 33, la diffamation (toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé) envers un groupe de personnes par l’article 32.

                  En passant de l’ancienne répression de l’injure faite à une personne à l’injure, pui à la diffamation à l’égard d’un groupe de personnes, on a introduit une police de la parole qui nous rapproche dangereusement de l’ancien crime de blasphème.

                  La protection des personnes doit être conciliée avec la libre communication des idées et des opinions, qui est un principe constitutionnel.


                • (---.---.37.71) 26 février 2007 13:10

                  Oui, il faut rétablir le duel. Avec ca, la civilité va regner, crois moi ! Tu m’insultes ? Bien, dix pas et je te tire desssu le premier !


                • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 14:10

                  La répression de l’injure personnelle est légitime.

                  Ce qui l’est moins, c’est l’extension vers le délit d’opinion.

                  Un être civilisé doit pouvoir supporter une critique de ses croyances ou de ses opinions.


                • ARNO (---.---.26.162) 26 février 2007 12:53

                  a ceux qui ne l’ont pas vu, je vous renvoie à l’excelent spectacle de dieudoné « 1905 » sur la laicité dieudone est athée et pur laic pour ceux qui ne le savaient pas encore. bien a vous.


                  • Nono Nono 26 février 2007 14:50

                    Trop long, très long, pourquoi ne pas donner simplement des liens comme celui d’Objectif Information...

                    Objectif-Info

                    Il y a aussi

                    Désinfo.com


                  • Yasunari (---.---.129.150) 26 février 2007 16:02

                    Perdu.... VOUS avez du lire trop vite... Sauf si bien entendu vous considérez vous aussi la gauche israëlienne comme un mouvement antisémite...


                  • debase (---.---.215.199) 26 février 2007 16:24

                    @Adama

                    Vos textes sont très intéressants, merci de les avoir cités.

                    Ils démolissent définitivement et de manière parfaitement argumentée la théorie qu’on nous ressert régulièrement à savoir que l’antisémitisme serait né avec la pratique du christianisme qui aurait rendu les juifs responsables de la mort du Christ.

                    Ces textes ont aussi l’honnêteté de rappeler clairement que les ’antisémites’ ne sont pas que de simples abrutis. En cela ils démolissent aussi l’argumentation bien connue des porte-paroles de l’anti-antisémitisme.

                    Je reste fidèle à mon opinion d’origine que la lecture de vos textes n’a fait que renforcer à savoir que, à la base, c’est la théorie du peuple élu avec toutes les conséquences comportementales (orgueil, mépris vis à vis des non-juifs, communautarisme, racisme, etc...) qui en résultent depuis toujours qui a été, qui est et qui sera la cause de tous vos malheurs.

                    Ces malheurs passés ont, au bout du compte, amené la situation actuelle (et le comportement) d’Israël, un pays qui, se sentant isolé et peu soutenu, n’hésiterait pas à faire usage de la bombe atomique s’il se sentait vraiment menacé.

                    Vous savez qu’un sondage récent indiquait que 65% des européens considérait Israël comme le pays le plus dangereux pour la paix du monde.

                    Pour eux-mêmes autant que pour toute l’humanité, il faut espérer que la plupart des juifs finissent par trouver ridicule et fumeux ce mythe du ’peuple élu’...


                  • Nono Nono 26 février 2007 14:34

                    @ L’auteur,

                    Bel article sur le cas Dieudonné.

                    Juste une petite précision mais assez importante pour clarifier le rôle ambigu des médias :

                    Titrer « coupable » ou « condamnation », c’est un MENSONGE car en réalité aucune condamnation n’est arrivée ce 16 février.

                    Ce procès tourne en eau de boudin politique.

                    Si ce deuxième pourvoi en cassation, procédure tout à fait rare et exceptionnelle, voire politique, a abouti à casser la décision en deuxième appel, l’affaire en reste simplement là...

                    Il n’y a pas d’infraction pénale.

                    « La Cour de cassation estime que Dieudonné est coupable d’injure raciale ». Cela est vrai.

                    Mais...

                    C’est juste l’OPINION D’UNE COUR DE CASSATION.

                    Nous sommes dans une situation plutôt absurde où Dieudonné peut se prévaloir de trois relaxes, une en première instance et deux en appels, et continuer à dire qu’il n’a jamais été condamné.

                    Et ses adversaires... « politiciens » peuvent simplement dire que le deuxième appel de relaxe a été cassé. Puis ils titrent « La Cour de cassation estime que Dieudonné est coupable d’injure raciale », et les gens peuvent croire, à tort, que Dieudonné a été condamné.

                    Cela fait des titres de journaux bien « trash-people », et des « « chapeaux incriminants » en mal de tirages, alors qu’il n’en est rien.

                    On laisse le mensonge médiatique triompher, c’est juste triste, trop triste, pour les médias marchands inféodés ou en agonie !

                    Bref !


                    • Zouz (---.---.197.52) 26 février 2007 16:13

                      Il semble plutôt que c’est votre argumentation qui tourne en eau de boudin. Lire ici les commentaires de maître Eolas :

                      http://maitre.eolas.free.fr/journal/tb.php?id=553&chk=jdrait


                    • Nono Nono 26 février 2007 16:40

                      @ Zouz,

                      « Parse error : syntax error, unexpected T_STRING in /mnt/115/sdb/1/0/maitre.eolas/journal/tb.php on line 74 »

                      Est-ce cela que vous présentez comme argumentation solide ?! smiley

                      1) Votre lien ne fonctionne pas.

                      2) Informez-vous.

                      3) Bon après midi. smiley

                      Nono



                    • Zicide (---.---.192.251) 26 février 2007 15:05

                      Je suis toujours étonné de voir une cour de cassation, fut elle plenière, prendre le soin de requalifier non pas des faits, mais des propos.

                      Comme si la (ou les en l’occurrence) cour d’appel ne savaient pas lire, non pas le droit, mais le français. Sauf erreur de ma part, on a donc deux cours d’appel qui s’étaient rangées du coté de la liberté d’expression, et deux cours de cassation qui ont respectivement cassé puis cassé et requalifié. Considérant que la « lutte contre le racisme et l’antisémitisme » est une prérogative de sociologie publique relayé par la loi depuis fort longtemps, il est difficile de ne pas s’étonner qu’il est pu être aussi difficile aux magistrats de comprendre une simple phrase.

                      Ne pourrait on pas expliquer cette difficulté par une opposition entre pouvoir juridique et politique ?

                      Je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement entre cette décision et les dernières sorties grand public du conseil d’État et du conseil constitutionnel.

                      Dans l’affaire idiote de la soupe au cochon, où l’association SDF avait gagné de manière assez logique devant la cour d’appel contre la maire de Paris, le conseil d’État n’a pas hésité une seconde à se ranger du coté du maire, aussi ubuesque que puisse l’être l’interdiction d’une distribution gratuite d’aliment au motif que certain n’en mangent pas.

                      Lorsque l’opposition a porté devant le conseil constitutionnel la DADVSI, dont le vote ne manquait pourtant pas d’irrégularités probables, le conseil constit’ n’a pas non plus hésité à se faire plus royaliste que le roi, en rendant la loi plus dure que ne l’avait rêvé les majors.

                      On pourrait s’attendre à ce que plus on monte dans la hiérarchie des tribunaux, plus on monte dans la précision du droit. Visiblement, plus on se rapproche su sommet, plus le fait politique pèse sur le fait juridique.


                      • Zouz (---.---.197.52) 26 février 2007 15:31

                        Tout ça pour ça ! Que Dieudonné soit ou non condamné, il paraît évident à presque tous, en tous cas à ceux qui ne sont pas aveuglés par leurs propres préjugés, qu’il est animé par de profonds sentiments antisémites. Affirmer, comme le fait l’auteur de cet article laborieux, que la justice Française, en condamnant aujourd’hui l’ex-humoriste, continue à payer la « dette » imprescriptible que l’état français a contracté à l’égard des juifs est une pure ineptie infirmée d’ailleurs par les 22 relaxes de Dieudonné dans des affaires similaires. J’affirme, moi, qu’en relaxant 22 fois Dieudonné, la justice française continue de payer les dettes qu’elle a contractées au cours de son histoire coloniale. Ce qui est aussi défendable que la thèse de l’auteur mais tout aussi stupide.

