Bonjour taktac,
Il faut surtout pas boycotter les Européennes !
Cela donnera tout la légitimité à ses technocrates au services des multinationales !
Boycotter les Européennes donnera le plein pouvoir aux lobbyistes européens est les multinationales qui empêchent un fonctionnement démocratique.
Nous devons quitter l’Europe des traitées de Maastricht et de Lisbonne.
Cette constitution Européenne est une voix sans issue.
La politique européenne est élaborée par la Commission en étroite collaboration avec l’European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L’European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.
L’UPR (partie politique anti-européen) se présente aux prochaines élections Européens le 25 mai 2014
Dans toutes les grandes démocraties, la constitution est un texte court d’une vingtaine d’articles, rédigés dans un langage clair et compréhensible par tous.
A l’inverse, la Constitution Européenne concoctée par Valéry Giscard d’Estaing est un monument de technocratie et d’hermétisme, avec pas moins de 458 articles et plus de 400 pages auxquelles s’ajoutent de nombreuses annexes. Et pour être certain qu’aucun citoyen ne puisse comprendre le sens du « contrat » qu’on lui demande de signer, les articles de la Constitution contiennent une multitude de renvois à d’autres articles ou à des traités européens précédents.
Notre participation à ces élections s’explique par 6 considérations puissantes :
1) parce que les règles du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel imposent à un mouvement politique de participer à des élections s’il veut pouvoir avoir un accès facilité aux médias. Les règles du CSA sont précises : l’instance chargée de faire prévaloir une certaine équité dans l’accès aux médias prend en compte, dans son appréciation, si un mouvement politique s’est ou non présenté à des élections antérieures. C’est l’une des raisons importantes qui nous fut opposée par le CSA, au début 2012, pour justifier son apathie devant notre inexistence médiatique dans la campagne présidentielle. Nous ne pourrions donc pas compter sur le (maigre) appui du CSA à l’élection présidentielle de 2017 si l’UPR ne se présentait à aucune élection nationale auparavant.
2) parce que les élections européennes sont les SEULES élections nationales au cours desquelles les Français réfléchissent aux enjeux européens. C’est-à-dire aux enjeux décisifs sur lesquels se focalise l’UPR depuis sa création. On doit certes le regretter, mais c’est un fait que la grande masse des électeurs se désintéresse des enjeux européens aux autres élections, et tout spécialement aux élections cantonales et municipales. En 2014, c’est évidemment lors des européennes que les analyses et les propositions de l’UPR peuvent recueillir des voix, ce n’est pas lors des élections municipales !
3) parce que les élections européennes sont aussi les seules élections qui ont lieu en 1 seul tour, et à la proportionnelle intégrale. Ce sont donc les seules élections qui peuvent échapper au clivage droite-gauche et aux alliances politicardes de premier et de second tour, genre de turpitudes dans lesquelles se vautre DLR (qui multiplie les alliances avec l’UMP, l’UDI et le MoDem) mais que refuse l’UPR.
4) parce que toute l’histoire électorale, en France et ailleurs, prouve que l’on peut très bien participer aux consultations, élections ou institutions d’un régime politique que l’on condamne et dont on veut la chute.
5) parce que l’exemple du Britannique Nigel Farage confirme avec éclat le point précédent. Son parti – UKIP – a réussi une percée aux élections européennes de 2009 au Royaume-Uni, ce qui a prouvé que les élections européennes sont les SEULES élections qui peuvent offrir une tribune et une notoriété internationales à une force politique anti-européenne entièrement nouvelle, dont le programme consiste à proposer aux électeurs de sortir de l’UE.
Au Royaume-Uni, le principal parti eurosceptique, l’UKIP, pourrait remporter entre 20% et 30% aux élections européennes.
Aux Pays-Bas la cote du Parti pour la liberté (PVV) ne cesse de monter.
Seulement sept mois après sa création, le parti anti-euro Alternative pour l’Allemagne a séduit près de 2,1 millions des votants (4,7%) aux élections fédérales allemandes du 22 septembre 2013.
6) enfin, parce que, si l’UPR n’était pas présente aux élections européennes de 2014, de nombreux électeurs qui ont envie de voter contre la construction européenne seraient inévitablement tentés de voter pour les partis leurres habituels, dont les programmes “alter-européistes” et les positionnements extrémistes sont sciemment médiatisés par l’oligarchie afin de pourrir tout débat de fond : FN, DLR, FG, NPA, LO…
05/02 17:51 - christian pène
l’auteur de l’article ne sait pas ou feint de ne pas savoir que le monopole a été (...)
03/02 09:34 - taktak
F ifi Asselineau. 1) nous n etions pas invité. Par ailleurs nous avons des engagements (...)
03/02 08:11 - Fifi Brind_acier
taktak, Si vous appeliez vraiment à ne pas voter FDG, pourquoi espérez-vous convaincre (...)
03/02 07:50 - Fifi Brind_acier
taktak, Dans le programme du CNR que vous proposez, je ne vois aucune proposition qui ne soit (...)
03/02 02:07 - Onecinikiou
« En revanche, une fois que vous aurez réussi à vous dépettrer du fait que le FN a permis (...)
02/02 20:52 - smilodon
On veut sauver la sécu ???... Avant d’apporter une réponse à ce vaste sujet, je (...)
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