Visiblement ça va mal sur le forum...Cette idée mal définie du gender made in USA. a mit le feu, ce qui était d’ailleurs prévisible. On voit les esprits s’échauffer avec des diatribes affligeantes. La question c’est pourquoi tant de haine ? Au départ il y a cette inflexion éducative lancée par une ministre Najat Vallaud Belkacem, mal dans sa peau, comme Caroline Fourest, et qui veut faire exister à tout crin son ministère « tête de gondole » de super marché des femmes battues ; les femmes en France seraient encore martyrisées, au mieux elles seraient au stade de « sujet », soumises à la dévotion du mâle dominant. Bien entendu cette idée est une caricature, la femme à tous les droits liés au code civil et c’est bien normal. Les tribunaux sont là pour corriger les abus.
A vouloir lutter par obsession contre « toutes les discriminations » on diabolise. Le résultat ne se fait pas attendre : toucher aux valeurs philosophiques, aux religions, à la morale de chacun, devient rapidement explosif car on touche à l’intime, à l’estime de soi, aux représentations du vivre ensemble.
Cette idée du gender est inappropriée, non judicieuse car mal perçue, mal définie, et, surtout, trop sensible dans l’affect.
Déjà la promotion et le passage en force du mariage homosexuel avait déjà divisé les français et il va en rester une cicatrice indélébile. La preuve par cette escalade de la « religion du progrès ».
Toucher à l’éducation (en partie symboliquement sexuelle ) des enfants n’est pas une mission qui peut revenir à l’éducation nationale de monsieur Peillon, ni à aucun ministre, ni au Parlement.
Comme concernant les moeurs sexuelles, l’éducation familiale reste à la sphère privée. Légiférer la dessus est prétentieux. L’injonction des dogmes et des croyances relèvent des écoles privées ;d’officines.
Du coup on se relance le sectarisme chacun son tour. Quel progrès !
Maintenant, que des réactionnaires, des vrais, des ultras, en profitent au passage pour régler leurs comptes avec Voltaire, Rousseau, Montesquieu, et Marx, on tombe dans le simplisme du raisonnement, on généralise, on mélange tout, on déraille sévère.
Se battre pour des idées oui ; rejeter l’autre par l’anathème d’abord, puis par la haine ensuite n’apportera rien de bon et va diviser les affects en clans communautaristes.
Ce sont des prémisses que l’on voit se mettre en place dans les processus de guerre civiles et des guerres de religions, toutes religions confondues, alors qu’au départ ces dernières sont « sensées » délivrer -comme le fait le pape François semble t-il- un message du vivre ensemble dans la tolérance et la justice sociale qui en est la pierre angulaire.
Alors un peu de mesure dans le jeu, sans invectives, sans diabolisation, serait bénéfique.
Me semble t-il !