On a rangé sous la catégorie d’antisémitisme des choses fort différentes :
- l’antisémitisme pré-chrétien des Romains et l’antisémitisme romain du début de l’ère chrétienne
- un anti-judaïsme chrétien multiséculaire s’appuyant notamment sur l’accusation de « peuple déicide » portée contre les anciens Hébreux.
- un anti-judaïsme non chrétien, voire athée ; cf Voltaire, Arthur Schopenhauer, Karl Marx et Frédéric Nietzsche.
- un préjugé de type racialiste pouvant aller jusqu’à des discriminations, des persécutions et des déportations meurtrières ; pogroms, nazisme.
- une hostilité à la politique, voire à l’existence, de l’État d’Israël, notamment en raison de son fondement religieux.
- une hostilité au communautarisme actuellement incarné en France par le C.R.IJ.F., qui est contraire au principe d’indivisibilité de la République française. Hostilité également à la prétention de ce communautarisme à exercer une police de la parole,
- une tentative de réexamen des méthodes et de l’ampleur des persécutions antijuives par les nazis (révisionnisme), notamment des chambres à gaz. Tout réexamen est actuellement bloqué par la loi Gayssot du 13 juillet 1990.
- une lassitude grandissante face au ressassement médiatique des seules souffrances juives lors de la Seconde guerre mondiale.
- un nouvel antisémitisme qui s’est développé parmi ceux qui s’identifient à la cause palestinienne parce qu’ils sont eux-mêmes d’origine maghrébine, ou à l’islam radical, en butte à Israël et aux Etats-Unis.