@ Yahaitto.
Le mot « personne » s’applique bien, en français, aux seuls êtres humains, contrairement au mot « individu » qui peut s’appliquer aussi bien aux humains qu’aux animaux.
Vous ne cautionnez aucune souffrance animale, et c’est une excellente chose.
Pour autant, si vous refusez de consommer de la viande animale pour cause d’abattage à finalité alimentaire, vous acceptez sans sourciller de tuer des milliers d’insectes chaque été sur votre pare-brise ou en dispersant des produits toxiques pour vous débarrasser des moustiques ou des cafards qui envahissent votre domicile.
En agissant ainsi, comme l’auteur ou comme Tarrier, vous établissez bien, de facto, une hiérarchie dans la règne animal : ceux qui méritent d’être tués pour des raisons de confort, et ceux qu’il faut protéger coûte que coûte.
Pour ce qui est de ma propre nourriture, cela fait des années que j’ai réduit ma consommation de viande, sans y renoncer toutefois totalement parce que je déteste la plupart des légumes et que je mange assez peu de fruits. Mais ce n’est ni ce que je fais ni ce que vous faites sur ce plan qui importe en l’occurrence car il faudra, comme je l’ai déjà écrit, des décennies avant que les habitudes de consommation changent radicalement. D’où la nécessité de lutter plutôt contre les abus de l’industrie agroalimentaire en matière d’élevage et d’abattage. Que les tenants de votre cause organisent des actions sur ce thème et je m’y joindrais bien volontiers.