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Commentaire de eau-du-robinet

sur Pour sauver la Sécu, pour défendre nos droits il faut sortir de l'UE


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eau-du-robinet eau-du-robinet 29 janvier 2014 13:19

Bonjour taktak,

Une Europe marchande sous l’emprise des multinationales

La politique européenne est élaborée par la Commission en étroite collaboration avec l’European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L’European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.

Depuis le départ, la construction européenne se limite à un espace marchand, à un grand bazar commerçant dans lequel les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. L’émergence d’une citoyenneté européenne, un fonctionnement plus démocratique des institutions, ou encore une convergence sociale et fiscale et sociale équivalente à la convergence financière et économique, toutes ces questions sont secondaires, voire indésirables du point de vue des entreprises.
 
Une Europe à orientation dissymétrique

Depuis 20 ans, la construction européenne se fait toujours dans certains domaines (ceux qui favorisent les intérêts des grandes entreprises) et jamais dans d’autres domaines toujours remis à plus tard (ceux qui vont dans le sens de l’intérêt des citoyens-salariés-consommateurs). Ainsi, on a organisé une harmonisation financière et commerciale entre les pays, sans organiser une harmonisation équivalente de la fiscalité, des salaires, et des charges sociales. C’est ce qui permet à certains pays de pratiquer un « dumping » fiscal et social pour attirer les délocalisations. C’est le cas en particulier des pays d’Europe de l’Est, récemment intégrés dans l’Union afin d’offrir aux entreprises un réservoir de main d’oeuvre bon marché.

Une Constitution opaque et anti-démocratique

Dans toutes les grandes démocraties, la constitution est un texte court d’une vingtaine d’articles, rédigés dans un langage clair et compréhensible par tous.

A l’inverse, la Constitution Européenne concoctée par Valéry Giscard d’Estaing est un monument de technocratie et d’hermétisme, avec pas moins de 458 articles et plus de 400 pages auxquelles s’ajoutent de nombreuses annexes. Et pour être certain qu’aucun citoyen ne puisse comprendre le sens du « contrat » qu’on lui demande de signer, les articles de la Constitution contiennent une multitude de renvois à d’autres articles ou à des traités européens précédents.

Des droits civiques en trompe-l’oeil

La Constitution affirme que l’Europe est fondée sur « l’égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison », ajoutant que « les peuples de l’Europe sont résolus à dépasser leurs anciennes divisions et, unis d’une manière sans cesse plus étroite, à forger leur destin commun ». La constitution définit les droits fondamentaux en vigueur dans l’Union. Elle garantit la liberté d’expression et de religion. Elle évoque également le droit à la vie, à un toit, à l’éducation ou encore à des conditions de travail justes. Le problème est que les droits du citoyen sont toujours formulés dans des termes vagues qui ne permettront pas leur application dans la pratique. Alors que les droits accordés aux entreprises sont formulés de manière beaucoup plus précise. La Constitution ne prévoit rien pour faire respecter les libertés individuelles et les droits sociaux. Mais lorsqu’il s’agit des principes favorables aux entreprises, la Constitution prévoit des sanctions judiciaires, notamment contre les états qui entraveraient la « libre-concurrence ».

Camisole de force pour coup d’état libéral

Cette constitution outrepasse son rôle normal dans une démocratie, en incluant des articles qui fixent définitivement les orientations économiques « libérales », quels que soient les éventuels changements de majorité politique issus des futures élections. La Constitution rend définitives des politiques économiques dont le choix doit dépendre des électeurs, et ce choix doit pouvoir varier dans le temps. Il est tout simplement inacceptable que la politique économique et sociale soit ainsi « constitutionnalisée ».

Le but de cette Constitution n’est rien moins que d’enfermer définitivement les pays européens dans une camisole de force libérale, sans aucune possibilité de changer de politique par la suite. Et c’est bien pour cette raison que nos dirigeants politiques tiennent tant à ce que cette Constitution soit adoptée. Ceux dont ils servent les intérêts ont beaucoup à y gagner, ce qui signifie que les citoyens ont beaucoup à y perdre... source est suite

C’est pour ses raisons et bien d’autres qu’il faut quitter l’Europe dirigé par les multinationales ’’ Euro-atlantistes ’’ !

Programme de Libération Nationale - UPR


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