Bonjour à tous,
Merci à l’auteur pour cet article. Un seul
reproche, vous ne répondez jamais aux commentaires de vos articles. C’est votre
droit, mais c’est dommage, et je vous le reproche, et c’est également mon
droit.
Je vois, face à cette charte, trois sortes de réactions :
— les premiers y sont favorables. Neuf fois sur dix,
ce sont des gens sincèrement attachés à leur langue régionale — qui pourrait le
leur reprocher ? — mais qui ne voient pas, ou ne veulent pas voir, ce qui se
trame derrière tout ça.
— les
seconds, eux, ont parfaitement vu et compris que derrière cette charte, il y a
un plan destiné entre autres à favoriser lesdites langues régionales, première
étape vers une régionalisation rampante puis debout, avec à terme, tout là bas
à l’horizon, peut-être dans une ou deux générations, leur autonomie. C’est un
très grand risque de voir les États-nations être dépecés un jour. Oh, bien sûr, nous ne le verrons pas, mais en matière de langues comme de politique, il faut regarder loin devant soi. Certains mettent
même sur leur site Internet comment ils entrevoient l’Europe. Tout ça au nom du fédéralisme.
Ce serait une Europe des régions, avec au-dessus, régnant en pleine gloire, le tout-anglais.
Bigre, rien que d’y penser, j’en ai froid dans le dos
Mais d’une manière générale ceux de la deuxième catégorie, ne semblent pas voir, ou bien
ils s’en accommodent, qu’il faut apprendre l’anglais. Certains disent même en
substance, « plutôt que d’apprendre les langues régionales, tous à l’anglais, et dès le plus jeune âge » Je
simplifie, bien entendu, mais c’est la tendance actuelle : nos gamins sont intoxiqués dès la dernière classe de la maternelle par de l’anglais, mais ça ne les fait pas réagir outre mesure...
—
et puis la troisième catégorie, celle-là, on ne
l’entend pas souvent sur Agora Vox, mais elle existe. Elle est en parfait
accord avec la seconde, sauf sur le dernier point. Elle propose donc une solution alternative à la situation actuelle, c’est la
reconnaissance (enfin !) de l’espéranto comme langue internationale.
L’espéranto :
une langue vivante, souple, parfaitement au point, à la disposition immédiate de l’humanité,
donc de l’Europe, mais qui est systématiquement écartée par tous les ignorants,
ou ceux qui ont décidé que « l’espéranto, ça ne marcherait pas ».
Manque de bol pour eux, ça marche très bien, mais quand on le leur dit, preuves à l’appui, ça les met dans un tel état… ! Ou bien ils font silence, ils font comme si cela ne valait pas qu’on s’y attarde.
L’espéranto, c’est un peu comme François Asselineau : il est exclu des plateaux télévisés, et depuis très longtemps. Car la langue existe et est parlée depuis 1887.
Alors, tous ces gens de la seconde catégorie, avec qui je suis parfaitement d’accord,
pourquoi ont-ils la tête si dure… ?
C’est une p…de question !