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Commentaire de Jicé

sur Mélenchon nos peines


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Jicé Jicé 22 janvier 2014 22:51

Contrairement aux réactions d’ Ariane Walter qui relèvent souvent de la passion de l’amante exaltée puis déçue, votre article parle à chacun de ceux qui se sont plus ou moins impliqués -ou qui continuent de s’impliquer- dans la vie associative et politique avec des degrés et des intensités divers... On « donne de sa personne », qu’il s’agisse d’organiser, de tracter, de coller et même tout simplement d’intervenir dans les débats ; pour ceux qui ne sont pas « initiés » on se heurte aux mêmes rigidités claniques avec leurs rites et liturgies... 

Personne n’étant parfait, il m’a fallu 20 ans pour découvrir que ce que je croyais être la richesse du P« S » -une démocratie participative à travers la conception, élaboration, discussion et votes des motions, la vie des courants- n’était qu’un leurre... 

Puis dans cette morne plaine de l’anesthésie de la pensée démocratique et citoyenne, une démarche (quitter la vie confortable d’un parti de et au pouvoir pour se lancer dans l’aventure incertaine de la création d’un petit parti), une parole (qui a une véritable fonction de « remue-méninges » et non de mantra hypnotisant), le tout incarné en la personne de Mélenchon, ont fait tilt... Ajouter à cela des constats et des intuitions personnels construits à propos de pays où j’ai passé plus de la moitié de ma vie (Equateur, Venezuela) qui trouvent un écho dans les analyses du même Mélenchon sur l’évolution politique de cette région du monde, autant dire qu’on se sent « en phase »... Mais sans s’engager dans un parti (« chat échaudé, etc... ») ni croire en l’infaillibilité du leader ; maître-mot : lucidité... 

Et ces derniers jours, quelque chose qui vous aurait peut-être plu et réconcilié avec l’action politique et que je vous souhaite dans votre coin de France : l’assemblée citoyenne de lancement de la liste FdG de ma ville : 35 candidats, 12 encartés (PC, PG, autres), le reste « société civile » ou citoyens engagés dans des associations ; personne n’intervenant depuis sa chapelle, pas de tabous, le fil conducteur de « l’Humain d’abord » a irrigué les débats de bout en bout pour répondre aux problématiques locales ; de quoi ne pas désespérer du politique...

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