Aujourd’hui les médias continuent de mentir, mais cela ne nous empêche pas
de leur demander des comptes.
Sauf, à quelques uns, comme le
journaliste étatsunien Seymour Hersh ( cf : * )
qui ont fait leur métier en étudiant les faits pour faire jaillir
la vérité.
Voici des extraits de l’Article de
Seymour Hersh, vétéran du journalisme d’investigation américain,
publié dimanche 8 décembre 2013
par
la London
Review of Books au sujet de l’attaque chimique de la banlieue de Damas le 21 août 2013 :
-
«
Obama n’a pas raconté la totalité de l’histoire »,
car son administration a « délibérément
manipulé les renseignements »
en sa possession, assure Hersh. « Le
mécanisme de sélection a été analogue à celui utilisé pour
justifier
la guerre en Irak »
-
A la question qu’il a choisie pour titre de son article – « A qui
appartient le sarin ? » –, le journaliste répond qu’il pourrait
bien s’agir des rebelles. Il accuse Washington d’avoir « sélectionné
les renseignements afin de justifier une frappe contre [le président
syrien, Bachar] Al-Assad »,
-
L’article affirme aussi qu’un
rapport secret de la CIA atteste de la capacité des djihadistes du
Front Al-Nosra à se procurer et à utiliser e gaz sarin, en
particulier grâce à Ziyaad Tarik Ahmed, un ancien militaire
irakien spécialiste des armes chimiques. Parole d’« expert »
à l’appui, il conteste les constatations balistiques qui ont
conduit à accuser le régime syrien, et suggère que les lanceurs
utilisés, loin de provenir de l’arsenal de l’armée syrienne,
sont de fabrication artisanale.
Les mensonges des médias font partie d’un plan pour permettre à l’occident de perpétrer ses crimes.
(*) Note :
Seymour Hersh est un journaliste d’investigation américain, né
le 8 avril 1937 à Chicago, spécialisé dans la politique américaine
et les services secrets . Il écrit notamment pour The
New Yorker . Il a révélé le Massacre
de Mỹ Lai au Viêt
Nam en novembre 1969, ce qui lui vaudra le prix Pulitzer en 1970,