Bonsoir,
Brillante confession. J’ai pointé quelques phrases intéressantes qu ej evais commenter.
« ...je me mis en quatre, nous serions quarante à souper ensemble ; j’achetai la viande, barbec prévu, le pain, le vin, les salades, le fromage, après avoir fait passer un mot pour savoir si cela convenait à tout le monde ; on me rembourserait sur place. »
Les gens sont là pour manger à bon compte. Et comme les bons comptes font de bons amis...
« On vient me tenir la main pour voter ? On regarde dans mon bulletin ? - parce que le vote à main levée, ce n’est pas démocratique. »
Evidemment, c’est plus facile de copier que de réfléchir à ce qu’on fait.
« Tout le monde s’en foutait ! Personne n’est venu m’aider ; »
Vous commencez à comprendre. Alors continuons.
« J’ai reçu des coups de téléphone de tout ce qui existait aux commandes du parti, m’enjoignant de poser des actes. »
Evidemment. Déléguer, responsabiliser sont les mamelles de la politique.
« Je n’ai pas trouvé la fraternité, la chaleur des hommes unis dans la même lutte, j’ai été privée d’humains, de chaleur humaine, de rire et de causeries sans fin ; je m’étais imaginé des liens qui ne se sont pas noués, j’ai eu peu de choses à écouter et à apprendre au final, et rien à dire ni à donner. »
Bienvenue dans le club.
Personnellement, je me sentirais à l’étroit dans n’importe quel parti.
Quant au vote qui est obligatoire chez nous, il n’y a qu’une chose que je regrette, c’est de ne pouvoir faire du panachage sur plusieurs listes. Les gens intéressants existent derrière n’importe quel drapeau. Il suffit de bien compter les points.