                        Ce long pensum, pseudo-juridique, pour en arriver une conclusion qu’on pressentait dès le titre. Certains ont du temps à perdre !


                        • docdory docdory 26 février 2007 15:57

                          @ l’auteur

                          Bien que n’ayant aucune sympathie particulière pour Dieudonné , je suis néanmoins totalement d’accord avec votre article .

                          Ce genre de dérives judiciaires pourrait être évité si on adoptait quelques définitions simples :

                          1°) Un juif est quelqu’un qui se déclare de religion juive ( ou israëlite ) . Cette définition exclut bien sûr les enfants de juifs athées ou ayant adopté d’autres religions , ainsi que les personnes ayant apostasié la religion juive .

                          2°) L’antisémitisme est une variante du racisme qui soutient la thèse selon laquelle il existe une race juive , et qui lui attribue un certain nombre de défauts .

                          3°) Le sionisme est un courant de pensée , d’une certaine façon raciste à l’envers , qui soutient la thèse selon laquelle il y aurait une race juive ( ou un « peuple » juif ) , laquelle aurait été élue ( à bulletin secrets ? ) par une entité indéfinissable dont l’existence n’a pas reçu la moindre preuve matérielle , appelée « Dieu » ou « Jehovah » ou « Yavhé » , et qu’en raison de cette élection , elle aurait un droit imprescriptible à résider dans un coin de Terre à l’Est de la Méditerrannée , dénommé « terre sainte » ou état d’Israël .

                          Si l’on suivait ces définitions , on peut affirmer que ce qui est condamnable , c’est l’incitation à la haine antisémite ( par exemple quelqu’un qui affirmerait : « il faut priver les juifs du droit de vote » est parfaitement condamnable , et ce sans discussion . )

                          Par contre l’antisionisme , critique ou moquerie du dogme religieux sus mentionné en 3°) , n’a rien à voir avec du racisme , cela fait partie des droits humains les plus élémentaires que de pouvoir affirmer qu’un dogme religieux quel qu’il soit est une escroquerie intellectuelle , et de s’en moquer .

                          Enfin , je pense que les stéréotypes idiots du type « les allemands ont le sens de l’ordre » , « les français sont des bouffeurs de grenouilles » , « les femmes ne savent pas conduire » , « les écossais sont radins » , « les anglais sont homosexuels » (dixit Mmme Cresson ) , « les japonais sont des fourmis » , ainsi que les blagues plus ou moins douteuses sur les juifs , les écossais , les homosexuels , ainsi que les injures réflexes ( Y compris le « dégage de là espèce de PD » , fréquemment entendu dans la bouche d’automobilistes coincés derrière un camion de livraison ) , etc ... doivent être exclues du champ d’action des lois concernant l’incitation à la haine raciale et à d’autre haines sexiste ou homophobe , faute de quoi les tribunaux risquent d’être rapidement débordés pour rien .


                          • Yasunari (---.---.129.150) 26 février 2007 16:37

                            Tout à fait d’accord avec vous. Ce que je dénonce un peu plus haut, c’est l’instrumentalisation d’un glissement sémantique. L’AIPAC, aux états-unis, cherche à faire condamner (non seulement légalement, mais aussi par voie de presse ou par tout type imaginable de moyen de pression) toute critique de la politique Israëlienne comme antisionniste et donc, par voie de ce glissement sémantique, comme antisémite (avec les implications légales que celà implique). Ceci ressort exactement de la même logique que celle du gouvernement Bush pour qui celui qui critique sa politique est antipatriotique et donc limite terroriste.

                            Assez amusant de voir les néo-cons et l’extrème droite israëlienne réutiliser cette vieille ruse des fascismes (« vous êtes avec nous ou contre nous ») et du stalinisme (« Sus au social traitre »).

                            En attendant, les premières victimes de ce glissement sémantique son les progressistes juifs, israëliens ou non, qui se retrouvent villipendés à chaque soupçon de critique...


                          • docdory docdory 26 février 2007 17:18

                            @ Adama

                            Eh bien je trouve au contraire que ma définition est excellente : bien qu’ayant été baptisé catholique , et ayant été à la messe du dimanche jusqu’à l’adolescence , il y a longtemps que je n’ai plus de religion , je considérerais comme de la malhonnêteté intellectuelle que quelqu’un prétende que je suis catholique , même si je figure probablement dans quelque registre de baptême .

                            Je pense que ça doit tout autant ennuyer quelqu’un de se faire cataloguer comme juif alors qu’il n’est pas de cette religion .

                            Ca me rappelle un débat télévisé il y a un an ou deux . Jean François Kahn s’offusquait d’être mis sur une liste de « journalistes juifs » établie par un intégriste musulman , présent dans le débat ( était-ce Tariq Ramadan ? ) . JFKahn rétorquait à ce fanatique « je ne suis pas juif , je suis catholique » . On ne peut pas mieux dire !

                            Votre affirmation est aussi ridicule que celle qui consiste à dire qu’il y aurait cinq millions de musulmans en France , alors que le récent sondage CSA Monde des religions montrent qu’ils ne sont que 4 % de la population ( soit la moitié seulement ). Ce n’est pas parce qu’on s’appelle Kahn qu’on est juif , ce n’est pas parce qu’on s’appelle Mohamed qu’on est musulman , c’est simplement un héritage onomastique culturel qui n’entraîne aucune conclusion quant à la religion des individus ainsi nommés !


                          • docdory docdory 26 février 2007 18:11

                            @ Adama

                            Vous confondez tout : origine régionale ( Kabyle ) nationalité ( arménien ) et religion ( judaïsme ) . Il peut parfaitement y avoir des israëliens athées ayant des ascendants de confession israëlite , mais ces israëliens athées , bien que parlant l’hébreu , ne sont plus juifs par définition ( de même qu’un français baptisé catholique ne l’est plus s’il se dit athée ! ) Ne confondons pas nationalité israëlienne et religion juive encore appelée israëlite !!!


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 18:19

                            @ docdory :

                            « L’antisémitisme est une variante du racisme qui soutient la thèse selon laquelle il existe une race juive »

                            C’est ennuyeux, car cela fait d’un de nos plus célèbres philosophe un raciste :

                            « Je ne nierai pas qu’il y ait une race juive [...] Encore convient-il de se montrer prudent : il faudrait plutôt dire des races juives. ». Jean-Paul Sartre, Réflexions sur la question juive, 3.


                          • docdory docdory 26 février 2007 18:33

                            @ Courouve

                            J’ai rajouté dans ma définition « ...et qui lui attribue un certain nombre de défauts » , il faut citer la définition entière !

                            Pour ce qui est de Sartre , je préfère avoir raison contre Sartre qu’avoir tort avec lui ...


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 18:33

                            C’est pourquoi il faut reconnaître le droit de dire des bêtises, et mettre fin à la police de la parole qu’instituent les lois mémorielles et la loi Halde.

                            En ce qui concerne les juifs, ni peuple, ni race, le terme le plus proche de la réalité serait sans doute caste, dans le sens indien du terme, mais caste à l’échelle mondiale.

                            Qu’un Français juif puisse obtenir de ce fait la nationalité israëlienne devrait faire réfléchir.


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 26 février 2007 18:40

                            @ docdory :

                            « J’ai rajouté dans ma définition » ...et qui lui attribue un certain nombre de défauts « , il faut citer la définition entière ! »

                            Inutile, puisque vous écriviez : ET qui lui ...

                            La critique du premièr élément était déjà possible.

                            Il aurait fallu citer la définition entière si vous aviez mis « OU qui lui ... » (logique élémentaire)

                            « Pour ce qui est de Sartre , je préfère avoir raison contre Sartre qu’avoir tort avec lui ... »

                            Moi aussi ; mais il a le droit d’avoir tort, ce n’est pas un délit.


                          • falah (---.---.39.150) 26 février 2007 18:50

                            Pour moi déposer un million de bombes anti-personnelle au Liban c’est autant d’actes térroristes, de vies brisées, d’enfants et de méres amputées. En tant qu’humain, ce n’est pas acceptable.


                          • docdory docdory 26 février 2007 19:20

                            @ Courouve

                            Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse . Dans ses commentaires ci dessus , Adama soutient manifestement l’hypothèse selon laquelle ’il existerait une « race » juive ( ou en tout cas un « peuple » juif ) , mais ne lui attribue aucun défaut particulier ( à moins que je l’aie mal lu ! ) , il n’est donc pas atteint de la variante particulière de racisme dit antisémitisme selon ma définition , même si du point de vue du biologiste , l’existence alléguée d’une « race juive » n’a aucun sens , scientifiquement parlant !

