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Commentaire de Onecinikiou

sur #LGBT : les socialistes contre l'égalité


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Onecinikiou 4 février 2014 12:38
Je rajouterai un élément de compréhension qui me semble essentiel : il n’y a pas d’antinomie, pas de paradoxes, bien au contraire, entre les sujets évoqués. 

Entre d’une part la montée en puissance des revendications sociétales de minorités agissantes au nom de l’idéologie libertaire (qui est incontestable), et d’autre part l’accroissement voire l’explosion des inégalités de revenus et de patrimoine pendant le même laps de temps, justifié socio-économiquement (et chapeauté moralement par le judéo-protestantisme) au nom d’un libéralisme poussé au bout de ses limites, et même de ses contradictions.

Pour preuve, les césures fondamentales dans l’un et l’autre cas sont parfaitement identifiables à partir du tournant des années 70. Regardons les graphiques donnés en liens, c’est tout à fait éclairant et évident. 

http://www.les-crises.fr/inegalites-revenus-usa-1/

http://www.les-crises.fr/inegalites-patrimoine-usa-1/

Tous les déséquilibres, la remise en cause des règles politiques et macro-économiques édictées le lendemain du bain de sang de la seconde guerre mondiale, pour justement éviter qu’une crise d’une ampleur semblable à celle des années 30 ne se reproduise, de même causes entrainant de mêmes effets désastreux, sont à dater à partir de cette période déterminante. C’est très clair.

Une période de lente mais progressive régression sociale, sans précédent puisque mêmes les références pré-crise de 1929 sont enfoncées, accompagnée systématiquement des revendications sociétales évoquées, jouant le rôle de substitut palliatif, de cache-misère, dans le but de masquer la politique menée, et ses conséquences redoutables. 

Et rallier aussi, surtout je dirai même, les déçus et les perdants - je n’ose dire les cocus - de cette politique de dérégulation, de défiscalisation, de désétatisation, et de ses effets mortifères sur la répartition des richesses produites, derrière la bannière du « camp du Bien et du progrès ».

il y a donc une conjonction d’intérêt manifeste entre l’un et l’autre de ces processus, aussi complémentaires que cumulatifs, plus que jamais d’actualité pour la France à travers l’orientation socio-économique d’une part, et sociétale d’autre part, du gouvernement socialiste actuel.

N’oublions pas que ces thèses sur le genre, le « féminisme » exacerbé, l’égalitarisme abstrait, la lutte contre les stéréotype et les discriminations, viennent toutes des milieux sociétaux américains (comme le rappelle à juste titre B. Debré ici http://www.bernarddebre.fr/actualites/la_th__orie_du_genre), et plus exactement californiens. Une Californie qui est dors et déjà aujourd’hui en faillite avancée, et le plus endetté de tous les Etats américains.

Il n’y pas là de hasard : il y a une logique et une cohérence globales qu’il convient d’identifier pour ce qu’elles sont : un projet de domination mondial d’une oligarchie par la dette et l’usure, ce qui réclame préalablement, aussi bien pour maintenir l’opinion dans l’ignorance des réels enjeux en brandissant la notion de « Progrès nécessaire » susceptible de manipuler les âmes en peine (désargentées, au chômage et qui voient leur niveau de vie baisser), que pour détruire tout ce qui constitue - et est en mesure de constituer : langues, frontières, nations, traditions, homogénéité et intégrité des peuples et des cultures, cellule de base familiale etc... - un obstacle à l’extension de la logique de prédation libérale-libertaire. Logique qui ne fait définitivement qu’Un.

C’est pour cela que de prétendre s’attaquer aux causes des dérèglements actuels, chercher à réorienter le balancier de la redistribution, fustiger les dogmes libéraux en vigueur, « révolutionner le capitalisme » mondialisé, tout en continuant de valider son pendant libertaire culturel et sociétal, est d’une rare indigence intellectuelle qui ne peut qu’aboutir au fiasco le plus complet et malheureusement prévisible. Et discréditer ses auteurs et partisans comme opposants sérieux au Système de domination dudit capitalisme. 

Des auteurs et partisans finalement identifiés, répétons-le, comme ses alliés objectifs et sinon ses idiots utiles par une part toujours plus grandissante de nos concitoyens.

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