Bonjour ariane.
Merci pour ce texte
« L’espoir, combien de régiments ça fait, et d’actions en bourse », aurait on envie de dire, en paraphrasant je ne sais plus quel bulldozer, Churchill, Staline ?
Malgré tout, je veux bien vous suivre.
Sinon ça sert à quoi de se lever chaque matin ?
La fatalité n’existe que pour ceux qui veulent courber la tête.
Mettre un casque ne vous préserve pas du sort commun.....
Il est illusoire de croire qu’on puisse fuir, quel que soit l’état de sa fortune. Les mythes grecs auront toujours les derniers mots, et le char de Phaéton ressemble comme à deux gouttes d’eau à ces Ferrari conduites par ces débiles de la vie, au portefeuille si garni, qu’ils le prennent pour un airbag.
Je ne crois pas que j’aurais la force d’aller voir ce film dont on se demande quel est le message : Piqure mortelle, ou vaccin utile ?
Au rayon de l’utilité, ce Holland qu’on prenait pour une pâte molle prend des accents de camembert qui voudrait se faire admettre à l’export, sur le marché américain !
Que dire après cela ? Déjà 13 ans, non 14 que ce siècle soit disant religieux, selon Malraux, est commencé. Pour le moment, il ressemble à une cucuterie dont on n’a vu que les habits sacerdotaux indécents des prêtres bouffis, et la corbeille de la quète, passer et repasser, un écoeurement.
Bonne année quand même, et puis la santé, comme dit ma boulangère.
Au rayon des éblouissements cinéma, j’ai vu avec un peu de retard ce petit bijou espagnol :
« Blance nieves » de Pablo Berger, un film muet, quasi mythologique lui aussi, qui nous parle encore de l’éternité des salauds, des garces, et de la beauté, de l’espoir.