                            On aurait pu soutenir la thèse selon laquelle Adama serait antisémite si et seulement si il avait déclaré : il existe une race juive ET cette race présente un certain nombre de défauts . Ce n’est manifestement pas ce qu’il a dit , il n’est donc pas antisémite selon ma définition !


                          • Zouz (---.---.197.52) 26 février 2007 20:06

                            N’importe quoi ! Pierre Vidal-Naquet par exemple était parfaitement antisioniste mais n’a jamais été considéré comme un antisémite ni même soupçonné par quiconque de l’être. On peut parfaitement critiquer la politique de l’état d’Israël sans verser dans l’antisémitisme. Mais beaucoup de critiques du sionisme et des sionistes sont malheureusement inspirées par un antisémitisme vulgaire et bestial (comme celui de Dieudonné ou de son pote Soral encarté désormais au FN) qui n’ose s’exprimer pour ce qu’il est mais qui transparaît parfois lorsque la vigilance baisse. C’est alors qu’il faut démasquer les tartuffes.


                          • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 20:20

                            Vidal-Naquet n’était pas clair.

                            Il affirmait qu’il ne fallait pas discuter avec les révisionnistes, et en même temps entretenait une correspondance avec Serge Thion.

                            Dans les Assassins de la mémoire, il reconnaît avoir rectifié une erreur à partir d’une info donnée par Faurisson. Et en même temps, il écrivait que ce que disent les révisionnistes est du même ordre qu’un astronome qui dirait que la Lune est en fromage de roquefort.

                            Or ce n’est pas si simple ... P. V.-N. a dit tout et le contraire de tout. Lire ses notes de ses « Assassins de la mémoire ».

                            Vidal-Naquet avait concédé, dans ses « Assassins de la mémoire », que « le matériel engrangé à Nuremberg n’est pas toujours de très bonne qualité », et qu’il y a eu :

                            « des chambres à gaz qui n’ont pas fonctionné »,

                            des « chambres à gaz imaginaires ou n’ayant pas fonctionné »,

                            « des chambres à gaz imaginaires ».

                            Un exemple de son esprit faux ; il expliquait tout crûment : « C’est ce que j’ai écrit, et cru, en 1981, mais, renseignement pris [...], j’avais tort »

                            L’historien sérieux se documente, il ne se « renseigne » pas. Mais autant qu’un esprit de faux, épistémologiquement, c’est, politiquement, un esprit d’inquisition, de police, sinon de la pensée, du moins de la parole - une police qui trouvera, hélas, bien moins d’opposants que la police des mœurs car le pluralisme, et la pensée tout court, sont loin d’être les valeurs dominantes ; bien moins d’opposants, même, que la lutte contre le tabagisme.


                          • docdory docdory 27 février 2007 11:20

                            @ courouve

                            Mais en définitive je suis bien d’accord avec vous sur le fond de l’affaire : quelque opinion qu’on puisse avoir sur Dieudonné , il avait le droit le plus strict d’exprimer son opinion .

                            Il faut en finir avec ces accusations de racisme vis à vis de tout penseur , caricaturiste , journaliste , politicien , et citoyen en général qui ne fait pas dans le « politiquement correct »


                          • JC. Moreau JC.Moreau 4 mars 2007 22:53

                            Cher Docdory,

                            Merci pour vos diverses interventions sur ce sujet, tant pour la pertinence sur le fond que dans l’élégance de la forme.


                          • bird (---.---.111.59) 26 février 2007 17:11

                            On pratique encore des progroms en France ?


                            • Le hérisson (---.---.121.162) 26 février 2007 17:44

                              Vous ne pouvez pas ignorer qu’il existe un esprit de solidarité juive qui dépasse la seule religion.

                              Bien des athées juifs restent solidaires de la politique d’Israël et des USA qui, pourtant nous entraînent vers la catastrophe. Il n’y a pas de commune mesure entre le sort fait aux Palestiniens et celui fait aux juifs, ne vous en déplaise. Je me souviens, du temps d’Arafat, les dirigeants d’Israel disaient que l’absence de solution au conflit venait du dirigeant palestinien. Cela fait deux ans qu’il est mort... Le nouveau président de l’autorité palestienne appararaît bien plus modéré, au moins au niveau de son cursus, et pourtant les dirigeants israéliens restent toujours aussi intrangigeants. Même pire, puisqu’ils ont bombardé à nouveau le Liban, anéantissant dix ans d’effort pour reconstruire le pays !

                              Enfin, la critique la plus constructive de la politique d’expansion d’Israël je l’ai trouvée chez... des intellectuels juifs du mouvement « La paix maintenant ». Dommage qu’on ne les entende jamais.


                              • falah (---.---.39.150) 26 février 2007 18:43

                                A l’auteur, Je reconnais votre intégrité intellectuelle. Je ne partage cependant aucunement votre avis. Pour ma part, ce qui est dangereux ce ne sont pas les dépôts de plainte. Qui (organisation religieuse, anti-raciste, organisation d’handicapé,ect) se sent insulté a le droit et même le devoir de porter plainte. C’est à la justice de trancher ; pas à la presse ou aux politiques.

                                Ce qui est dangereux, c’est lorsque qu’un groupe de personne meme bien attentionné met la pression sur la justice ou procéde à de la désinformation pour influencer le verdict. Ce qui est dangereux c’est lorsqu’une organisation religieuse reçoit un à un tous les candidats favoris à l’election présidentielle. Je suis pour la présomption d’innocence, pour le secret de l’instruction et surtout pour une justice sereine.


                                • citadelle (---.---.27.156) 26 février 2007 19:12

                                  Dieudonné n’a pas été comdamné, si c’était le cas alors dites nous quelle est la peine ?! Ce sont les journalistes qui veulent nous faire avaler ça !

                                  Dieudonné condamné ou relaxé ? .

                                  Version judéomane :

                                  "Des propos de Dieudonné jugés racistes La Cour de cassation a estimé vendredi que l’humoriste s’était rendu coupable d’injure raciale en assimilant, dans une interview en 2003, les juifs à une « secte » et à une « escroquerie » • Elle a cassé une décision de la cour d’appel de Paris qui avait jugé le contraire • .............

                                  Version non judéomane :

                                  "Dieudonné n’a pas été condamné - Les médias mentent. vendredi 16 février 2007 dans la meme rubrique... « La Cour de cassation estime que Dieudonné est coupable d’injure raciale ». Ca c’est vrai. Mais... C’est juste l’OPINION D’UNE COUR DE CASSATION. Titrer « coupable » ou « condamnation », c’est un mensonge car en réalité aucune condamnation n’est arrivée ce 16 février. Ce procès tourne en eau de boudin politique. Si ce deuxième pourvoi en cassation, procédure tout à fait rare et exceptionnelle, voire politique, a abouti à casser la décision en deuxième appel, l’affaire en reste simplement là...........

                                  http://judeomanie.blogspot.com/search?q=dieudonn%C3%A9


                                  • JC Moreau (---.---.194.205) 27 février 2007 10:10

                                    Dieudonné n’a pas été « condamné ». La Cour de Cassation ne juge qu’en droit, c’est à dire qu’elle détermine la qualification juridique exacte dans le procès. Or, en qualifiant les propos de Dieudonné d’injure raciale, elle contraint la Cour d’Appel à se plier à cette qualification juridique. Bref, reconnu coupable mais pas condamné...


                                  • Thomas Roussot Thomas Roussot 26 février 2007 19:38

                                    La judiciarisation de l’histoire est le masque que prend un totalitarisme idéologique de plus en plus envahissant. Les lois staliniennes et liberticides (euphémisme) qui consistent à dire le droit sont un recul de la liberté de l’esprit et donc de recherche.


                                    • (---.---.110.196) 26 février 2007 19:41

                                      Ce recul de la liberté va de pair avec le déclin de l’enseignement. On n’instruit plus, on « édifie ».


                                    • Thomas Roussot Thomas Roussot 26 février 2007 19:43

                                      Toutefois Dieudonné qui souhaite dénoncer généralement les influences religieuses aurait été mieux inspiré d’employer le terme judaïsme moins ambigu et ne pouvant être réduit à une connotation raciale.


