Faudra quand-même expliquer à votre DG qu’à chaque fois qu’il met 100 000 euros dans une bagnole étrangère, à chaque fois qu’il met la même somme à l’abri du fisc, à chaque fois qu’il spécule sur un terrain qu’il achète, il détruit la solvabilité de ses propres clients. En privant les enfants d’un cultivateur des revenus de la vente d’un
terrain et en mettant cet argent en Suisse, il arrache du pouvoir
d’achat à la CSP à laquelle il s’adresse. Il diminue la valeur future de sa boîte et la rend plus vulnérable aux attaques de prédateurs plus gros que lui. Ce jour-là, il se fera virer et devra rendre sa bagnole.
D’ailleurs, s’il résiste un peu à son futur prédateur, il y a de fortes chances qu’il soit balancé au fisc pour l’obliger à vendre. C’est comme ça la vraie vie.
Ils sont des centaines, rien qu’à Lyon, à accroître ainsi chaque jour un peu plus l’insolvabilité des classes moyenne en attendant que l’État, dont ils confisquent le revenu, paie pour compenser l’appauvrissement qu’ils provoquent. Ils sont volontairement idiots sur ce sujet, mais satisfont leurs envies immédiates en espérant que ça va durer.
Quant au Cayenne, ils sont -aussi - des centaines à Lyon à rouler avec ça. C’est un peu le bagne, vu la taille du bidule. C’en est vulgaire. Le fric rend très vulgaire. Les seules personnes nobles que j’ai rencontrées dans ma vie ne parlaient pas d’argent, en avaient peu... et s’en méfiaient beaucoup.
Cette pitoyable trivialité des parvenus détruit les civilisations. A chaque fois qu’on les jalouse, on leur apporte une cartouche pour nous tirer dessus. Ils sont contents avec ça.
L’histoire prouve, hélas, qu’on en crèvera tous ensemble.