Alors est-ce qu’il faut encourager les entreprises à créer des produits inutiles ou qui n’étaient pas dans la sphère marchande ?
Mais c’est quoi, un produit inutile exactement ?
Prenons le cas des voitures françaises. Les modèles bas de gamme se vendent bien mais après 8 ans il faut songer à la changer. Avec une montée en gamme, on pourra avoir des voitures qui dureront plus de huit ans. Est-ce inutile ? Est-ce que cela créé un nouveau besoin ?
Une société qui met un nouveau produit sur le marché court un gros risque. Si son produit se vend, c’est qu’il existait une demande cachée et nous ne sommes pas dans l’inutile, loin de là.
La force de l’ entreprise est qu’elle sait parfois voir ce qui nous échappe, au commun des mortels. Ford l’avait bien compris : quand il demanda ce qu’il pouvait faire à ses clients pour les aider à se déplacer plus vite, ceux-ci lui répondaient « avoir un cheval plus rapide ». Il réfléchit sur la question et proposa la Ford T au grand public. Succès immédiat, même si ce n’était pas un cheval. Cela permettait d’aller plus vite.
Même chose pour Jobs : on a vécu des millénaires sans Ipads sans trop de difficulté, mais celui ou celle qui a gouté à la tablette ne peut plus s’en passer, car cet appareil se montre très pratique et facile d’utilisation, nous permettant de régler plus vite certaines questions.
Ou de jeter des oiseaux sur des cochons...