                                    • (---.---.110.196) 26 février 2007 19:53

                                      Ils peuvent toujours réduire à ce qu’ils veulent.

                                      Quand Le Pen avait employé le mot « sidaïque », on l’avait ostracicé car cela rimait avec « judaïque »...

                                      « Le sens ne leur suffit pas, c’est le mot lui-même qu’ils exigent, parce qu’on ne sait quel poison se cache sous les syllabes. » (Saint Jérôme, IVe/Ve siècles, Lettres, XV, 3)


                                    • (---.---.110.196) 26 février 2007 19:54

                                      Rectif : ostracisé


                                    • Thomas Roussot Thomas Roussot 26 février 2007 19:58

                                      Le marché de l’antiracisme est devenu une effroyable imposture qu’il faudra bien se décider à mettre à jour (tant sur le plan des arnaques financières, plans de carrière, intrumentalisations politiciennes, combats partiaux que sur celui du racisme évident des protagonistes dirigeants les principales organisations dites antiracistes).


                                      • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 26 février 2007 21:24

                                        C’est un bon filon pour les tenants de la secte ou de l’idéologie raciste et sectaire !


                                      • Imaginus (---.---.68.22) 26 février 2007 20:01

                                        100% d’accord avec Daniel. Le probleme en France c’est que qu’on ne peut parler de rien et surtout pas de religion sans s’en prendre plein la gueule.

                                        Le respect de l’opignon personnelle est devenu caduque. A croire qu’il faut aujourd’hui integré un groupe quelconque afin d’avoir droit à la parole et au respect.


                                        • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:47

                                          « Dieudonné n’a fait qu’exprimer une opinion » Briseur d’idole il vous reste des idoles à briser.. et contre celle ci vous allez vous casser les dents ; c’est celle de la bétise, la votre et elle trone inacessible et suberbe et non vraiment croyez moi, vous ne risquez pas de paraitre naif. Vous manque peu etre un peu du plomb dans l’aile et pas vrai nous ne faisons qu’exprimer des opinions et peu importe ces « opinions » pourvu que « l’expression » en soit « libre »


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:51

                                            le judaisme une secte... Mon dieu !


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:53

                                            Et ce québéquois... à lire, édifiant...


                                          • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 22:55

                                            « le judaisme une secte... Mon dieu ! »

                                            Si une secte c’est une entreprise de séparation d’un groupe du reste du monde, alors oui, c’est une secte, et sur ce plan-là hélas trop bien réussi.


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 22:58

                                            exprimons nous librement car apres tout ne sommes nous pas tous libres ? Ah ! écoutons le chant libre et tout bruissant de « l’expression libre »


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 23:00

                                            « sur ce plan là hélas... » vous semblez le regretter mais vous etes un humaniste !


                                          • Courouve (---.---.110.196) 26 février 2007 23:08

                                            moebius, les gens de votre bande passent très facilement du recto au verso.

                                            En d’autres termes, ils n’ont aucune logique de distinction entre le vrai et le faux.


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 23:10

                                            Et « ce groupe » au « commencement » était uni ? le monde était alors harmonieux et des mauvais (les juifs sans doute) oh ! malheur ! l’on tout perturbé et tout dérangé et donc pas vrai ? vous avez « la solution du probléme »...afin de retrouvez cette merveilleuse « harmonie » perdue, vous etes un nostalgique( mais de quoi donc ?) et surtout, vous manquez encore de maturité.


                                          • moebius (---.---.10.46) 26 février 2007 23:13

                                            Vous vous etes dans le faux et moi dans le vrai, sur ce bonsoir.


                                          • Oudeis (---.---.154.73) 27 février 2007 01:43

                                            Quel long article pour essayer de déformer le sens d’une décision de justice.

                                            L’auteur s’évertue à essayer de faire croire que la Cour de Cassation a cherché à censurer une critique du fait religieux en réduisant « les Juifs » à leur appartenance relieuse - alors que Dieudonné ne s’en serait pris qu’au Judaïsme.

                                            Cet argument s’effondre de lui-même en relisant les propos de Dieudonné : « Les juif, c’est une secte, une escroquerie ». Il ne s’agit pas d’une critique envers une religion (le Judaïsme, la religion juive) mais d’une attaque envers des personnes (« les juifs ») en raison de leur appartenance à un peuple ou à une religion.

                                            Cette attaque envers des personnes du fait de leur religion est d’autant plus flagrante en replaçant ce propos dans son contexte : « Les musulmans aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère ». Il ne parle pas là non plus de l’Islam (en tant que religion, avec ses dogmes, pratiques, croyances) mais des musulmans et de leur comportement supposé. On est donc loin de la critique des idées (légale) mais de l’insulte envers des groupes de personnes en raison de leur religion (illégale).

                                            P.S. : Rien à voir donc avec l’affaire des caricatures de Mahomet qui n’étaient en rien des insultes envers les Musulmans (on ne parle d’ailleurs pas de « caricatures de Musulmans ») mais d’un manque de respect envers leur croyance ! Dans ce cas, c’est bien la religion (et non les adeptes de cette religion) qui est critiquée - et plus particulièrement la version extrémiste de cette religion.


                                            • JC Moreau (---.---.194.205) 27 février 2007 10:04

                                              Quelle courte réponse pour nier l’évidence.

                                              Voici ce que dit mot pour mot la Cour de Cassation : « alors que ces propos mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion, ce qui manifestait une conviction ouvertement antisémite »

                                              Je vous serai reconnaissant de m’expliquer en quoi mon article déforme les propos de la Cour de Cassation, dans la lettre comme dans l’esprit.


                                            • Oudeis (---.---.154.73) 28 février 2007 03:16

                                              @JC Moreau

                                              « Je vous serai reconnaissant de m’expliquer en quoi mon article déforme les propos de la Cour de Cassation, dans la lettre comme dans l’esprit. »

                                              Je vous l’expliquerai donc plus en longueur, puisque vous me le demandez.

                                              Quel propos de Dieudonné a été condamné ? « Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie ». Comme vous l’affirmez vous-même, dans cette phrase, « s’il doit y avoir injure, ce ne peut être qu’à l’intention de la communauté juive au sens religieux du terme » (vous êtes d’ailleurs en contradiction avec votre propre affirmation que « il apparaît que sa diatribe portait sur le judaïsme seul et non sur l’ensemble de la communauté juive » !). Bref, vous reconnaissez qu’il y a injure envers un groupe de personnes du fait de leur religion. Or sont interdites et punies par la l’article 33 de la loi du 299 juillet 1881 les injures commises « envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

                                              Nous sommes donc bien dans le cas prévu par la loi d’une injure envers un groupe de personnes (en l’occurrence « les juifs ») en raison de leur appartenance à une religion déterminée (ou, pour reprendre votre terme, d’une injure envers « la communauté juive au sens religieux du terme »).

                                              Notez bien que le propos sanctionné est celui qui s’en prend aux « juifs » et nullement aux phrases concernant le caractère raciste du Judaïsme ou d’Abraham. Ces propos sont contestables (ils montrent même une certaine ignorance du fait religieux), mais ils ne constituent pas une injure raciste et n’ont pas été mis en cause : ils relèvent du droit à la critique du fait religieux. C’est d’ailleurs bien ce qu’explique la Cour : comme vous le rappelez, elle précise que « ces propos mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion ». Elle enfonce même le clou afin d’être bien claire que sa décision ne vise en aucun cas la critique (légale) de la religion : « l’affirmation ’les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première’, ne relève pas de la libre critique du fait religieux, participant d’un débat d’intérêt général mais constitue une injure visant un groupe de personnes en raison de son origine ». Il ne s’agit en aucun cas d’une condamnation d’une critique envers la religion mais de l’injure envers des personnes du fait de leur religion.

                                              En bref, la Cour rappelle qu’on doit respecter les religieux (en tant qu’individus) même si on ne respecte pas la religion (comme idée - ce qui est légal même si cela est outrageant pour les religieux).

