A la délicate Sabine,
Le premier lien que je cite émane d’un texte d’universitaires qui affirment clairement qu’il n’existe pas une mais des théories sur le genre mais vous en savez sans doute beaucoup plus qu’eux sur la question...
Quand Fourest dit que les stéréotypes qu’on enseigne aux sexes relèvent d’une construction sociale, elle ne fait qu’affirmer un fait admis par tous et prouvé depuis longtemps par les historiens, les ethnologues les psychologues.
L’exemple norvégien que vous citez montre simplement que les débats entre tenants de l’inné et de l’acquis sont vifs à l’intérieur des études sur le genre. N’étant pas spécialiste de cette question je me garderai bien de trancher. En revanche, je suis certain d’une chose, c’est qu’il n’y a pas d’un côté des études « normales » sur le genre (celles qui vous plaisent) et une théorie du genre (qui vous déplait). Il n’y a que des débats scientifiques normaux entre chercheurs qui s’opposent dans un champ spécifique, à savoir, le genre.
Si quelqu’un joue sur les mots, c’est bien vous. Toute à votre obsession de dénigrer un concept qui n’existe pas, vous inventez une réalité scientifique bien simpliste. Il n’y a pas d’un côté ceux qui pensent que le fait de naître homme ou femme n’implique aucune différence et ceux pour qui le taux de testostérone fait les mécaniciens ou les infirmières. En réalité dans ce domaine, la nuance est plutôt la règle.
Les études sur le genre sont plurielles et ne forment en aucun cas une théorie. Répéter cela, c’est précisément ne pas prendre les gens pour des cons. Agiter comme vous le faites les dangers d’une pseudo théorie relève de la manipulation et de la malhonnêteté intellectuelle.
Vous dégagez beaucoup de mépris envers ma petite personne, sachez que j’en ai autant pour vous.