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Commentaire de Bill

sur Sans-papiers : retour à l'Etat de droit ?


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Bill Bill 27 février 2007 10:02

@ 184.92

« La première trace d’une abolition de l’esclavage est la série de lois édictées en 958 par Gwangjong, le quatrième roi du royaume de Koryŏ (Corée actuelle), mais les invasions qui ont suivi ont balayé cette réforme. En Europe à la même époque, les marchés aux esclaves sont progressivement interdits, sous l’influence de l’Église (voir sainte Bathilde). »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclave#Abolitionnisme_et_abolitions

A l’époque de Louis XIV, par exemple, si vous possédiez un esclave et qu’il touchait le sol de France, il était théoriquement libre, mais enfin il est vrai que cette loi ne s’appliquait sans doute pas dans les faîts. Dans tous les cas, l’esclavage n’était pas permis en métropole.

L’esclavage dans les territoires d’outremer, est localisé, et avait une raison précise. En réalité, les esclaves étaient vendus en Afrique par les Africains eux-mêmes, ce qui fait qu’ayant besoin de main d’oeuvre pour cultiver le sucre, cette solution s’est imposée d’elle-même. On avait essayé auparavant de faire travailler les indiens, mais ils se sont révélés fragile à la tache et préférant parfois mourir, plutôt que de perdre leur liberté. Avec les Africains, il n’en était pas de même, puisqu’ils avaient déjà été réduit en esclage.

Il est toujours fait mention de la traite négrière, mais c’est oublier aussi que sous Charlemagne existait un grand marché aux esclaves à Verdun, esclaves Slaves pour la plutpart.

L’article dont vous parlez concerne le banditisme, et on ne peut que se révolter de la situation de ces pauvres gens, tout comme de celle des esclaves en Afrique. Mais vous me semblez dévier un peu du sujet sur ce cas...

Si j’écris toujours (je ne sais plus comment vous dites) avec une certaine « autorité », c’est que lorsque je ne sais pas de quoi je parle, je me tais, ou je note en même temps que je ne suis pas sûr de ce que j’avance, en revanche, je vois pas pourquoi je serai timoré en avançant des arguments que je connais.

Bill


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