                                              Pour dire encore autrement, je citerai la réponse de MaÎtre Eolas à un commentaire au sujet de cet arrêt de la Cour de Cassation : « Relisez bien. ’Les juifs, c’est une escroquerie’. Par le judaïsme. Les juifs. ’Les juifs, ça n’existe pas’. Il me semble pourtant que c’était même une notion juridique de 1941 à 1945. On peut exprimer une opinion disant que le concept de religion doit être rejeté, qu’on ne devrait pas distinguer l’humanité en fonction des croyances et qu’à titre personnel on refuse de le faire. Pas de problème. Exprimer cette opinion en injuriant les populations qu’elle vise n’est pas admis par la loi. » ( http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/02/21/553-dieudonne-a-t-il-ete-condamne-pour-injure-raciale )

                                              Or que faites vous dire à cette décision ? Au lieu de la reconnaitre comme telle - c’est à dire comme une condamnation de l’injure contre les Juifs - vous cherchez à la faire passer comme une condamnation de la critique de la religion (le Judaïsme). Ainsi, alors que la Cour a clairement exprimée qu’elle ne se prononçait pas sur des critiques de religion mais sur les propos visant « les juifs » (et non le Judaïsme), vous déformez ses intentions en affirmant le contraire : « ce verdict (...) peut-être vient-il même de signer l’acte de capitulation du droit français face au fait religieux », plus loin « risquer une sacralisation de fait du judaïsme » et également « une logique de capitulation du raisonnement juridique qui contribue à aggraver l’influence religieuse sur la consistance même du débat public. ».

                                              Vous vous évertuez ensuite à remplacer le propos condamné (« les juifs, c’est une secte, une escroquerie ») par les autres paroles non condamnées (et légales) de Dieudonné : « lorsque Dieudonné considère que « les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première », il n’affirme rien d’autre que la duperie et la dangerosité de la notion de « peuple élu » ». Vous tentez de faire croire que c’est la première partie des propos (portant sur Abraham et la religion) qui a été censurée, alors que bien au contraire c’est la deuxième partie - fort différente et attaquant cette fois les individus (« les juifs ») - qui l’a été.

                                              Vous amalgamez ainsi « le fait d’imputer la paternité du racisme à une religion déterminée » avec « l’idée que tous les individus de confession juive seraient spirituellement prédisposées à la ségrégation ». Or si la première affirmation n’est qu’« outrageante pour ses croyants » (ce qui n’est pas illégal), la seconde relève de l’injure envers les individus du fait de leur religion (ce qui est bien illégal).

                                              Vous déformez ensuite les propos de la Cour dans l’esprit en affirmant que sa décision implique une définition ethnique et non religieuse des juifs : « Il en va de la distinction entre ce qui relève chez l’individu du libre arbitre - la conviction religieuse - et ce qui lui est consubstantiel, à savoir son origine ethnique ». Lorsque vous écrivez « ce ne peut être qu’à l’intention de la communauté juive au sens religieux du terme, et non à l’encontre d’ « un groupe de personnes en raison de son origine » comme le soutient gauchement la Cour de cassation », vous affirmez que la Cour de Cassation se serait fourvoyée en n’évoquant que l’origine (sous entendu ethnique) et non l’appartenance religieuse (dont vous laisseriez d’ailleurs ainsi entendre à tort que l’injure serait autorisée). Or les propos de la Cour sont clairs : c’est bien l’injure en fonction de l’appartenance à une religion qui est condamnée ici (la Cour précise « ces propos mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion ») - et non en fonction de l’appartenance ethnique comme vous le prétendez. Sachant par ailleurs que les injures en raison de l’appartenance ethnique comme celles en raison de l’appartenance religieuse sont illégales.

                                              Vous vous lancez alors dans une diatribe laissant entendre que la Cour aurait jugé non en droit mais en fonction d’un « politiquement correct », d’une déférence qui serait due au terme « juif » (« Le premier tort de Dieudonné paraît donc de n’avoir pas employé le mot ’juif’ avec l’infinité de guillemets qui prévaut désormais à son usage » puis « Le mot juif semble à lui seul contraindre à la déférence celui qui le prononce »). Vous aggravez par des supposition sur une soi-disant « tutelle d’un devoir de mémoire » qui aboutirait à une « dette imprescriptible que la France a indéniablement contractée auprès du peuple juif ». Bref, vous affirmez gratuitement que la France en générale - et sa justice en particulier - serait inféodée aux Juifs qui bénéficieraient de sa part de « privilèges et indulgences » - qu’aurait en l’occurrence prodigué la Cour de Cassation.

                                              En guise de synthèse, vous déformez les propos de la Cour de Cassation :

                                              1) en prétendant que la Cour a capitulé le droit au fait religieux - alors même que ce n’est pas la critique du fait religieux qui a été condamnée mais l’injure aux personnes du fait de leur religion

                                              2) en laissant entendre que c’est les propos qui critique Abraham et la notion de « peuple élu » qui ont été censurés - alors que c’est la phrase « Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie » visant les individus qui l’a été

                                              3) en prétendant que c’est une vision ethnique des Juifs que défendrait la Cour de Cassation - alors que c’est l’appartenance religieuse qui était considérée (elle aussi visée par l’article 33 de la loi du 29 juillet 1881).

                                              Vous aggravez tout cela en laissant entendre que cette décision a été motivée plus par des « privilèges et indulgences » dont bénéficieraient les Juifs que par une application égalitaire de la loi (en l’occurrence de l’article 33 de la loi sus-citée).


                                            • JC Moreau (---.---.194.205) 28 février 2007 14:39

                                              Votre interprétation de l’arrêt de la Cour de Cassation me paraît lacunaire sur deux points :

                                              1- Vous péchez par omission, en ne faisant aucun cas de l’obligation d’analyse circonstanciée des propos litigieux qui pèse sur le juge. Tout comme la Cour de Cassation, vous n’analysez le propos litigieux qu’en dehors de son contexte, ne retenant de l’ensemble d’une interview une unique phrase, comme si celle-ci était totalement autonome de son contexte et faisait sens à elle seule.

                                              2-Vous occultez totalement les motivations de cet arrêt telles que présentées par la Cour de Cassation elle-même. Elle précise en effet : que les propos de Dieudonné "mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion, ce qui manifestait une conviction ouvertement antisémite ». La Cour de Cassation procède ici à un amalgame flagrant entre la critique du judaïsme et l’antisémitisme. Et c’est bien tout le reproche que je lui fais.

                                              Je reprends à présent les trois griefs que vous me faites, selon lesquels je déformerais l’arrêt de la Cour de Cassation :

                                              « 1) en prétendant que la Cour a capitulé le droit au fait religieux - alors même que ce n’est pas la critique du fait religieux qui a été condamnée mais l’injure aux personnes du fait de leur religion »

                                              - Existe-t-il à votre connaissance un autre moyen juridique que celui de « l’injure aux personnes du fait de leur religion » pour s’opposer à la critique du fait religieux ? Le délit de blasphème n’existant plus, c’est le délit d’injure qui est employé à des fins de censure religieuse.

                                              « 2) en laissant entendre que c’est les propos qui critique Abraham et la notion de »peuple élu« qui ont été censurés - alors que c’est la phrase »Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie« visant les individus qui l’a été ».

                                              - Une fois replacés dans leur contexte, les propos « les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première » renvoient sans équivoque possible la critique de la notion de peuple élu, considérée par Dieudonné comme étant une « escroquerie ». Le propos est certes virulent mais relève à mon sens d’un débat d’intérêt général, tout comme la critique émise par Giniewski à l’encontre du catholicisme. Or, en stigmatisant les propos de Dieudonné, en leur conférant un caractère antisémite et donc répréhensible, elle réduit d’autant le champ d’un débat public déjà considérablement restreint en France sur les causes de l’antisémitisme.

                                              "3) en prétendant que c’est une vision ethnique des Juifs que défendrait la Cour de Cassation - alors que c’est l’appartenance religieuse qui était considérée (elle aussi visée par l’article 33 de la loi du 29 juillet 1881). Vous aggravez tout cela en laissant entendre que cette décision a été motivée plus par des « privilèges et indulgences » dont bénéficieraient les Juifs que par une application égalitaire de la loi (en l’occurrence de l’article 33 de la loi sus-citée)."

                                              - S’agissant des « privilèges », avez vous connaissance de jurisprudences où des individus auraient été condamnés pour avoir dit que« l’Eglise catholique était une secte qui avait réussie » ?

                                              - En assimilant l’antijudaïsme à l’antisémitisme, la Cour de Cassation a de facto mis en jeu une « vision ethnique » des juifs.


