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Commentaire de Dany romantique

sur Les sordides paradoxes de l'affaire Dieudonné


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Dany romantique 13 janvier 2014 22:09

Il est salutaire philosophiquement, de votre part, d’avoir ce discernement critique, ponctué par des rappels historiques indiscutables lequels sont oubliés par le mainstream du pouvoir culturel politico-médiatique actuel, dans une curée nauséabonde de la part de ces élites.

En saluant le surmoi freudien de votre conscience je reste pourtant sur ma faim. 
Quitte à rappeler des références morales inoxydables, pourquoi ne pas vous inspirer d’Annah Harendt ? 
Laquelle, juive allemande, dans sa quête universelle contre « tout totalitarisme » n’hésita pas, à la fin de sa vie, à reprocher le rôle peu avouable de certaines officines juives dans la collaboration avec les allemands (nazis). 
C’est environ au moment du procès d’Eischmann à Tel Aviv qu’elle pris ses distances avec Israël sur cette partie historique de la mémoire juive. Du fait de ses positions « subversives » indisciplinées avec le roman national son oeuvre s’en trouva écorné, voir rejeté par les autorités « morales » juives. C’est ce qui est relaté sur wilkipédia.
Pour résumer, vous auriez pu -malgré ce réel sens du discernement qui vous honore- ne pas tomber dans les lieux communs avec cette charge obligée sur cet artiste de l’humour corrosif qu’est Dieudonné.
L’humour est subversif. Vous êtes pour la liberté, soit...mais quand même, dénonçant par essence un supposé antisémite de la part de l’artiste. Car enfin quel crétin pourrait se revendiquer des nazis et des camps de concentration ??!.. l’apparenté de la quenelle à un « salut nazi » est odieux et mériterait des poursuites à l’encontre de ceux qui ont osé cette amalgame, non ? 
C’est donc malgré tout un procès d’intention que vous lui faites, sans avoir sondé son âme je crois. Il n’est pas pro-sioniste certes mais cela n’est pas interdit ; ainsi il dénonce par l’humour les conflits de la bêtise victimaire élevée en concurrences doctrinale par TOUTES des officines revendicatives (CRIF, LICRA, CRAN, SOS Racime). 
Si vous vous donniez la peine d’écouter le sens du message de la chanson si décriée « Shoahnanas » vous comprendriez cette dérision sur la victimisation... 
Il n’est pas antisémite mais doit-il pour autant être passé au karcher du tribunal des inquisiteurs de la pensée ? 
C’est aussi sa dignité. Il compte sur l’intelligence. 
Le devoir de mémoire ne se décrète pas. Il s’inspire. Toujours par l’intelligence.
C’est une nuance fondamentale.
Bien à vous. 
 
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