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Commentaire de eric

sur La théorie du genre, mythe ou réalité ?


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eric 7 février 2014 10:42

Il me semble que le débat progresse de jour en jour.

1) D’après nos plus grand scientifiques, être adepte du genre est une pathologie.

2) D’après nos ministre, « il n’y a pas de théorie ». Dont acte. Ce truc ne saurait donc en aucune mesure trouver sa place dans nos écoles.

3) Notre école est publique et laïque : on ne voit pas comment des plus ou moins spécialistes associatifs, aux compétences et diplômes mal définis, dans un domaine qui ne dispose pas de corpus théorique, pourraient être payes pour participer a l’exercice même du service public de l’éducation nationale. Pourquoi pas inviter les gens du MEDEF pour enseigner l’entreprise ? Et encore, la, il y a des vraies théories de entrepreneuriat...

Je le remet, parce que je pense que cela mérite d’être diffuse : enfin, la faculté et les sciences nous donnent des éléments de compréhension de cette idéologie, fondes sur une vraie théorie et une base scientifique.

Citation extraite d’un entretien de Boris Cyrulnik, neurospychiatre et éthologue :

"Les partisans de la théorie du genre considèrent qu’on éduque distinctement les filles des garçons pour perpétuer la domination masculine. Les croyez-vous ?

Je ne crois pas du tout à la suprématie des garçons, bien au contraire. Vers 17 mois, les filles disposent de cinquante mots, de règles de grammaire et d’un début de double ré-articulation, par exemple être capable de dire « ré-embarquons », au lieu de « on va encore une fois dans cette barque ». Avec quatre phonèmes, les filles expriment un discours. Les garçons obtiennent cette performance six mois plus tard ! 75 % des garçons commettent de petites transgressions (chiper un biscuit, pincer un bras, etc.), contre 25 % des filles. Alors ces filles, plus dociles, parlant aisément, sont bien mieux entourées. Il est plus aisé d’élever une fille qu’un garçon. D’ailleurs, en consultation de pédopsychiatrie, il n’y a que des petits garçons, dont le développement est bien plus difficile. Certains scientifiques expliquent ce décalage par la biologie. La combinaison de chromosomes XX serait plus stable, parce qu’une altération sur un X pourra être compensée par l’autre X. La combinaison XY serait, elle, en difficulté évolutive. Ajoutons à cela le rôle majeur de la testostérone, l’hormone de la hardiesse et du mouvement, et non de l’agressivité, comme on le croit souvent. À l’école, les garçons ont envie de grimper aux murs, ils bougent, ils souffrent d’être immobilisés. Or notre société ne valorise plus la force et le courage physique, mais l’excellence des résultats scolaires. Elle valorise la docilité des filles.

Pourquoi n’avoir rien dit dans cette querelle autour de la théorie du genre ?

Je pense que le « genre » est une idéologie. Cette haine de la différence est celle des pervers, qui ne la supportent pas. Freud disait que le pervers est celui qu’indisposait l’absence de pénis chez sa mère. On y est."

Être adepte du « genre » est donc une pathologie psychiatrique reconnue. Mais bon, il y en a d’autres.

Mais le problème ne s’arrête pas la.

CE N’EST PAS UNE THÉORIE !, On nous le répète assez.

"Une théorie est un ensemble d’explications, de notions ou d’idées sur un sujet précis, pouvant inclure des lois et des hypothèses, induites par l’accumulation de faits trouvés par l’observation ou l’expérience."

On ne peut pas raisonnablement prévoir a l’école, l’enseignement d’un domaine qui n’est pas une théorie ou ne repose pas sur une théorie.
Dans la definition même des sciences entre le fait qu’elles reposent sur des hypothèses contestables. De ce point de vue, il existe même une science historique, des théories de l’histoire.
En affirmant ne pas être une théorie, en affirmant comme on le voit dans beaucoup d’article le caractère englobant du genre ( cela ne sert a rien de le contester puisqu’on est de toute façon dedans), le genre s’affirme, en plus d’une pathologie, comme une croyance obscurantiste et non scientifique ( non contestable).

De bonnes raisons supplémentaires de refuser absolument l’introduction de ces croyances dans notre école laïque.


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