                                            • JC Moreau (---.---.194.205) 28 février 2007 14:46

                                              @Oudeis

                                              Votre interprétation de l’arrêt de la Cour de Cassation me paraît lacunaire sur deux points :

                                              1- Vous péchez par omission, en ne faisant aucun cas de l’obligation d’analyse circonstanciée des propos litigieux qui pèse sur le juge. Tout comme la Cour de Cassation, vous n’analysez le propos litigieux qu’en dehors de son contexte, ne retenant de l’ensemble d’une interview une unique phrase, comme si celle-ci était totalement autonome de son contexte et faisait sens à elle seule.

                                              2-Vous occultez totalement les motivations de cet arrêt telles que présentées par la Cour de Cassation elle-même. Elle précise en effet : que les propos de Dieudonné "mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion, ce qui manifestait une conviction ouvertement antisémite ». La Cour de Cassation procède ici à un amalgame flagrant entre la critique du judaïsme et l’antisémitisme. Et c’est bien tout le reproche que je lui fais.

                                              Je reprends à présent les trois griefs que vous me faites, selon lesquels je déformerais l’arrêt de la Cour de Cassation :

                                              « 1) en prétendant que la Cour a capitulé le droit au fait religieux - alors même que ce n’est pas la critique du fait religieux qui a été condamnée mais l’injure aux personnes du fait de leur religion »

                                              - Existe-t-il à votre connaissance un autre moyen juridique que celui de « l’injure aux personnes du fait de leur religion » pour s’opposer à la critique du fait religieux ? Le délit de blasphème n’existant plus, c’est le délit d’injure qui est employé à des fins de censure religieuse.

                                              « 2) en laissant entendre que c’est les propos qui critique Abraham et la notion de »peuple élu« qui ont été censurés - alors que c’est la phrase »Pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie« visant les individus qui l’a été ».

                                              - Une fois replacés dans leur contexte, les propos « les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première » renvoient sans équivoque possible la critique de la notion de peuple élu, considérée par Dieudonné comme étant une « escroquerie ». Le propos est certes virulent mais relève à mon sens d’un débat d’intérêt général, tout comme la critique émise par Giniewski à l’encontre du catholicisme. Or, en stigmatisant les propos de Dieudonné, en leur conférant un caractère antisémite et donc répréhensible, elle réduit d’autant le champ d’un débat public déjà considérablement restreint en France sur les causes de l’antisémitisme.

                                              "3) en prétendant que c’est une vision ethnique des Juifs que défendrait la Cour de Cassation - alors que c’est l’appartenance religieuse qui était considérée (elle aussi visée par l’article 33 de la loi du 29 juillet 1881). Vous aggravez tout cela en laissant entendre que cette décision a été motivée plus par des « privilèges et indulgences » dont bénéficieraient les Juifs que par une application égalitaire de la loi (en l’occurrence de l’article 33 de la loi sus-citée)."

                                              - S’agissant des « privilèges », avez vous connaissance de jurisprudences où des individus auraient été condamnés pour avoir dit que« l’Eglise catholique était une secte qui avait réussie » ?
                                              - En assimilant l’antijudaïsme à l’antisémitisme, la Cour de Cassation a de facto mis en jeu une « vision ethnique » des juifs.


                                            • (---.---.111.208) 28 février 2007 14:56

                                              Les juifs ne sont pas une ethnie, mais plutôt une caste à l’échelle mondiale.


                                            • Oudeis (---.---.154.73) 1er mars 2007 02:36

                                              @JC Moreau

                                              « 1- Vous péchez par omission, en ne faisant aucun cas de l’obligation d’analyse circonstanciée des propos litigieux qui pèse sur le juge. Tout comme la Cour de Cassation, vous n’analysez le propos litigieux qu’en dehors de son contexte »

                                              Bien au contraire. Relisez mon commentaire initial qui indiquait que le contexte montrait bien que les propos de Dieudonné visaient bien les Juifs (en tant qu’individus) et non le Judaïsme (en tant que religion) : « Cette attaque envers des personnes du fait de leur religion est d’autant plus flagrante en replaçant ce propos dans son contexte : »Les musulmans aujourd’hui renvoient la réponse du berger à la bergère« . Il ne parle pas là non plus de l’Islam (en tant que religion, avec ses dogmes, pratiques, croyances) mais des musulmans et de leur comportement supposé. » (et c’est un indiviu qui peut avoir un comportement, pas une une religion).

                                              « 2-Vous occultez totalement les motivations de cet arrêt telles que présentées par la Cour de Cassation elle-même. (...) La Cour de Cassation procède ici à un amalgame flagrant entre la critique du judaïsme et l’antisémitisme. Et c’est bien tout le reproche que je lui fais. »

                                              Bien au contraire, c’est vous qui ici faites l’amalgame entre la critique du judaïsme et antisémitisme en ne voyant pas (ou en refusant de voir) qu’il est fort différent de dire « les Juifs, c’est une escroquerie » et « le Judaïsme, c’est une escroquerie ». La Cour de Cassation fait elle bien la différence, condamnant les propos visant les Juifs et non les propos visant le Judaïsme.

                                              « Existe-t-il à votre connaissance un autre moyen juridique que celui de »l’injure aux personnes du fait de leur religion« pour s’opposer à la critique du fait religieux ? Le délit de blasphème n’existant plus, c’est le délit d’injure qui est employé à des fins de censure religieuse. »

                                              Votre démarche est limpide : au lieu de (logiquement) analyser les actes pour en déduire l’intention, vous présumez sans fondement de l’intention et cherchez à tout prix à faire coller les actes.

                                              Vous présupposez a priori que la Cour veut condamner le blasphème. Partant de cette hypothèse, même lorsque les actes (i.e. la décision de justice) indiquent clairement l’inverse, vous déformez les faits afin de les faire correspondre à votre hypothèse que vous cherchez à faire passer pour une conclusion.

                                              Car pourquoi voudriez vous cherchez « un autre moyen juridique que celui de ’l’injure aux personnes du fait de leur religion’ pour s’opposer à la critique du fait religieux », si ce n’est que vous présupposez que la Cour a cherché a priori à condamner un blasphème et non une injure - et que vous souhaitez voir coïncidez sa décision à votre hypothèse ?

                                              Cette démarche a un nom : le préjugé. Elle ne répond en rien à la raison ou la logique.

                                              « Une fois replacés dans leur contexte, les propos » les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première« renvoient sans équivoque possible la critique de la notion de peuple élu »

                                              Les mots ont un sens.

                                              S’il avait voulu parler de la notion de peuple élu, Dieudonné aurait dit « la notion du peuple élu est une escroquerie ». Or, ceux qu’il a injuriés, ce sont « les juifs » - pas « le Judaïsme » ou « la notion de peuple élu ».

                                              Cela est encore confirmé par le contexte : il fait un parallèle avec les musulmans - pas l’Islam.

                                              La Cour de Cassation ne juge pas ce que Dieudonné aurait pu dire. Elle juge ce qu’il a dit. Tenter de faire croire que la Cour de Cassation a jugé non les propos tenus mais ceux-qu’il-voulait-en-fait-dire-mais-qu’il-n’a-pas-dits, c’est déformer la décision de la Cour de Cassation.

                                              Ce n’est pas la Cour qui confère aux propos de Dieudonné un caractère antisémite : ces propos de Dieudonnés SONT antisémites du fait qu’ils injurient les individus au lieu de s’en prendre aux idées (i.e. à la religion). Et la Cour ne réduit pas champ d’un débat public sur les causes de l’antisémitisme - car elle n’empêche absolument pas la critique du Judaïsme tant que cette critique s’en prend à la religion et non aux religieux.

                                              Il ne faudrait tout de même pas laisser libre cours au propos racistes et antisémites pour peu qu’ils soient précédés d’une ou deux phrases de critique (légale) de religions, de pratiques ou d’idées.

                                              « S’agissant des »privilèges« , avez vous connaissance de jurisprudences où des individus auraient été condamnés pour avoir dit que » l’Eglise catholique était une secte qui avait réussie«  ? »

                                              Cette remarque illustre parfaitement le fait que vous ne voyez (ou ne voulez pas voir) la différence entre s’en prendre à une religion ou à des individus.

