@Hedj :
L’objectif de la guerre en question est-il forcément de « vaincre » tous les autres pays ? D’après C.Harbulot dans l’article : « Accroître la puissance géoéconomique d’un pays ne signifie pas forcément mettre en œuvre une politique économique à vocation impérialiste. »
On peut se définir l’objectif qu’on souhaite, et n’en déplaise à Scipion, dans le monde de sauvages actuel, cet objectif pourrait bien être une « autarcie maximale », histoire par exemple de ne pas dépendre d’un système financier mondialisé et débile pour les produits de première nécessité.
Personnellement, je ne suis pas tellement dans le trip « à la conquête des nouveaux marchés ! » ou « le sens de la vie c’est d’être compétitif » mais je trouve dommage de dénigrer sur le principe ce genre d’étude. Si nous sommes réellement engagés dans une guerre économique, il vaudrait tout de même mieux le savoir non ?
Le public devrait s’intéresser à ce genre de sujets, car le risque est que nous n’ayons pas les mêmes objectifs que nos dirigeants. Peut-être rêvent-ils de conquêtes et de mises à sac, alors que nous préférerions la sécurité et la non-agression. C’est comme pour la vraie guerre, si on les laisse faire ils partent dans leurs folies, et c’est nous qui subissons au final.
Alors tout à fait d’accord avec l’article quand il dit « L’avenir de l’intelligence économique dépend d’abord des Françaises et des Français qui en saisiront l’intérêt dans leur activité professionnelle. », mais je trouve cela un peu court. Comment s’informe-t-on ? Comment surveille-t-on nos brillants généraux et stratèges ? Comment les renverse-t-on s’ils oublient l’intérêt général ?