                                              La phrase « l’Eglise catholique était une secte qui avait réussie » n’est en rien illégale. Comme ne serait pas illégale la phrase « le Judaïsme était une secte qui a réussie ».

                                              Mais si vous cherchiez un parallèle avec le propos de Dieudonné, vous auriez dû demandé si la phrase « les chrétiens, c’est une escroquerie ». Et là, comme pour « les juifs », cela aurait été illégal et à mon sens condamné (cf. ma réponse à autrepseudo du 27/02/2007 21h00).

                                              Mais, pour répondre à votre question sur une condamnation par la justice française de propos critiquant l’Eglise catholique, vous en fournissez vous-même un exemple : « par un arrêt du 28 avril 1998, la Cour de cassation avait également condamné pour « diffamation raciale envers la communauté chrétienne » le journaliste Paul Giniewsky, également sociologue et historien. Dans un article mis en cause par l’AGRIF (8), intitulé « A propos de l’encyclique »Splendeur de la Vérité" - L’obscurité de l’erreur », l’auteur considérait que : « L’Eglise catholique s’auto-institue seule détentrice de la vérité divine, (...)« . Cette condamnation - comme vous le rappelez - a été cassée par la CEDH car ici - contrairement à ce qu’à dit Dieudonné en visant »les juifs" - la critique vise l’Eglise et sa doctrine (religion) et non les catholiques ou les chrétiens (individus).

                                              Il n’y a donc nullement « privilège » envers les Juifs. Votre propre article fournit les faits qui le prouvent - votre accusation est donc à la limite de la diffamation.


                                            • JC.Moreau (---.---.123.136) 4 mars 2007 18:45

                                              @Odeis

                                              Les mots ont un sens, effectivement. Et visiblement, vous ne percevez pas la différence qui existe entre critiquer une communauté d’individus à raison de sa religion (antijudaïsme) et à raison de son origine (antisémitisme). L’amalgame est réalisé « noir sur blanc » par la Cour de Cassation lorsqu’elle affirme que les propos de Dieudonné "mettaient précisément en cause la communauté juive à raison de sa religion, ce qui manifestait une conviction ouvertement antisémite ». Je ne puis en aucun cas être comptable des errances de motivations de la Cour de Cassation. A l’inverse de cette juridiction, la distinction entre l’antijudaïsme et l’antisémitisme est dans mon esprit on ne peut plus claire. Or dans le propos litigieux de Dieudonné, les juifs étaient visés en tant que communauté religieuse, et non en tant qu’ethnie, raison pour laquelle il est totalement insensé de taxer Dieudonné d’antisémitisme pour les propos mis en cause.

                                              S’agissant de la jurisprudence Giniewsky, la condamnation de l’intéressé par la Cour de Cassation portait sur une « diffamation raciale envers la communauté chrétienne » ? Attaquer l’Eglise catholique revenait pour la Cour de Cassation a attaquer la communauté chrétienne, raison pour laquelle votre reformulation de mon interrogation (remplacer Eglise catholique par chrétiens) est totalement superflue. Cela relève de la rhétorique pure et ne répond en rien à ma question initiale, pas plus que cela ne rend plus légitime la condamnation de Dieudonné ou celle de Giniewsky. De plus les faits de l’espèce Giniewsky ne correspondent en rien à la question que je vous ai posé, à savoir existe-t-il à votre connaissance une jurisprudence ayant condamné un individu pour avoir affirmé que l’Eglise catholique (ou les chrétiens si vous préférez, mais la Cour de cassation ne se soucie pas, elle, de cette nuance) était une secte qui avait réussi ?

                                              Ps : Lorsque Dieudonné fait le parallèle entre les musulmans et les juifs, cela atteste à mon sens d’une position critique exclusivement envers le fait religieux. Rien ne permet dans le propos de Dieudonné d’affirmer qu’il attaque les juifs à raison de leur origine. Dans le cas inverse, et puisque les mots sont importants... il aurait employé le terme « arabe ». Ce sont autant de motifs qui me confortent quant à cette opinion que la Cour de Cassation, en opérant une confusion entre antijudaïsme et antisémitisme, a condamné un blasphème et non un propos antisémite. Pour ce qui est des « privilèges » (à propos desquels vous me faites grief de frayer avec la diffamation), je reconnaîtrai bien volontiers mon erreur si vous m’apporter une référence jurisprudentielle relative à une condamnation d’un propos qui aurait affirmé que l’Eglise catholique (ou les catholiques/chrétiens) était une secte. Personnellement, toutes mes recherches dans ce sens sont demeurées vaines.


                                            • Calmos (---.---.246.10) 27 février 2007 01:52

                                              « Le Judaisme est une secte ».....c’est vrai...mais...

                                              Quand on écrit cela il faut se dépécher de continuer en ajoutant « comme toutes les religions monothéistes du monde » autrement force est de constater que vous faites de l’antisémitisme....

                                              Toutes les religions monothéistes sont ou furent des sectes ayant réussis (par le biais d’un « visionnaire ») a faire partager des preceptes de conduites et de pensées a un groupe disposé a suivre....le nombre en déterminant le succés....

                                              Le mot « Secte » malgrés sa connotation péjorative est à mon sens le terme exact pour qualifier TOUTES les religions monothéistes du monde sans exeptions....


                                              • autrepseudo (---.---.110.167) 27 février 2007 07:50

                                                « Pour moi, les catholiques, c’est une secte, une escroquerie. » Est-ce une injure visant un groupe de personnes en raison de son origine, dont la répression est une restriction nécessaire à la liberté d’expression dans une société démocratique ?

                                                En résumé, est-ce une injure raciste ? si oui, donc la justice a fait son travail. si non, et bien la justice est partiale et favorise une religion et c’est très grave. Maintenant il faut peut être s’interesser au pourquoi de la partialité de ceux qui jugent.


                                                • pinson (---.---.13.90) 27 février 2007 12:23

                                                  Ce qui fait à mon sens la différence ente une secte et une religion ce n’est pas « d’avoir réussi » (ou alors la scientologie, réussite financière s’il en est, n’est pas une secte)c’est la liberté. L’église catholique, selon cette définition, n’est pas une secte, ou n’est plus une secte, parce qu’on est parfaitement libre de s’en réclamer ou pas, même si on a été baptisé, parce qu’on est parfaitement libre d’y entrer ou d’en sortir.

                                                  Vu sous cet angle, l’Islam qui condamne toujours -en principe et parfois en fait -les apostats à mort est une secte.

                                                  Et le judaïsme ? J’avoue avoir toujours trouvé bizarre une religion à laquelle on est censé appartenir ipso facto, que cela vous plaise ou non, à partir du moment où votre Maman en était aussi.

                                                  Le mélange détonnant de cette dimension génétique (pour ne pas dire raciale) avec la notion de peuple élu ne peut que créer le malaise... De même quand on voit des rabbins s’inquiéter de la recrudescence des « mariages mixtes » (comprendre : avec des non-juifs).


                                                • Oudeis (---.---.154.73) 27 février 2007 21:00

                                                  @autrepseudo

                                                  A mon sens, « pour moi, les catholiques, c’est une secte, une escroquerie » est une injure raciste - tout autant que « pour moi, les juifs, c’est une secte, une escroquerie » ou toute autre variante (en remplaçant « catholiques » par musulmans, boudhistes ...).

                                                  Ce qui est condamnable c’est d’injurier des personnes du fait de leur religion, nationalité, « race » ... quelle qu’elle soit ! Et la décision de la Cour de Cassation ne dit pas autre chose - sans partialité.

                                                  @pinson

                                                  Si la « judéité » - dans la religion juive - passe par la mère, elle passe par le père dans l’Islam. Il n’y a rien de « génétique » là dedans - et d’autant moins que cette « judéité » peut également être acquise par la conversion (assez longue dans le judaïsme car c’est une religion non prosélyte).

                                                  Quant à la notion de « peuple élu », c’est une notion centrale surtout dans la perception des antisémites et beaucoup moins dans le Judaïsme - regardez le nombre d’occurrences de cette notion dans la Bible - à comparer par exemple à la notion biblique de peuple à la nuque raide - beaucoup moins flatteur et aucunement marque de supériorité. Mais étrangement cet aspect est beaucoup moins commenté ... smiley


                                                • non666 non666 27 février 2007 11:42

                                                  «  »« Le 16 février 2007, la Cour de cassation réunie en Assemblée plénière a estimé que Dieudonné s’était rendu coupable par ces propos d’injure raciale, au motif « que l’affirmation »les juifs, c’est une secte, une escroquerie. C’est une des plus graves parce que c’est la première« , ne [relevait] pas de la libre critique du fait religieux, participant d’un débat d’intérêt général mais [constituait] une injure visant un groupe de personnes en raison de son origine, dont la répression est une restriction nécessaire à la liberté d’expression dans une société démocratique ». »«  »

                                                  A partir du moment ou la cour de cassation, organe supreme de notre droit dit cela, le debat est impossible. Une dictature commence quand on verouille certains sujets pour ne valider que certains interets.

                                                  Quelqu’un a t’il une idée de ce qu’il est possible de dire en arabie seoudite ou en Israel ?

                                                  Dans NOTRE pays, nous pouvons cracher sur l’eglise catholique, pourtant ultra majoritaire et « autochtone ». Nous ne pouvons rien dire sur les religions/races/sectes/ethnies importées d’orient.

                                                  Soit, donc pas de discussions, nous ne sommes plus maitres chez nous.

                                                  Dans ce domaine comme dans bien d’autres, nous sommes deja dans la discrimination « positive ». Positive pour les colons, bien sur.


                                                  • Oudeis (---.---.154.73) 1er mars 2007 02:54

                                                    @non666

                                                    « Quelqu’un a t’il une idée de ce qu’il est possible de dire en arabie seoudite ou en Israel ? »

                                                    Oui : en Arabie Saoudite, toute critique ou croyance contraire à l’Islam est interdite : « aucune manifestation ou culte d’une autre religion n’est acceptée et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_saoudite#Politique )

                                                    Au contraire, en Israël, la liberté de croyance est totale et l’opposition à la religion est parfaitement possible. Bien plus, le parti laïque anti-religieux Shinoui ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Shinou%C3%AF ) a déjà disposé de plusieurs députés et est même arrivé en 3ème place des législatives de 2003 - son dirigeant obtenant alors un ministère (celui de la Justice) dans le gouvernement.

                                                    « Une dictature commence quand on verouille certains sujets pour ne valider que certains interets »

                                                    Effectivement, certains sujets sont verrouillés : les menaces de mort, les propos racistes ou antisémites, la diffamation ...

                                                    Mais cela ne correspond qu’à un seul intérêt : celui de la démocratie, de la liberté.


                                                  • Jean JULIEN (---.---.205.89) 27 février 2007 16:55

                                                    J’ai découvert hier ce site et les échanges à propos de « l’affaire Dieudonné ».

                                                    Il est bien dommage d’en arriver à ce genre de polémique, parfois passionnée et irraisonnable...

                                                    Je le confesse, j’aimais bien cet humoriste provocateur, et je suis perplexe quant à l’intention de ses diverses déclarations ; quand il s’exprime, est-ce l’humoriste ou la personne ? Je n’ai pas la réponse et je constate qu’on prête des intentions à ses déclarations (c’est ce que chacun croit). Mais il en est fautif dans la mesure où il entretien l’ambiguïté. Ce qui serait intéressant, c’est de savoir ce qu’il a voulu exprimer.

                                                    D’où cette question que je me pose à tout sujet : s’agit-il d’une « croyance » ou d’un « savoir » ?

                                                    « CROYANCE » ou « SAVOIR », voilà l’opposition qui empoisonne les relations humaines. La croyance doit-elle nier le savoir (ou bien une religion doit-elle rejeter le savoir scientifique), le savoir doit-il exclure la croyance (ou bien le savant est-il condamné à ne pas croire) ?

                                                    A chacun son domaine (spirituel et temporel) permettant la cohabitation harmonieuse.

                                                    Sur le sujet qui nous intéresse, il y a, faute de savoir et de rigueur sémantique, ambiguïté, ou plutôt confusion entre les mots « sémite », « hébreu », « israélite », « juif », « sioniste », « israélien »,

                                                    En effectuant quelques recherches, j’ai pu constater qu’un site comme http://atheisme.free.fr/index.html apporte un éclairage tolérant, raisonnable et savant.

                                                    Ce site commence par : « Avis aux croyants (arrivés là par hasard)

                                                    Il n’est pas dans l’intention de ce site de vous agresser, en quoi que ce soit. Si certains d’entre vous le ressentent ainsi, il ne s’agit que d’un regrettable malentendu, car les critiques, les attaques ou les traits d’humour ne s’adressent qu’à l’objet de la croyance, jamais aux croyants en tant qu’individus.

                                                    L’athéisme reconnaît et respecte le droit de chacun de croire aux esprits des ancêtres, à Dieu, au Père Noël, à la licorne bleue ou à n’importe quoi, si cela peut aider à mieux vivre la courte existence humaine.

                                                    Mais les croyances et les doctrines religieuses deviennent dangereuses si elles menacent la liberté et l’intégrité de l’individu ou de la société. C’est la raison pour laquelle les athées sont extrêmement vigilants quant au pouvoir (de nuisance) dit « temporel » des grandes religions et des sectes et en combattent les abus de toutes leurs forces. »

                                                    Quel esprit éclairé et raisonnable peut ne pas être en accord avec cette déclaration ?

                                                    Sur ce site, on peut se rendre à la page http://atheisme.free.fr/Religion/Juif_definition.htm qui permet de dissiper les confusions.

                                                    En espérant que cette modeste contribution pourra amener à vrai dialoque ...


                                                    • odré (---.---.240.186) 27 février 2007 21:28

                                                      @jean julien Je suis plutôt daccord avec toi et merci pour le lien, ce site est effectivement plutôt intéressant. Pour la question sur « Dieudonné dit quoi au juste ? » c’est sûr qu’avec tous les commentaires de tout le monde, c’est pas facile de s’y retrouver. Alors voici un petit florilège sans prétention de ce qu’on trouve très facilement sur le net si on veut s’informer ! C’est sûr ça prend un peu de temps de tout regarder...

                                                      Pour commencer ceci, parce que...

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xjx39_gad-elmaleh-reprouve-dieudonne

                                                      Une émission de télé qui dure 1h30, Dieudonné a largement le tps de s’exprimer :

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xzxdz_dieudonne-sur-zalea-tv

                                                      Le spectacle « Mes excuses »

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xhj4k_dieudonne-mes-excuses

                                                      Une de ses prises de position sur le Liban :

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xcs4c_conf-liban-dieudomeyssansoral

                                                      Un peu d’espoir quand même :

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xgnvo_dieudonne-elie-semoun-2005

                                                      à moins que ce soit difficile de se parler...

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xqlkx_betartagar-vs-revisioniste http://www.dailymotion.com/video/xoh85_chirac-raciste-antiarabe-antinoirs

                                                      Rien à voir mais ça me fait plaisir : Desproges

                                                      http://www.dailymotion.com/video/xpyct_desproges-on-me-dit-que-des-juifs

                                                      Voilà. Ma conclusion personnelle est que Dieudonné est dérangeant dans une partie de ces propos mais je maintiens qu’il eut mieux vallu le débat plutôt que l’insulte...

                                                      Pour ceux qui ont visité ces liens, vous remarquerez le côté sordide des caves dans lesquelles il s’exprime. c’est pathétique !


                                                      • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 28 février 2007 18:04

                                                        Pour moi, et pas sulement, ce sont les tenants d’une idéologie ultra-raciste nationaliste. Du reste Nietzsche ne dit rien d’autre dans « l’Antéchrist » !

                                                        Ils ne peuvent concevoir l’autre, qu’utile ou soumis !

                                                        Ce sont leur conception « humaniste » du monde !!!


                                                        • TEO (---.---.76.217) 28 février 2007 21:18

                                                          Bravo, M Moreau, Il en faut de la lucidité et du courage pour dire ce que vous écrivez... Je n’ose pas songer à la perspective abyssale du fond commun de racisme qui pourrait être au principe de la décision de la cour de cassation à l’encontre de ce terrible monstre d’antisémitisme que serait dieudonné...


                                                          • warrol30 (---.---.44.34) 3 mars 2007 17:30

                                                            un seule adresse, dois je le rappeller,pour évaluer l’ampleur des dégats et ce que dieudonné parraine :

                                                            « la banlieu s’exprime »

                                                            terrifiant !

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JC. Moreau

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